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| The
Art of Self-Defense |
| Ersatz
/ It Will Be A Good Day |
On
a failli rater les cinq nouveaux titres publiés en janvier
dernier du groupe russe dont la traduction du nom et du EP a été
privilégiée plutôt que le cyrillique trop compliqué
pour nos claviers latins. Ersatz, un groupe de Moscou qui avait fait
forte impression en 2023.
C'est toujours le cas. Un noise-rock puissant et écorché.
Un son de malade. Des compos fulgurantes et poignantes. Qui explosent
littéralement à la tronche ou se diluent lentement comme
un poison dramatique dans des structures plus sinueuses à la
tension larvée et une urgence au bord des lèvres. Ersatz,
c'est pas de la contrefaçon mais du brut et du pur groupe intense
et saisissant.
[publié le 16 novembre 2025]
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| Modern
Jazz War / Holes In Modernity |
Modern
Jazz War. Tout un programme. Avec un tel nom, il faut s'attendre à
tout. Surtout de la part d'un groupe japonais (Tokyo). Les fans de
jazz peuvent déjà commencer par passer leur chemin.
Ça, c'est réglé. Par contre, si vous aimez les
déclarations de guerre fortement bruyantes et dissonantes style
Sonic Youth mais encore plus noise, vous pouvez commencer à
vous intéresser. Les sept minutes de Lost In Static
sont une très belle entrée en matière dans le
monde de Modern Jazz War où les guitares arrosent joyeusement
et copieusement les tympans en tapissant un arrière fond plus
ou moins mélodique. Sept morceaux (dont trois interludes pour
encore plus vriller les oreilles) possédant une assise consistante,
séduisants malgré le niveau élevé du bruit
à l'instar de C2 (Scared To Name In Me) et Bleeding
For Nothing alors que le titre éponyme opte pour une voie
expérimentale et chaotique qui va en faire saigner du nez plus
d'un. Affaire à suivre.
[publié le 07 novembre 2025]
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| Shishu
/ s/t |
Shishu,
un groupe qui traîne ses morpions depuis pas mal d'années
à Cardiff et qui se fend enfin d'un enregistrement digne de
ce nom même si ce n'est qu'une modeste cassette sur Brainrotter
records, même si pour les mélomanes avertis que vous
êtes, cet enregistrement ne sera qu'un ramassis de saloperies
inaudibles. C'est vrai, Shishu nique les tympans. Les larsens sont
offerts généreusement. Et si le premier titre Zero
Days Since Injury, du haut de ses cinq minutes, peut faire croire
que Shishu la joue scum rock façon Brainbombs, c'est pour mieux
ensuite sauter à la gorge avec des morceaux brefs, sales, très
sales, couleur charbon, hargneux comme un pitbull, du Brainbombs explosé
et en accéléré, du hardcore-punk très
noise, dépravé et pouilleux s'achevant d'ailleurs par
Scum Head. Tout est dit ou plutôt craché, vomi,
projeté à notre pauvre petit tronche qui ne demandait
pas autant de bonheur.
[publié le 27 octobre 2025]
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| Tone
/ Mechanisms |
Tone
est toujours là. En toute discrétion, on est même
surpris qu'il existe encore et ça fait 34 ans que ça
dure. Un groupe de Washington DC qui a sorti ses premiers albums sur
Dischord records mais qui ne sonnaient pas comme des albums de chez
Dischord. Qui en a publié un en 2006 sur Neurot records (Solidarity)
mais qui ne sonnait pas comme un album de Neurot. Puis Tone a commencé
à espacer de plus en plus ses sorties et là, ça
faisait neuf ans que Tone était en hibernation, depuis Antares.
Mais Tone revient, immuable, sauf dans la formation. Seuls Norm Veenstra
(guitare) et Gregg Hudson (batterie), les deux membres fondateurs,
sont fidèles au poste et pour le reste, le quintet qui est
monté jusqu'à huit membres dans son histoire délivre
des instrumentaux toujours aussi longs et travaillés, un post-rock
qui pourrait apparaître anachronique mais dans les mains de
Tone, c'est une nouvelle fois majestueux. Grandiose aussi, précieux
parfois, mélodique à fond voir symphonique et épique
mais sobre et tout simplement beau et touchant également. Il
faut compter aussi sur l'intensité et de la nervosité
à l'instar de UnionX qui ouvre Mechanisms et
tout un tas de passages qui remuent de l'intérieur. Les trois
guitaristes sont des orfèvres. Les multiples entrelacs, les
ouvertures lumineuses, les crescendo crépitants, les arpèges
mélancoliques, les mélodies brillantes Tone n'a pas
perdu la recette, vit dans son monde et nous fait le plaisir de parfois
nous l'ouvrir comme une fenêtre sur un autre temps. Immortel
Tone.
[publié le 23 octobre 2025]
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| Fat
Randy / EP (Extra Extended Version) |
Fat
Randy se déclare le Boston's worst noise-rock band.
Des débuts qui remontent aux alentours de 2016 et on ne peut
pas leur donner raison. On ne leur donne pas complètement tort
non plus. Surtout que ce que Fat Randy proposait n'était pas
foncièrement noise-rock. Mais depuis le EP Hard Randy: Still
Fat l'année dernière, quelque chose a changé
dans le ciel de Fat Randy. Et noise-rock, le quatuor de Boston l'est
assurément devenu. Dernier né de leur esprit agité,
un EP avec deux titres phares, Dry Mouth et Ugolino.
Deux morceaux tendus, incisifs, orageux qui sont juste parfaits et
totalement prenants. Fat Randy n'a pas pu s'empêcher de glisser
un interlude débile comme il chérissait dans le passé
avant de remettre les deux principaux titres en version live (et c'est
toujours aussi mordant) ainsi que Muskrat extrait de Hard
Randy: Still Fat. Que Fat Randy continue ainsi et il va devenir
le best noise-rock de Boston.
[publié le 12 octobre 2025]
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| The
Art of Losing (+) |
Five
Dollar Priest
Eyes Injected With Love - LP
Bang records 2014
[publié
le 10 novembre 2025]
 
