Dernières chroniques | Last reviews
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Heet Deth
Bad Reading
 
publié le 01 avril 2025 publié le 31 mars 2025
Bar-B-Q Killers
Part 1: The Last Shit 7’’
Yellfire
Dear Gods
publié le 28 mars 2025 publié le 26 mars 2025
Trigger Cut
A History Of Junk
Wren
Black Rain Falls
publié le 24 mars 2025 publié le 19 mars 2025
Spectres
Am-Dram
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publié le 18 mars 2025 publié le 13 mars 2025
Ditz
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Joeyfat
The House Of The Fat /
The Unwilling Astronaut
publié le 10 mars 2025 publié le 09 mars 2025
Tom Bodlin
Horreur Sympathique
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publié le 07 mars 2025 publié le 06 mars 2025
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Pneu
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Deathly Silence
publié le 26 février 2025 publié le 25 février 2025
Strangelight
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Toru
Velours Dévorant
publié le 20 février 2025 publié le 19 février 2025
Denude
A Murmuration Of Capitalist Bees
Ritual Error
Dial In The Ghost
publié le 17 février 2025 publié le 16 février 2025
Haunted Horses
Dweller
Straw Man Army
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The Art of Self-Defense
Fouler / Summit
Fouler est un groupe néo-zélandais (Wellington) qui publie six titres sous le nom de Summit, un an seulement après un premier album qui n'avait eu le droit également qu'aux affres du numérique. Par contre, Fouler passe un cap, se tend, prend du volume et des muscles et c'est tout leur indie-rock teinté de slowcore qui devient ainsi plus noise, plus intense, plus beau. C'est même carrément la fête sur Chain Tan, longue secousse de cinq minutes qui suinte l'urgence et la frustration. Dans le même genre fracassant, Please End est également très bon. Les quatre autres morceaux sont plus secs et mesurés, voir mélancoliques mais la tension est sous-jacente. Fouler reste sur le nerf, noisy, trépidant (Aegis) égrenant des mélodies douces-amères capables d'implosions belle à entendre. Fouler avance sur le bon chemin.
[publié le 04 avril 2025]

Pliers / Crowd Is Untruth
Second EP pour Pliers, trio de Portland, Crowd Is Untruth ne développe que trois titres mais ils confirment tout le bien qu'on pensait de ce groupe sur la seule foi de Ugly Spirit. On pourrait même dire que deux titres puisque le premier, Ersatz Coda, est du domaine de l'interlude sentant bon la fête foraine. Mais les deux suivants, Another Grey World et Trinket Keeper, fument le post-hardcore avec des effluves d'Unwound que je n'avais pas ressenti sur Ugly Spirit, un mélange enivrant de fermeté et d'émotions, une texture dense et hypnotisante, deux compos fabuleuses qui placent directement Pliers en haut de la liste des groupes à suivre absolument.
[publié le 29 mars 2025]

Frana / Swamped
Après deux albums et deux EPs physiquement tangibles, Frana sort un nouvel enregistrement uniquement numérique. Les temps sont durs. Cinq ans que le groupe italien (Milan) n'avait pas donné de nouvelles. Autant d'années qui n'ont pas de prise sur leur musique. Swamped affiche seulement six titres mais Frana continue d'offrir un noise-rock alerte, mélodique aux frontières de l'indie-rock avec deux guitares tissant des parties fines et enlevées qui font les morceaux fortement séduisants (Dust Bunnies, Ferns With Benefits, Decent Dogs) et un Scorch Mark plus surprenant pour terminer dans une veine planante sans batterie ou guitare mais avec claviers, chant et quelques effets pour perdre contact avec la réalité. Si vous aimez tout ce qui tourne autour de Unwound, Ventura ou Shipping News, faites un tour du coté de chez Frana.
[publié le 27 mars 2025]

