Dernières chroniques | Last reviews
publié le 29 décembre 2025  
Chat Pile & Hayden Pedigo
In The Earth Again
 
publié le 26 décembre 2025 publié le 24 décembre 2025
Zëro
Never Ending Rodeo
Nape Neck
The Shallowest End
publié le 23 décembre 2025 publié le 22 décembre 2025
Ravage
s/t
Pound Land
Mugged
publié le 21 décembre 2025 publié le 20 décembre 2025
Drill For Absentee
Strand Of A Lake, Vol.1 & Vol.2
Carnivorous Bells
Beacons In Limbo
publié le 19 décembre 2025 publié le 16 décembre 2025
Unstable Shapes
Delicate Machinery
Deaf Club
We Demand A Permanent State Of Happiness
publié le 15 décembre 2025 publié le 12 décembre 2025
Blow
The Jesus Lizard Tribute
Applejuice
We All Dissolve
publié le 10 décembre 2025 publié le 09 décembre 2025
Irk
The Seeing House
Intercourse
How I Fell In Love With The Void
publié le 08 décembre 2025 publié le 04 décembre 2025
Hex
II
Schwindel
Tod Dem Diktator
publié le 02 décembre 2025 publié le 26 novembre 2025
Kute
Intrigue/Fatigue
Vangas
You Left Us In The Spring
publié le 24 novembre 2025 publié le 23 novembre 2025
Meatwound
Macho
Beurre
Resonate And Amplify
publié le 20 novembre 2025 publié le 19 novembre 2025
Timüt
Touka Touka
Linguini
Silence Is Golden
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The Art of Self-Defense
Marrowbone / s/t
Marrowbone ou l'os à moelle en français est un trio irlandais (Dublin) se cuisinant sans fioriture. Du punk près de l'os (mouhahaha) que le trio qualifie lui-même de heavy experimental post-punk alors pourquoi pas. C'est âpre, tendu, entraînant et à l'instar de feu Good Throb, la simplicité des morceaux est largement compensé par les idées et les accroches. Avec un guitariste qui a plein de bons riffs et de mélodies acerbes dans sa besace. Les lignes de basse de la chanteuse sur une corde sont parfaites alors que sa voix assez criarde et toujours déclamée sur un mode identique peut parfois paraître être usante. Mais qu'importe, ce premier album que SuperFi records publie en cassette recèle suffisamment de trouvailles parfois délicieusement tordues sur les bords, d'urgence et d'entrain pour que cet album punk procure un bel effet.
[publié le 23 décembre 2025]

Oxrun / s/t
Oxrun, nouvelle donne en provenance de Baltimore. Avec notamment des membres de Gloop, Silk Leash et Knub ou encore Birth (Defects). Du coup, ça n'étonnera personne que ce groupe est sans attendre très au point dans l'art du noise-rock ou hardcore hybride qui bastonne et marque au fer rouge.
Oxrun ne fait pas dans le sentiment. Sauvage, intense, rocailleux, pugnace et une dynamique qui casse les reins. Une cassette cinq titres publiée par Anathemata Editions qui fait figure déjà d'une carte de visite furieusement prometteuse.
[publié le 19 décembre 2025]

Lowercase / Lucifer Sam - Charms And Violence
Ceci n'est pas une reformation mais ça serait dans l'air que ça n'étonnerait personne. Pour preuve, Lowercase a donné son premier concert depuis 25 ans en janvier dernier. Et maintenant, c'est au tour d'un single numérique d'apparaître comme par magie. Deux anciens titres exhumés du passé de Lowercase dans les 90's. Lucifer Sam est une reprise de Pink Floyd, époque Syd Barrett, figurant sur The Piper At The Gates Of Dawn (1967). Un morceau destiné à l'origine pour la compilation Jabberjaw sur Mammoth records en 1996 et qui aurait dû figurer aux cotés de Steel Pole Bath Tub, Godheadsilo, Laughing Hyenas, Jawbreaker ou encore Clikitat Ikatowi. Mais le morceau s'est perdu dans les méandres du courrier américain et n'est jamais arrivé à destination. Charms And Violence est issu des sessions de Kill The Lights en 97 sur Amphetamine Reptile. Une compo jugée trop longue, et pour cause elle fait plus de huit minutes, et donc recalée au dernier moment. Ça fait un très bel inédit à se mettre sous la dent, se rappeler comment le trio de Californie pratiquait un slow-core unique, pétri de classe, avec une sourde tension, une mélancolie palpable, des envolées belles et spectaculaires comme leurs coups de griffes. Et que leurs trois albums à ce jour sont toujours aussi indispensables.
[publié le 17 décembre 2025]

