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Beurre
Resonate And Amplify
 
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Timüt
Touka Touka
Linguini
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Matter And Care
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Lost Love 12''
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publié le 03 novembre 2025 publié le 01 novembre 2025
Yowie
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Knowso
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Casual Hex
Zig Zag Lady Illusion II
No Hoper
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publié le 26 octobre 2025 publié le 25 octobre 2025
The Swabs
The Boy Flew Out The Window
Some Soviet Station
s/t
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Bright Sunshine
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Oh, Mandy!
publié le 19 octobre 2025 publié le 18 octobre 2025
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publié le 17 octobre 2025 publié le 15 octobre 2025
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The Art of Self-Defense
Hose - A Recorded Dawn / Split LP
Deux groupes canadiens, tout à l'ouest, Victoria sur l'île de Vancouver, lieu idéal pour partager quelques ébats bruitistes dans le monde du virtuel. Ébats dans lesquels Hose prend largement le dessus. Un quatuor qui malmène son noise-rock dans tous les sens, lui donne un tournure assez débridée alors qu'en vrai, ça n'arrête pas de claquer. Cinq titres imprévisibles, furieux, cassants et franchement jubilatoires. Groupe à suivre de près. Avec A Recorded Dawn, c'est plus mitigé. Quatre morceaux à la fibre plus mélancolique, surfant entre slowcore, crise emophile, poussées screamo et soubresauts noisy. C'est encore vert, bancal et plus convenu mais à l'avenir, pourquoi pas.
[publié le 21 novembre 2025]

Ersatz / It Will Be A Good Day
On a failli rater les cinq nouveaux titres publiés en janvier dernier du groupe russe dont la traduction du nom et du EP a été privilégiée plutôt que le cyrillique trop compliqué pour nos claviers latins. Ersatz, un groupe de Moscou qui avait fait forte impression en 2023. C'est toujours le cas. Un noise-rock puissant et écorché. Un son de malade. Des compos fulgurantes et poignantes. Qui explosent littéralement à la tronche ou se diluent lentement comme un poison dramatique dans des structures plus sinueuses à la tension larvée et une urgence au bord des lèvres. Ersatz, c'est pas de la contrefaçon mais du brut et du pur groupe intense et saisissant.
[publié le 16 novembre 2025]

Modern Jazz War / Holes In Modernity
Modern Jazz War. Tout un programme. Avec un tel nom, il faut s'attendre à tout. Surtout de la part d'un groupe japonais (Tokyo). Les fans de jazz peuvent déjà commencer par passer leur chemin. Ça, c'est réglé. Par contre, si vous aimez les déclarations de guerre fortement bruyantes et dissonantes style Sonic Youth mais encore plus noise, vous pouvez commencer à vous intéresser. Les sept minutes de Lost In Static sont une très belle entrée en matière dans le monde de Modern Jazz War où les guitares arrosent joyeusement et copieusement les tympans en tapissant un arrière fond plus ou moins mélodique. Sept morceaux (dont trois interludes pour encore plus vriller les oreilles) possédant une assise consistante, séduisants malgré le niveau élevé du bruit à l'instar de C2 (Scared To Name In Me) et Bleeding For Nothing alors que le titre éponyme opte pour une voie expérimentale et chaotique qui va en faire saigner du nez plus d'un. Affaire à suivre.
[publié le 07 novembre 2025]

Shishu / s/t
Shishu, un groupe qui traîne ses morpions depuis pas mal d'années à Cardiff et qui se fend enfin d'un enregistrement digne de ce nom même si ce n'est qu'une modeste cassette sur Brainrotter records, même si pour les mélomanes avertis que vous êtes, cet enregistrement ne sera qu'un ramassis de saloperies inaudibles. C'est vrai, Shishu nique les tympans. Les larsens sont offerts généreusement. Et si le premier titre Zero Days Since Injury, du haut de ses cinq minutes, peut faire croire que Shishu la joue scum rock façon Brainbombs, c'est pour mieux ensuite sauter à la gorge avec des morceaux brefs, sales, très sales, couleur charbon, hargneux comme un pitbull, du Brainbombs explosé et en accéléré, du hardcore-punk très noise, dépravé et pouilleux s'achevant d'ailleurs par Scum Head. Tout est dit ou plutôt craché, vomi, projeté à notre pauvre petit tronche qui ne demandait pas autant de bonheur.
[publié le 27 octobre 2025]