Slightly Dishevelled / Dirty Dishes And The West Wing
L'Irlande a le vent en poupe ces derniers temps en matière de noise. Avec Slightly Dishevelled, on tient un rejeton qui vaut le détour et sort du lot. Dirty Dishes And The West Wing est leur premier album uniquement dispo en cassette et s'il y a à boire et à manger, vous en ressortirez repu dans tous les cas. Le quintet de Dublin s'en donne à coeur joie dans la débauche sonique. De brefs interludes descendant jusqu'à quinze secondes se contentant d'une simple sirène hurlante qui roule à toute allure (Nenagh, Nenagh) pour surcharger les sens. Une très longue compo de plus de douze minutes (Passing) où il ne se passe pas grand chose et que vous pouvez zapper. Une reprise d'un fameux morceau traditionnel irlandais popularisé par The Pogues (Waxie's Dargle). Et neuf autres titres (sur 14) affichant un visage tendu, virevoltant, urgent avec un Smokey Bacon bien barré au milieu, un noise-punk éclaté, trépidant, extraverti à l'instar de son chanteur, enthousiaste, qui met de réelles bonnes claques comme Fairly Regal ou Bank Account et une touche psyché pour conclure avec Mezzanine Mind. Un truc assez inclassable au final et plein de vie qui inflige une bonne grosse dose de fraîcheur à vos tympans toujours en recherche de bruits nouveaux.
[publié le 21 mars 2025]

Weird Machine / Normal Music II
Second EP pour le trio de Boston et ça s'annonce de mieux en mieux alors que le début était déjà vachement bien. On touche du doigt crochu le noise-rock dans ce qu'il a de meilleur. Fort en gueule et durement poignant (le monstrueux Golden Age), anguleux, abrasif, tortueux juste ce qu'il faut avec la section rythmique qui tabasse avec souplesse et mesure, un souffle de rock à la Metz sur Desk Job et des compos à se damner et se pâmer de plaisir comme Complainer qui s'écoute en boucle. Weird Machine, retenez bien ce nom.
[publié le 16 mars 2025]

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The Art of Losing (+)

Bhava
Double Jump Carpiato - CD
Valvolare/Bloody Sound Fucktory/Escape From Today/Lemming records 2009
[publié le 13 avril 2025]



Bhava était parti pour tout casser. Tout s’est arrêté après Double Jump Carpiato, un double saut carpé de huit titres en un quart d’heure qui a vu ensuite le groupe italien se rétamer la tronche et qui n’a jamais refait parler de lui ensuite. Un unique enregistrement en forme de magnifique acrobatie noise-punk furibarde. Une guitare particulièrement effilée et rapide, une rythmique qui vole dans tous les sens en prenant le temps d’asséner de bonnes claques, un chanteur énervé, de l’urgence, de l’intensité, des accélérations, des convulsions, des arrêts brusques avant de porter le coup fatal et une belle trompette pour terminer sur Limpero Delle Vacche Di Bhava. Bhava avait tout pour plaire. Ne reste que ce modeste CD chauffé à blanc sorti par quatre labels de ce coté de l’Atlantique et en version rouge mais sans l'extincteur de l’autre coté de l’océan par Radio Is Down records dont le portrait avait été aussi tiré dans la chronique seize ans plus tôt.

:: download Bhava CD

info: Alessandro : drums. Manuel : bass. Lorenzo : guitar. Raffaele : vox. Special Guest : Davide Uncini : tromba - limpero delle vacche di bhava. Recorded 24 tracks MCI by : Manuel Volpe e Massimiliano Moccia @Red House Recordings, Senigallia - Ancona - Italy. Mixed by : Manuel Volpe e Bhava. Mastered by : Maurizio Giannoti @New Mastering Milano - Italy. Artwork by : Refo Torpedo from Bloody Sound Fucktory.