Feel Worse / This Will Weigh Heavily On Your Annual Performance Appraisal
Feel Worse, une réunion de vétérans de la scène de Rochester qui ont oeuvré chez Sulaco, Burn Everythnig ou CHRMR, tout ce qui fait du bruit et soulage la frustration entre punk, post-hardcore, noise-rock avec des pincées de sludge et de metal (personne n'a été oublié ?). Plus précisément, ce groupe a été fondé sur les cendres de CHRMR puisque Charlie Street (guitare), Ed Jusko (basse) et Chris Golding (batterie) y figuraient. Jason Leone (Sulaco) a été recruté au chant et Feel Worse formé en 2024 peut déjà publié son premier album parce que ce sont des gars qui connaissent la recette et qu'ils savent au mieux rentabiliser le temps. Un savant dosage de lourdeur, d'élans mélodiques, d'abrasion, de chants éructés (sauf un passage très mélodique sur So You Die) ou plus posés, de graisse et de finesse pour que ça glisse, d'avoinées lucides, de parasitages bruitistes et de structures et sonorités plus aventureuses comme sur les six minutes de Graves Upon Graves. Bref, This Will Weigh Heavily On Your Annual Performance Appraisal est du bel ouvrage sans surprise mais parfaitement maîtrisé.
[publié le 13 décembre 2025]

Weird Machine / Default State-Killing For Sport

On ne lâche pas le morceau avec Weird Machine. Troisième mention dans cette rubrique pour le trio de Boston, à peine neuf mois après Normal Music II. Deux nouveaux titres qui font encore la part belle à un noise-rock supérieur rempli de fracas, de contrastes, de dynamiques tortueuses, d'arpèges qui explosent à la tronche dans un grand nuage dissonant et une assurance sans faille pour montrer un savoir-faire se jouant des codes du genre avec brio. Leur noise-rock est désormais parfaitement mûr pour un album. C'est quand ils veulent.
[publié le 06 décembre 2025]

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The Art of Losing (+)
God
Breach Birth - 12''
Situation Two records 1990
God / Terminal Cheesecake
Clawfist Singles Club #5 - 7''
Clawfist records 1990
[publié le 29 décembre 2025]



God est partout et nulle part mais il était là quatre ans plus tôt, ça c’est certain. C’était à l’occasion de The Anatomy Of Addiction, le quatrième et dernier album parce qu’il faut bien commencer par un bout alors pourquoi pas par la fin. En toute logique, on repart par le début. 1990, année de naissance discographique du groupe de Kevin Martin avec deux disques. Le premier s’appelle Breach Birth. Trois titres produits par Justin K. Broadrick et Grunt Showbiz (alias Grant Cunliffe). L’orchestre démiurge ne fournit pas tous les noms pour ce premier enregistrement. Il en fournit même aucun. Mais dans ce groupe tentaculaire qui a vu passer et pas en coup de vent Dave Cochrane, Lou Ciccotelli, John Zorn, Alex Buess et Broadrick qui ne se contentera pas de produire God mais d’y jouer de la guitare sur les disques suivants, il faut s’attendre à tout et surtout au meilleur. Meat Head, titre phare de plus de huit minutes, établit les fondations de God. Et elles sont orgiaques. Ouverture cuivrée qui annonce le déluge et la folie qui suinte. Matraquage rythmique. Grosse basse dans les gencives. Guitares qui brûlent. Transe monstrueuse en route et c’est pavé de mauvaises intentions qui vous emmèneront lécher les flammes d’un noise-free-rock-indus inédit que Kevin Martin porte magnifiquement de sa voix rauque et allumée. Sur l’autre face, deux courts morceaux, Swine Fever et Crash Victim ou quand God passe en mode punk avec toujours le même souci de la démesure, de la folie et de la densité mais condensé en deux minutes. Intense.