Tone / Mechanisms
Tone est toujours là. En toute discrétion, on est même surpris qu'il existe encore et ça fait 34 ans que ça dure. Un groupe de Washington DC qui a sorti ses premiers albums sur Dischord records mais qui ne sonnaient pas comme des albums de chez Dischord. Qui en a publié un en 2006 sur Neurot records (Solidarity) mais qui ne sonnait pas comme un album de Neurot. Puis Tone a commencé à espacer de plus en plus ses sorties et là, ça faisait neuf ans que Tone était en hibernation, depuis Antares. Mais Tone revient, immuable, sauf dans la formation. Seuls Norm Veenstra (guitare) et Gregg Hudson (batterie), les deux membres fondateurs, sont fidèles au poste et pour le reste, le quintet qui est monté jusqu'à huit membres dans son histoire délivre des instrumentaux toujours aussi longs et travaillés, un post-rock qui pourrait apparaître anachronique mais dans les mains de Tone, c'est une nouvelle fois majestueux. Grandiose aussi, précieux parfois, mélodique à fond voir symphonique et épique mais sobre et tout simplement beau et touchant également. Il faut compter aussi sur l'intensité et de la nervosité à l'instar de UnionX qui ouvre Mechanisms et tout un tas de passages qui remuent de l'intérieur. Les trois guitaristes sont des orfèvres. Les multiples entrelacs, les ouvertures lumineuses, les crescendo crépitants, les arpèges mélancoliques, les mélodies brillantes Tone n'a pas perdu la recette, vit dans son monde et nous fait le plaisir de parfois nous l'ouvrir comme une fenêtre sur un autre temps. Immortel Tone.
[publié le 23 octobre 2025]

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The Art of Losing (+)
The Vets
s/t - CD
Modern Radio records 2001
Ad Infinitum - CD
Modern Radio records 2004
[publié le 23 novembre 2025]



The Vets, trio américain largement passé inaperçu au début des années 2000. On retrouve pourtant dans ce groupe un guitariste qui a évolué ensuite dans un groupe dont le retentissement a été bien plus grand, les géniaux The Stnnng. Son nom, Adam Burt. Avec son compère Andy Larson lui aussi à la guitare et avec qui il avait déjà joué au sein de The Early Americans, The Vets formait une paire redoutable pour un groupe de guitaristes sans bassiste donc mais avec un batteur, Adam Patterson qui jouait à la même époque avec The Hope Conspiracy. Un premier album self-titled en 2001 sur le label de Mineapolis Modern Radio pour montrer tout l’étalage de leur classe, de leurs riffs aussi finement ciselés qu’incisifs se mouvant dans des compos déliées, subtilement agencées, tour à tour nerveuses ou plus délicates, surtout quand Larson se met à chanter. Une aura mélodique qui vient contrebalancer des attaques plus frontales, entre limpidité et complexité et tout un tas de possibilités entre les deux que The Vets manipule avec tact, jonglant dans des eaux noise-rock, pop, math-rock, free ou emo que les dix minutes finales de Paper résument parfaitement. Un album prometteur et le meilleur reste à venir.

:: download s/t CD

info : The Vets are: Adam Burt, Andy Larson, Adam Patterson. Recorded by Greg Norman in 13 hours on a hot June, 2001 afternoon / evening at Studio Greg Studios 2 in Chicago, IL. Mixed about a month later at the same location by Greg, Andy, and Brooce. Mastered in Ventura, CA by John Golden. Cover photography: Nate Nelson. Back photography: Cory Carlson. Live photography: Gabe Shapiro. Artwork assistance: Barrett Haroldson.