 
Condominium
Warm Home - LP
Condominium records 2011
[publié le 30 mars 2025]



En plus des six singles, Condominium a sorti un album, un seul, qui est à peine plus long qu’un single. Sept titres pour vingt grosses minutes. C’est le premier disque du groupe de St Paul en formation trio après le départ de la bassiste Kim, un instrument repris par Matt Castore qui ne faisait que hurler jusque là et qui, comme à chaque fois, ne laisse à personne d’autres le soin d’enregistrer les chansons de son propre groupe. Warm Home parce que Condominium se sent bien chez lui à continuer de s’amuser à bricoler des punk songs tour à tour féroces et foudroyantes sans prise de tête ou échafauder des plans plus tarabiscotés sur les cinq minutes de Under Glass ou sur An Arbritary Choice Between Infinite Coexisting Realities qui tape dans le domaine du free-noise anarchique avec une fin agressive et plus carrée qui fait du bien. Ce qui n’est pas le cas de l’instrumental Why Be Something That You’re Not?, morceau bouche-trou mais révélateur d’un groupe qui s’était affranchi des codes punk de leurs débuts. C’est tout de même quand Condominium se concentre sur de courtes décharges noise-punk qu’il reste le plus attractif. Warm Home en comporte une petite poignée, ce qui aurait été largement suffisant pour publier un très bon single mais c’est un album, jouissif et imparfait, et il est à prendre tel quel.

:: download Warm Home LP

info : 45 rpm, 1 insert. Condominiums are Matt, Joe, Brad. Extra percussion and backup vocals by Angie. Recorded by Matt at A Harder Commune Studio, April 2011. Mastered by Old Colony Mastering. Live photo by Craig Kamrath.

 
Condominium
Gag - 7''
Deer Healer records 2010
Carl - 7''
Sub Pop records 2013
Thug - 7''
Condominium records 2014
[publié le 23 mars 2025]



Quatrième single de Condominium et le dernier en formation quatuor avant le départ de la bassiste Kim. Il a pour nom Gag et cela n’a rien à voir avec la pochette qu’on appellera pudiquement une performance. Par contre, la musique de Condominium ne fait toujours pas rire. Le groupe de St Paul nous avait laissé sur une très bonne impression l’année précédente avec Barricade. Il revient en 2010 armé d’intentions aussi belliqueuses que larvées. Quand Condominium n’est pas frontal, il n’en est que meilleur. Et qui aurait pensé après le premier single qui alignait quatre titres en quasi autant de minutes que ce groupe allait sortir une compo de plus de sept minutes deux ans plus tard ? C’est le délire de Gag et c’est un grand moment de passion primaire, une longue montée ne s’embarrassant pas de superflu, qui avance méthodiquement, cogne avec amour et délivre son fiel dans une simplicité prenante. Sur la face B, si Condominium semble vouloir se racheter de quelques mauvaises actions avec Redemption Song, ce n’est sûrement pas de lorgner chez quelques bons groupes sauvages et hirsutes de Amphetamine Reptile avec un titre qui secoue bien le cocotier noise-rock. Quant à The Entire Human Body, c’est un instrumental ressemblant à une descente de trip avec une mélodie psychédéliquement malade et plein de bruits étranges. Condominium est décidément plein de surprises sur ce single loin des standards du début.

:: download Gag 7''

info : 33 rmp, 1 insert with lyrics. Recorded by Matt at A Harder Commune Studios May 2009. Condominium are Brad, Kim, Joe, Matt.





Après un album dont on reparlera plus tard, Condominium désormais en trio refait son apparition avec un cinquième single en 2013 chez Sub Pop. Rien que ça. Après des sorties à l’arrache sur leur propre structure et autres labels DIY miséreux, c’est une belle promotion. Qui ne fera rien de plus pour leur gloire. Faut pas déconner non plus. Pouilleux un jour, vilain petit canard pour la vie. Ce single trois titres a pourtant de quoi en mettre plein la tronche. Tout d’abord avec Show Them et Eating The Universe qui font songer à une version plus farouche de Pissed Jeans, c’est à dire un rustre moment de rock’n’roll noise ne faisant pas de quartier. Jouissif. Et puis avec Carl, la face B qui a donné son nom à ce single. Le chanteur-bassiste Matt Castore en a bouffé de ce rongeur et avec les poils pour donner ce grain enroué inimitable et menaçant. Et comme Carl fricote de travers, soupèse la tension, se cabre, avance à une cadence plus tempéré incitant à la méfiance afin de mieux libérer toute la frustration qui le travaille, Carl est tout simplement un des meilleurs morceaux de leur répertoire. Passé et à venir.