:: download Breach Birth 12''

info : 45 rpm. Produced by Grunt Showbiz and Justin K. Broadrick. Engineered by Step Parikian.





La deuxième sortie est un single publié en décembre 90 si on en croit le flyer accompagnant le disque. Un bout de papier édité par le label londonien Clawfist records à propos de son Singles Club dont le premier de la série remonte à août 90 avec le split Walking Seeds/Bevis Frond. Celui de God et Terminal Cheesecake est coincé entre ceux des Mekons/The Ex et That Petrol Emotion/Membranes. Le but était simple. Chaque groupe reprenait un titre du groupe de l’autre coté de la face. Cela devait être un inédit et le rester (j’ai pas été vérifié si ça été respecté pour les 28 singles sortis jusqu’en 1995), tirage limité à 1400 exemplaires. A l’époque, c’était rien comme tirage. Maintenant, c’est considéré comme un disque d’or pour n’importe quel groupe indé/DIY/noise/punk. God reprend Car First, extrait du premier album de Terminal Cheesecake. Cinq minutes pour avoir peur la nuit. Et le jour aussi. Climat flippant à volonté trituré dans tous les sens. Terminal Cheesecake n’a pas eu besoin de chercher bien loin pour reprendre un morceau de God puisque God n’avait sorti qu’un disque. C’est donc Meathead qui a les honneurs de se voir revisiter pendant un peu moins de huit minutes dans une veine psyché-noise frappé du bulbe que Terminal Cheesecake affectionnait tant. Un grand split de malades. Le reste est histoire et vous la connaissez déjà.

:: download Clawfist Singles Club #5 7''

info : 45 rpm. The Clawfist Singles Club is now taking subscriptions. Starting August - 1 7'' Single per Month. Ltd to 1400 only copies of each. The tracks are Exclusive to the label. Each band concerned covering the others song. This is only the beginning.

 
Polliné
Parallel To Canvas - CD
Boxcar records 2000
[publié le 14 décembre 2025]



Malgré les apparences, Polliné n’était pas francophone mais bien un groupe américain originaire de Gainesville, Floride. Un seul disque à leur actif en 2000, Parallel Canvas sur Boxcar records. Six titres pour plus d’une demi-heure. Et puis la clef sous la porte. Même les quatre membres du groupe n’ont jamais fait parler d’eux ensuite sauf si des groupes très obscurs comme Tadpole Fad, Heavy On The Ish ou Hydra The Sea Serpent vous sont familiers. Polliné avait bien sorti l’année précédente Special Feedback, trois titres en forme de CD-r (qui s’écoutent d’ailleurs par ici) mais l’unique, l’officiel, c’est Parallel Canvas qui sonne bien mieux. Six titres finement noise dans un spectre musical allant de Sonic Youth à June Of 44 ou leurs compagnons de label Versailles. La part belle aux guitares au nombre de deux, aux compos déliées comme Iridescent et l’instrumental Pretty Fuzzy Tasty Hazy qui tournent et retournent plus ou moins autour des sept minutes. De longs développements subtils, sur la retenue, d’enchevêtrements de lignes de guitares tissant une toile mélodique ambitieuse et à tiroirs. Avec également des coups de sang, des fulgurances, des déraillements (le tordu et également instrumental Anther To Stigma) mais chez Polliné, ça chante aussi. Les deux guitaristes Terry Adams et Rocky Bazemore avaient de beaux brins de voix qui mettaient de l’intensité sans force sur les cordes, une agitation permanente à l’image de ces morceaux qui n’avaient pas peur de s’emballer (Silver Flake Spray Paint, Alien In A Pod). Polliné avait la classe et il n’est jamais trop tard pour leur accorder un soupçon d’attention qu’il n’a jamais eu de son vivant.