Le meilleur s’appelle Ad Infinitum. Un second album paru trois ans plus tard, toujours sur Modern Radio. Le batteur a changé. C’est désormais Ryan Parsons mais The Vets conserve l’approche riche et bigarrée de son premier album tout en le faisant simplement mieux. Les guitares sonnent de plus belle façon, vibrent intensément, gagnent en épaisseur, elles sont inspirées, les idées fusent, les morceaux décollent, s’illuminent dans des développement souvent longs mais jamais inutiles et les cinquante minutes pour sept morceaux de Ad Infinitum sont juste hypnotisantes. La chronique de 2004 citait Shipping News ou Rockets Red Glare. On aurait pu ajouter aussi Unwoud ou Risk Relay, tous ces groupes à guitare qui mettent aussi beaucoup d’émotions et de profondeur dans leur jeu et Ad Infinitum en regorge. De grandes et magnifiques joutes électriques avec toujours les interventions mélodiques du chant mais aussi de titres plus ouvertement noise et ravageur à l’instar de Raging Scathe ou les huit minutes du titre éponyme plus expérimental avec le batteur qui sort un saxo alto alors que le long The Great Indoors est une grande aventure noise, free, débridée, pleine de finesses et d’échardes. The Vets s’arrête après Ad Infinitum mais en deux albums, le trio a laissé une belle trace qu’il est bon de remonter à la surface.

:: download ad infinitum CD

info : CD card cover. Vets are: Adam Burt (guitars), Andy Larson (guitars & vocals), Ryan Parsons (drums & Alto saxophone). This recording was put to tape January 2004 at Analog Electric studio. Recording and mastering: Brooce Templeton. Artwork: Scott Brown. Pete Michalek: designing the disc.

 
Five Dollar Priest
Eyes Injected With Love - LP
Bang records 2014
[publié le 10 novembre 2025]



Eyes Injected With Love, troisième et ultime album des New-Yorkais de Five Dollar Priest. Ben Burt a définitivement pris la place de Bob Bert derrière la batterie, tout comme Sean Mackowiak, alias Grasshopper, a remplacé à la guitare (tout en soufflant dans un saxo soprano mais pas les deux en même temps) Norman Westberg présent seulement sur deux titres, The Sea Is Exploding et le morceau éponyme. George Porfiris a laissé sa basse à Gaines Legare. Christina Campanella ne s’occupe plus des backing vocals mais uniquement des claviers et Patrick Holmes continue à la clarinette pendant que le maître de cérémonie, Ron Ward, est derrière le micro pour l’entourer de tension et de passion. Parce que c’est tout ce dont il s’agit avec Five Dollar Priest. D’intensité, de fureur sous contrôle, de chaleur rock’n’rollesque, de ferveur et de sensualité à fleur de peau qui n’a pas besoin de grosses étincelles pour s’embraser. Et toujours ce feeling jazzy avec la clarinette omniprésente tout en restant pondérée, des embardées chargées en orages noirs et tumultueux, une densité noise, haletante et des structures de plus en plus travaillées, sinueuses, accidentées qui secouent dans tous les sens, assurant pourtant un groove inarrêtable et une effervescence enveloppante, poignante, tonitruante. Après Jazz Salt et un premier album self-titled, Five Dollar Priest concluait en beauté sa carrière avec Eyes Injected With Love de la part d’un groupe qui en aura beaucoup manqué, d’amour et d’une reconnaissance bien plus conséquente.