Eyes Injected With Love, troisième et
ultime album des New-Yorkais de Five Dollar Priest. Ben Burt a définitivement
pris la place de Bob Bert derrière la batterie, tout comme
Sean Mackowiak, alias Grasshopper, a remplacé à la guitare
(tout en soufflant dans un saxo soprano mais pas les deux en même
temps) Norman Westberg présent seulement sur deux titres, The
Sea Is Exploding et le morceau éponyme. George Porfiris
a laissé sa basse à Gaines Legare. Christina Campanella
ne soccupe plus des backing vocals mais uniquement des claviers
et Patrick Holmes continue à la clarinette pendant que le maître
de cérémonie, Ron Ward, est derrière le micro
pour lentourer de tension et de passion. Parce que cest
tout ce dont il sagit avec Five Dollar Priest. Dintensité,
de fureur sous contrôle, de chaleur rocknrollesque,
de ferveur et de sensualité à fleur de peau qui na
pas besoin de grosses étincelles pour sembraser. Et toujours
ce feeling jazzy avec la clarinette omniprésente tout en restant
pondérée, des embardées chargées en orages
noirs et tumultueux, une densité noise, haletante et des structures
de plus en plus travaillées, sinueuses, accidentées
qui secouent dans tous les sens, assurant pourtant un groove inarrêtable
et une effervescence enveloppante, poignante, tonitruante. Après
Jazz Salt et un premier album self-titled, Five Dollar Priest
concluait en beauté sa carrière avec Eyes Injected
With Love de la part dun groupe qui en aura beaucoup manqué,
damour et dune reconnaissance bien plus conséquente.
:: download
Eyes Injected With Love LP
info : Benjamin Burt - Drums, Percussion, Christina Campanella - Keyboards,
Grasshopper - Guitar, Soprano Saxophone, Patrick "Creep Tangy"
Holmes - Clarinet, Gaines Legare - Bass, Ron Ward - Vocals. Additional
guitars by Norman Westberg on tracks 1 and 8. All songs written and
produced by Ron Ward and Five Dollar Priest. Overboard words by Jon
Taylor. Mixed, engineered, and produced by Matthew Cullin. Mastered
by Scott Craggs. Recorded at Old Soul Studios, Catskill, NY and New
York HED, NY NY. Cover design by Mary Hattman. Photography by Larry
7.
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Five
Dollar Priest
Jazz Salt - LP
Bang records 2011
[publié
le 02 novembre 2025]
 