:: download Polliné CD

info : Polliné is: Rocky Bazemore - guitar, vocals. Terry Adams - guitar, vocals. Vonne Smith - bass guitar, flute. Hank McAfee - drum kit. All songs recorded, mixed and mastered at Dungeon Studios during February and March 2000 by Jeremy Dubois and assisted by Joe Williams. Live photography by Wendi Norris. All other photographs, paintings, layout and design by Polliné.



 
The Vets
s/t - CD
Modern Radio records 2001
Ad Infinitum - CD
Modern Radio records 2004
[publié le 23 novembre 2025]



The Vets, trio américain largement passé inaperçu au début des années 2000. On retrouve pourtant dans ce groupe un guitariste qui a évolué ensuite dans un groupe dont le retentissement a été bien plus grand, les géniaux The Stnnng. Son nom, Adam Burt. Avec son compère Andy Larson lui aussi à la guitare et avec qui il avait déjà joué au sein de The Early Americans, The Vets formait une paire redoutable pour un groupe de guitaristes sans bassiste donc mais avec un batteur, Adam Patterson qui jouait à la même époque avec The Hope Conspiracy. Un premier album self-titled en 2001 sur le label de Mineapolis Modern Radio pour montrer tout l’étalage de leur classe, de leurs riffs aussi finement ciselés qu’incisifs se mouvant dans des compos déliées, subtilement agencées, tour à tour nerveuses ou plus délicates, surtout quand Larson se met à chanter. Une aura mélodique qui vient contrebalancer des attaques plus frontales, entre limpidité et complexité et tout un tas de possibilités entre les deux que The Vets manipule avec tact, jonglant dans des eaux noise-rock, pop, math-rock, free ou emo que les dix minutes finales de Paper résument parfaitement. Un album prometteur et le meilleur reste à venir.

:: download s/t CD

info : The Vets are: Adam Burt, Andy Larson, Adam Patterson. Recorded by Greg Norman in 13 hours on a hot June, 2001 afternoon / evening at Studio Greg Studios 2 in Chicago, IL. Mixed about a month later at the same location by Greg, Andy, and Brooce. Mastered in Ventura, CA by John Golden. Cover photography: Nate Nelson. Back photography: Cory Carlson. Live photography: Gabe Shapiro. Artwork assistance: Barrett Haroldson.





Le meilleur s’appelle Ad Infinitum. Un second album paru trois ans plus tard, toujours sur Modern Radio. Le batteur a changé. C’est désormais Ryan Parsons mais The Vets conserve l’approche riche et bigarrée de son premier album tout en le faisant simplement mieux. Les guitares sonnent de plus belle façon, vibrent intensément, gagnent en épaisseur, elles sont inspirées, les idées fusent, les morceaux décollent, s’illuminent dans des développement souvent longs mais jamais inutiles et les cinquante minutes pour sept morceaux de Ad Infinitum sont juste hypnotisantes. La chronique de 2004 citait Shipping News ou Rockets Red Glare. On aurait pu ajouter aussi Unwoud ou Risk Relay, tous ces groupes à guitare qui mettent aussi beaucoup d’émotions et de profondeur dans leur jeu et Ad Infinitum en regorge. De grandes et magnifiques joutes électriques avec toujours les interventions mélodiques du chant mais aussi de titres plus ouvertement noise et ravageur à l’instar de Raging Scathe ou les huit minutes du titre éponyme plus expérimental avec le batteur qui sort un saxo alto alors que le long The Great Indoors est une grande aventure noise, free, débridée, pleine de finesses et d’échardes. The Vets s’arrête après Ad Infinitum mais en deux albums, le trio a laissé une belle trace qu’il est bon de remonter à la surface.

:: download ad infinitum CD

info : CD card cover. Vets are: Adam Burt (guitars), Andy Larson (guitars & vocals), Ryan Parsons (drums & Alto saxophone). This recording was put to tape January 2004 at Analog Electric studio. Recording and mastering: Brooce Templeton. Artwork: Scott Brown. Pete Michalek: designing the disc.