:: download Carl 7''

info : 45 rpm. Condominium are Brad, Joe, Matt. Engineered by Matt, January 2013 at A Harder Commune Studio.





Thug paraît en 2014. C’est le sixième single et le dernier. Le batteur est parti vivre à New York. On retrouve trace d’ultimes concerts en 2017. Le groupe n’a jamais officiellement splitté mais n’a pas donné signe de vie depuis. Après Sub Pop, retour à la maison sur leur propre label qui a le même nom que le groupe pour la référence Condo-05. Trois titres qui laissent des regrets car le trio semblait maîtriser de mieux en mieux son sujet. Entre leur approche punk-noise plus frontale et ce désir de brouiller les pistes et un peu les structures, Thug, Limits Of Awareness et encore plus Perfect Gift sur la face B sont trois belles balles fumantes, un mélange idéal de nuisances et de jubilation primaire, de matraquage et de tortuosité.

:: download Thug 7''

info : 45 rpm with lyrics. Condominium are Brad, Joe, Matt. Engineered by Matt at A Harder Commune Studio, March 2014.

 
Condominium
Hello Tomorrow - 7''
Condominium records 2008
Pupils - 7''
Condominium records 2008
Barricade - 7''
Fashionable Idiots records 2009
[publié le 16 mars 2025]



Condominium, un groupe de St Paul, Minnesota, un album au compteur et surtout spécialiste du format single. Il en compte six. On débute par les trois premiers. On oublie trop souvent que Condominium a commencé en tant que quatuor avec Matthew Castore (chant), Brad Stiffler (guitare), Joe Boyd-Brent (batterie) et une certaine Kim à la basse qu’elle délaissera au bout du quatrième single. C’est Castore (qui à la base du groupe) qui cumulera alors les postes de bassiste et de chanteur. Hello Tomorrow est le nom de leur premier single en 2008. Quatre titres qui ne sont pas les meilleurs de leur répertoire mais pour ce groupe qui venait de se former à peine un an auparavant, l’urgence a toujours été de mise alors pas de perte de temps, il faut bien commencer un jour, on peaufinera plus tard. Quatre titres entre 90 et 120 secondes d’un hardcore-noise crapouilleux et primaire, entre Black Flag et les énergumènes d’Amphetamine Reptile résidant à quelques encablures de St Paul avec ce qu’il faut de dissonances et de larsens à l’instar de Elevators ou la fin de Let’s Die pour vriller les oreilles et se dire que le meilleur est à venir.

:: download hello tomorrow 7''

info : 45 rpm, 1 insert with lyrics. Condominium is Brad, Joe, Kim and Matt. Recorded October 2007 by Matt at So Mournful Studios. As if you could kill time without injuring eternity.





La même année, en 2008, Condominium enchaîne avec Pupils. C’est le nom de la face A, le titre principal et on sent déjà chez Condominium la volonté de tordre le cou à des structures trop rectilignes, de rajouter de l’intensité et de l’abrasion sans que cela passe par la rapidité du rythme, aller voir si au-delà des trois minutes s’il existe une vie pour le punk qui sommeille en eux et se rapproche ainsi d’un Hammerhead première période. C’est leur premier bon morceau. Face B, On/Off et Displacement reviennent aux fondamentaux. Avec hargne et panache et une couche de puissance supplémentaire par rapport à Hello Tomorrow et d’un bon gros bordel en plein milieu de Displacement. Tout ça est bon signe.

:: download pupils 7''

info : 45 rpm, 1 insert with lyrics. Condominium are Matt, Kim, Brad, Joe. Recorded by Matt at So Mournful Studios June 2008.