:: download Eyes Injected With Love LP

info : Benjamin Burt - Drums, Percussion, Christina Campanella - Keyboards, Grasshopper - Guitar, Soprano Saxophone, Patrick "Creep Tangy" Holmes - Clarinet, Gaines Legare - Bass, Ron Ward - Vocals. Additional guitars by Norman Westberg on tracks 1 and 8. All songs written and produced by Ron Ward and Five Dollar Priest. Overboard words by Jon Taylor. Mixed, engineered, and produced by Matthew Cullin. Mastered by Scott Craggs. Recorded at Old Soul Studios, Catskill, NY and New York HED, NY NY. Cover design by Mary Hattman. Photography by Larry 7.

 
Five Dollar Priest
Jazz Salt - LP
Bang records 2011
[publié le 02 novembre 2025]



Trois ans après la première salve, Five Dollar Priest sort un album avec vue sur l’univers. Le personnel n’a pas changé, excepté pour le poste du batteur, contrairement à ce qui avait été dit à l’époque. Bob Bert est sur le départ. Il est crédité à la musique mais c’est aussi Benjamin Burt qui bat une partie de la mesure et figure sur la photo de famille. James Chance est encore dans les parages à danser sur des claviers. Et l’ombre de Jon Spencer et son Blues Explosion plane au-dessus de Jazz Salt avec le chant de Ron Ward et les déhanchements sulfureux de rock’n’roll que cet orchestre new-yorkais dégage à chaque saillie. Elles ne sont qu’au nombre de sept mais elles sont endurantes, prennent leur temps pour vous faire transpirer, écumer et vous hypnotiser. Five Dollar Priest rajoute une dimension noise et tripante comme sur le haletant Permanant Fix et un feeling jazzy avec la clarinette de Patrick Holmes et le swing ravageur de certains passages offrant un album riche, singulier, éclatant confirmant tout l’allant de ce groupe resté hélas confidentiel.

:: download Jazz Salt LP

info : Musicians: Ron Ward: vocal, Norman Westberg: guitar, George Porfiris: bass, Patrick Holmes: clarinet, Ben Bert: drums, Grasshopper: guitar and noise. Additional players: James Chance: keyboards, Miss Tami Lynn: backing vocals, Xtina Campanella: backing vocals, Garo Yellin: cello. Recorded and Engineered by: Matt Verta-ray and Ivan Julian at NY Hed Studios, NYC. Produced by: Matt Vera-ray, Ivan Julian and Ron Ward. Mstered by: Ivan Julian. Artwork: Front cover photo: Alex Williams. Back Cover photo: Ollie. Inner photos: Violetta Alvarez. Layout/graphics: Steven Fujita.



 
Five Dollar Priest
s/t - LP
Bang records 2008
[publié le 26 octobre 2025]



Five Dollar Priest, c’est le genre d’incompréhension jalonnant l’histoire du rock. Un groupe qui n’a jamais trouvé sa place, son public et donc son succès (à peine d’estime). Un groupe new-yorkais avec pourtant du beau monde dedans. Ron Ward (Speedball Baby), Bob Bert (Sonic Youth, Bewitched), Norman Westberg (Swans), George Porfiris (Heroin Sheiks) et Patrick Holmes à la clarinette parce que Five Dollar Priest était du genre inclassable, ceci expliquant peut-être cela mais franchement, c’est con de s’arrêter à ce type de clivage. La base était cependant bien rock’n’roll et sauvage à la Jon Spencer (invité au thérémine) mais c’était aussi noise et urbain à la new-yorkaise, jazzy, avec une touche no-wave et pas seulement parce que James Chance figurait au rayon des invités, un funk de blanc chaotique et incendiaire, de la classe et du rock encore, hirsute, chaotique, chaleureux avec également Christina Campanella, ex-acolyte de Ron Ward au sein de Speedball Baby, aux chœurs. Un premier album en 2008 avec des titres de haute volée comme l'incontournable Bobby Chen ou Ghost Of Bob Ross, des titres beaux et désabusés pour un groupe disparu des radars mais qu’il n’est jamais trop tard pour (re)découvrir.