Trois ans après la première salve, Five
Dollar Priest sort un album avec vue sur lunivers. Le personnel
na pas changé, excepté pour le poste du batteur,
contrairement à ce qui avait été dit à
lépoque.
Bob Bert est sur le départ. Il est crédité à
la musique mais cest aussi Benjamin Burt qui bat une partie
de la mesure et figure sur la photo de famille. James Chance est encore
dans les parages à danser sur des claviers. Et lombre
de Jon Spencer et son Blues Explosion plane au-dessus de Jazz Salt
avec le chant de Ron Ward et les déhanchements sulfureux de
rocknroll que cet orchestre new-yorkais dégage
à chaque saillie. Elles ne sont quau nombre de sept mais
elles sont endurantes, prennent leur temps pour vous faire transpirer,
écumer et vous hypnotiser. Five Dollar Priest rajoute une dimension
noise et tripante comme sur le haletant Permanant Fix et un
feeling jazzy avec la clarinette de Patrick Holmes et le swing ravageur
de certains passages offrant un album riche, singulier, éclatant
confirmant tout lallant de ce groupe resté hélas
confidentiel.
:: download
Jazz Salt LP
info : Musicians: Ron Ward: vocal, Norman Westberg: guitar, George
Porfiris: bass, Patrick Holmes: clarinet, Ben Bert: drums, Grasshopper:
guitar and noise. Additional players: James Chance: keyboards, Miss
Tami Lynn: backing vocals, Xtina Campanella: backing vocals, Garo
Yellin: cello. Recorded and Engineered by: Matt Verta-ray and Ivan
Julian at NY Hed Studios, NYC. Produced by: Matt Vera-ray, Ivan Julian
and Ron Ward. Mstered by: Ivan Julian. Artwork: Front cover photo:
Alex Williams. Back Cover photo: Ollie. Inner photos: Violetta Alvarez.
Layout/graphics: Steven Fujita.
 
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Five
Dollar Priest
s/t - LP
Bang records 2008
[publié
le 26 octobre 2025]
 
Five Dollar Priest, cest le genre dincompréhension
jalonnant lhistoire du rock. Un groupe qui na jamais trouvé
sa place, son public et donc son succès (à peine destime).
Un groupe new-yorkais avec pourtant du beau monde dedans. Ron Ward
(Speedball Baby), Bob Bert (Sonic Youth, Bewitched), Norman Westberg
(Swans), George Porfiris (Heroin Sheiks) et Patrick Holmes à
la clarinette parce que Five Dollar Priest était du genre inclassable,
ceci expliquant peut-être cela mais franchement, cest
con de sarrêter à ce type de clivage. La base était
cependant bien rocknroll et sauvage à la Jon Spencer
(invité au thérémine) mais cétait
aussi noise et urbain à la new-yorkaise, jazzy, avec une touche
no-wave et pas seulement parce que James Chance figurait au rayon
des invités, un funk de blanc chaotique et incendiaire, de
la classe et du rock encore, hirsute, chaotique, chaleureux avec également
Christina Campanella, ex-acolyte de Ron Ward au sein de Speedball
Baby, aux churs. Un premier album en 2008 avec des titres de
haute volée comme l'incontournable Bobby Chen ou Ghost
Of Bob Ross, des titres beaux et désabusés pour
un groupe disparu des radars mais quil nest jamais trop
tard pour (re)découvrir.
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Five Dollar Priest LP
info : 33 rpm, gatefold sleeve. Ron Ward: vocals, percussion and
harp. Norman Westberg: guitars and noise. Bob Bert: drums and percussion.
Patrick Holmes: clarinet, squeals, etc... George Porfiris: bass guitar
and backing vocals. Additional players: James Chance: sax and keyboards.
Christina Campanella: backing vocals. Jack Martin: guitar. Matt Verta
Ray: slide guitar. Jon Spencer: theremin. Eric Eble: stand-up bass.
Recorded by Matt Verta Ray at NY Hed Studios, mixed by Ron Ward and
Matt Verta Ray, produced by Ron Ward and Five Dollar Priest. Cover
design & original art: Mary Hattman and Ron. Photos: Jennifer
Tull Westberg and Five Dollar Priest. Layout/graphics: Steven Fujita.
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Blunderbuss
Conspiracy - CD
Homestead records 1995
Road To Arizona - 7''
Homestead records 1993
[publié
le 12 octobre 2025]
 