 
Five Dollar Priest
Eyes Injected With Love - LP
Bang records 2014
[publié le 10 novembre 2025]



Eyes Injected With Love, troisième et ultime album des New-Yorkais de Five Dollar Priest. Ben Burt a définitivement pris la place de Bob Bert derrière la batterie, tout comme Sean Mackowiak, alias Grasshopper, a remplacé à la guitare (tout en soufflant dans un saxo soprano mais pas les deux en même temps) Norman Westberg présent seulement sur deux titres, The Sea Is Exploding et le morceau éponyme. George Porfiris a laissé sa basse à Gaines Legare. Christina Campanella ne s’occupe plus des backing vocals mais uniquement des claviers et Patrick Holmes continue à la clarinette pendant que le maître de cérémonie, Ron Ward, est derrière le micro pour l’entourer de tension et de passion. Parce que c’est tout ce dont il s’agit avec Five Dollar Priest. D’intensité, de fureur sous contrôle, de chaleur rock’n’rollesque, de ferveur et de sensualité à fleur de peau qui n’a pas besoin de grosses étincelles pour s’embraser. Et toujours ce feeling jazzy avec la clarinette omniprésente tout en restant pondérée, des embardées chargées en orages noirs et tumultueux, une densité noise, haletante et des structures de plus en plus travaillées, sinueuses, accidentées qui secouent dans tous les sens, assurant pourtant un groove inarrêtable et une effervescence enveloppante, poignante, tonitruante. Après Jazz Salt et un premier album self-titled, Five Dollar Priest concluait en beauté sa carrière avec Eyes Injected With Love de la part d’un groupe qui en aura beaucoup manqué, d’amour et d’une reconnaissance bien plus conséquente.

:: download Eyes Injected With Love LP

info : Benjamin Burt - Drums, Percussion, Christina Campanella - Keyboards, Grasshopper - Guitar, Soprano Saxophone, Patrick "Creep Tangy" Holmes - Clarinet, Gaines Legare - Bass, Ron Ward - Vocals. Additional guitars by Norman Westberg on tracks 1 and 8. All songs written and produced by Ron Ward and Five Dollar Priest. Overboard words by Jon Taylor. Mixed, engineered, and produced by Matthew Cullin. Mastered by Scott Craggs. Recorded at Old Soul Studios, Catskill, NY and New York HED, NY NY. Cover design by Mary Hattman. Photography by Larry 7.

 
Five Dollar Priest
Jazz Salt - LP
Bang records 2011
[publié le 02 novembre 2025]



Trois ans après la première salve, Five Dollar Priest sort un album avec vue sur l’univers. Le personnel n’a pas changé, excepté pour le poste du batteur, contrairement à ce qui avait été dit à l’époque. Bob Bert est sur le départ. Il est crédité à la musique mais c’est aussi Benjamin Burt qui bat une partie de la mesure et figure sur la photo de famille. James Chance est encore dans les parages à danser sur des claviers. Et l’ombre de Jon Spencer et son Blues Explosion plane au-dessus de Jazz Salt avec le chant de Ron Ward et les déhanchements sulfureux de rock’n’roll que cet orchestre new-yorkais dégage à chaque saillie. Elles ne sont qu’au nombre de sept mais elles sont endurantes, prennent leur temps pour vous faire transpirer, écumer et vous hypnotiser. Five Dollar Priest rajoute une dimension noise et tripante comme sur le haletant Permanant Fix et un feeling jazzy avec la clarinette de Patrick Holmes et le swing ravageur de certains passages offrant un album riche, singulier, éclatant confirmant tout l’allant de ce groupe resté hélas confidentiel.

:: download Jazz Salt LP

info : Musicians: Ron Ward: vocal, Norman Westberg: guitar, George Porfiris: bass, Patrick Holmes: clarinet, Ben Bert: drums, Grasshopper: guitar and noise. Additional players: James Chance: keyboards, Miss Tami Lynn: backing vocals, Xtina Campanella: backing vocals, Garo Yellin: cello. Recorded and Engineered by: Matt Verta-ray and Ivan Julian at NY Hed Studios, NYC. Produced by: Matt Vera-ray, Ivan Julian and Ron Ward. Mstered by: Ivan Julian. Artwork: Front cover photo: Alex Williams. Back Cover photo: Ollie. Inner photos: Violetta Alvarez. Layout/graphics: Steven Fujita.



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