L’année suivante, Condominium publie Barricade. La basse de Kim en intro commence à prendre du nerf et plus de place montrant la voie à une compo qui n’a plus peur de s’étendre. Et ça sera pareil pour la face B Big Plans qui titille les cinq minutes. Le quatuor n’hésite pas à développer ses idées, se faire un brin plus tortueux, réfléchir avant de frapper pour que ça soit plus efficace, voir carrément ralentir sévèrement la cadence sur Big Plans donnant dans la ballade instrumentale virile. L’influence de certains groupes de chez Amrep se fait de plus en plus sentir et ça, c’est vraiment un signe fort.

:: download barricade 7''

info :
45 rpm, 1 insert with lyrics. Condominium are Brad, Joe, Kim, Matt. Recorded May 2009 at A Harder Commune Studios with Matt.



 
The God Machine
One Last Laugh In A Place Of Dying... - CD
Fiction records 1994
[publié le 02 mars 2025]



Le blanc du deuil. Une pochette d’un dépouillement exemplaire. Et ces tristes et sobres mots au verso, Dedicated To Jimmy Fernandez et à l’intérieur du CD, For Our Friend Jimmy. Jimmy Fernandez, bassiste de The God Machine, mort à 29 ans alors que le trio portait la touche finale à son deuxième album One Last Laugh In A Place Of Dying…. Qui ne se serait sans doute pas appelé ainsi sans ce funeste évènement. Il a été dit que les deux membres restants, Robin Proper-Sheppard (guitare, chant) et Ron Austin (batterie) sous le choc du décès de leur ami ont laissé les morceaux en l’état, aucune modification supplémentaire n’a été apporté et les titres utilisés pour les sessions de travail pendant l’enregistrement sont restés ainsi. The Devil Song, The Life Song, The Train Song, The Sunday Song, etc. Est-ce pour cette raison que cet album sonne plus brut (toutes proportions gardées), avec moins d’arrangements ou de samples comme sur Scenes From The Second Storey ou cela n’aurait rien changé ? Toujours est-il que One Last Laugh In A Place Of Dying consacre The God Machine comme un formidable groupe à la qualité d’écriture hors-norme. Encore plus d’une heure de musique, quatorze compos et pas une seule seconde à jeter. Des riffs qui marquent au fer rouge (The Tremolo Song, Mama, Alone, The Love Song, Painless) sur un disque aux effluves générales plus dures et rock à l’instar de Evol qui est le morceau le plus abrupt et noise de leur répertoire. Dans un monde parfait, ces morceaux auraient dû être mondialement connus. Les mélodies coulent de source. Les compos aussi longues soient elles se déroulent sans accro et sans temps mort. Et la subtilité n’a pas quitté The God Machine, tout comme cette profonde mélancolie, cette sourde tension qui rend la musique encore plus belle et prenante. Et les violons présents sur In Bad Dreams et The Hunter, les samples se mélangeant à la fin de The Devil Song, la guitare acoustique sur The Flower Song et la classe de ces morceaux qui n’avaient pas besoin d’ajouts font dire que cet album était le produit final que The God Machine souhaitait et que la mort subite de Fernandez n’a rien changé. Comme pour Scenes From The Second Storey, ce second album vient d’être réédité en vinyle et en a profité pour se refaire un relifting sonore. Aucune idée comme ces rééditions sonnent mais si vous voulez l’original, ces deux albums incontournables sont là pour vous. Après The God Machine, Robin Proper-Sheppard a crée Sophia (toujours actif) alors que Ron Austin, après près de trente ans d’arrêt de toutes activités musicales, a retrouvé le chemin des studios avec Mercylane.

:: download one last laugh in a place of dying CD

info : Produced by The God Machine, engineered by Kenny Jones, recorded at Blackwing Studios and Matrix Studios. Strings for In Bad Dreams and The Hunter arranged by Robin Proper-Sheppard and Nick Ingam, performed by Peter Lale, Martin Loveday, Perry Montague-Mason and Gavyn Wright. Thanks to all those who still believe. Dedicated To Jimmy Fernandez.



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