:: download Five Dollar Priest LP

info : 33 rpm, gatefold sleeve. Ron Ward: vocals, percussion and harp. Norman Westberg: guitars and noise. Bob Bert: drums and percussion. Patrick Holmes: clarinet, squeals, etc... George Porfiris: bass guitar and backing vocals. Additional players: James Chance: sax and keyboards. Christina Campanella: backing vocals. Jack Martin: guitar. Matt Verta Ray: slide guitar. Jon Spencer: theremin. Eric Eble: stand-up bass. Recorded by Matt Verta Ray at NY Hed Studios, mixed by Ron Ward and Matt Verta Ray, produced by Ron Ward and Five Dollar Priest. Cover design & original art: Mary Hattman and Ron. Photos: Jennifer Tull Westberg and Five Dollar Priest. Layout/graphics: Steven Fujita.



 
Blunderbuss
Conspiracy - CD
Homestead records 1995
Road To Arizona - 7''
Homestead records 1993
[publié le 12 octobre 2025]



Parce que l’histoire avait débuté par les deux fabuleux singles et qu’elle était restée en suspend. Parce que Conspiracy, premier et unique album de Blunderbuss, a disparu des radars d’internet. Parce que ça permet d’en rajouter une (énième) couche sur ce groupe chéri d’entre tous, de rappeler parce que Alzheimer nous guette tous ou d’instruire les plus jeunes, les retardataires et les réfractaires que les deux singles publiés en 1992 sont déclarés d’utilité publique et c’est pas négociable (votre gazette internet préférée en a même profité pour l’occasion de remettre en téléchargement de nouvelles versions à la qualité améliorée ces deux singles inscrits au panthéon universel du noise-rock). Et parce que ce disque est bon. Pas aussi bon, intense, urgent et furieux que les deux singles mais bon quand même. Et avec l’âge, il aurait même tendance à s’améliorer (mais c’est parce qu’on vieillit aussi). C’est toujours surprenant d’entendre et comprendre les paroles du guitariste Ben Matthews alors que tout était noyé sous le déluge sur les singles. Le choc avait été rude à l’époque mais là, trente ans plus tard, ça reste beau, puissant, poignant. De longues compos la plupart du temps qui montrent que le trio de Pittsburgh n’était pas que des brutes féroces et sanguinaires à faire passer Unsane pour de gentils scouts de la noise. Blunderbuss aimait les mélodies, la tension qui montait par paliers, les structures à tiroirs mais pas la complexité et qu’il avait un cœur plus gros que les pédales de disto. Et si on veut totalement être complet sur l’histoire de Blunderbuss, il faudrait ne pas oublier l’album de la reformation en 2006 que Escape Artist records avait publié de façon plus officielle l’année d’après. Ce sera l’occasion d’en rajouter encore une couche.

:: download Conspiracy CD

info :
Conspiracy was recorded at White Room Studios, December 27-29 1994. Production: Matt King and Blunderbuss. Blunderbuss: Benjamin Matthews, James Nemeth, William Baxter.





Deux ans avant Conspiracy, Blunderbuss s’était fendu d’un troisième single. Le trio débarquait sur le gros label indé de l’époque, Homestead records. Un changement de dimension qui s’accompagnait d’un changement de ton. Road To Arizona montrait la voie de Conspiracy. Le chant commençait déjà sérieusement à se faire entendre, la pression diminuait mais ça restait intense et prenant, de la noise poignante avec Black Stump & Crooked Mick qui figure sur l’album dans une version légèrement différente et 2 Million Dollar Coma, un inédit d’excellente facture. Comme tout ce qu’à fait Blunderbuss.

:: download Road To Arizona 7''

info : 33 rpm. Baxter - drums, Matthews - gtr-vcs, Nemeth - bass. Recorded at Sound 7, 4/1993. Cover arranged by Baxter.


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