Parce que lhistoire avait débuté
par les deux fabuleux singles et quelle était restée
en suspend.
Parce que Conspiracy, premier et unique album de Blunderbuss,
a disparu des radars dinternet. Parce que ça permet den
rajouter une (énième) couche
sur ce groupe chéri dentre tous, de rappeler parce que
Alzheimer nous guette tous ou dinstruire les plus jeunes, les
retardataires et les réfractaires que les deux singles publiés
en 1992 sont déclarés dutilité publique
et cest pas négociable (votre gazette internet préférée
en a même profité pour loccasion de remettre en
téléchargement de nouvelles versions à la qualité
améliorée ces deux singles inscrits au panthéon
universel du noise-rock). Et parce que ce disque est bon. Pas aussi
bon, intense, urgent et furieux que les deux singles mais bon quand
même. Et avec lâge, il aurait même tendance
à saméliorer (mais cest parce quon
vieillit aussi). Cest toujours surprenant dentendre et
comprendre les paroles du guitariste Ben Matthews alors que tout était
noyé sous le déluge sur les singles. Le choc avait été
rude à lépoque mais là, trente ans plus
tard, ça reste beau, puissant, poignant. De longues compos
la plupart du temps qui montrent que le trio de Pittsburgh nétait
pas que des brutes féroces et sanguinaires à faire passer
Unsane pour de gentils scouts de la noise. Blunderbuss aimait les
mélodies, la tension qui montait par paliers, les structures
à tiroirs mais pas la complexité et quil avait
un cur plus gros que les pédales de disto. Et si on veut
totalement être complet sur lhistoire de Blunderbuss,
il faudrait ne pas oublier lalbum
de la reformation en 2006 que Escape Artist records avait publié
de façon plus officielle lannée daprès.
Ce sera loccasion den rajouter encore une couche.
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Conspiracy CD
info :
Conspiracy was recorded at White Room Studios, December 27-29 1994.
Production: Matt King and Blunderbuss. Blunderbuss: Benjamin Matthews,
James Nemeth, William Baxter.
 
Deux ans avant Conspiracy, Blunderbuss sétait
fendu dun troisième single. Le trio débarquait
sur le gros label indé de lépoque, Homestead records.
Un changement de dimension qui saccompagnait dun changement
de ton. Road To Arizona montrait la voie de Conspiracy. Le
chant commençait déjà sérieusement à
se faire entendre, la pression diminuait mais ça restait intense
et prenant, de la noise poignante avec Black Stump & Crooked
Mick qui figure sur lalbum dans une version légèrement
différente et 2 Million Dollar Coma, un inédit
dexcellente facture. Comme tout ce quà fait Blunderbuss.
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Road To Arizona 7''
info : 33 rpm. Baxter - drums, Matthews - gtr-vcs, Nemeth - bass.
Recorded at Sound 7, 4/1993. Cover arranged by Baxter.
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Phillippé/Guinea
Pig
split - LP
Tropical/Short Egg records 1997
Phillippé
Misamee - 7''
Flowerviolence records 1998
Phillippé/Universal
Love - split 7''
Flowerviolence/Hombre Lobo records 1999
[publié
le 28 septembre 2025]
 
Phillippé, ça na pas lair
dit comme ça mais cest de lAllemand. Un groupe
avec le batteur Florian Brandel, futur Eniac
et Auxes
qui reprenait quelques caractéristiques de groupes emo-hardcore
de Washington DC avec un vernis plus noisy et qui aura eu le temps
de faire frétiller la marmite rock le temps de deux singles,
un split album avec Guinea Pig et un album qui ne vous sera pas soumis
aux affres du téléchargement parce quil ne vaut
pas franchement le coup. Par contre, avant cette sortie de route finale
ratée alors que le groupe avait déjà mis la clef
sous la porte (ce qui explique sans doute cela), Phillippé
avait très bien débuté dans la vie avec les sept
titres du split LP avec leurs compatriotes de Guinea Pig. Lenregistrement
est au cordeau, ça racle avec plein déchardes
qui dépassent. Le chant éraillé participe à
cet effet de rugosité et il faut toute la dextérité
du guitariste et la flexibilité des structures pour amener
de lémotion dans ces âpres bordées qui sen
sortent bien comme sur Estrangement et Drunk Poster
alors que Roleplay dévaste tout à lentrée
et à la sortie et est tout calme et tordu au milieu. Chez Guinea
Pig se retrouvent Manuel Wirtz, futur camarade de Brandel au sein
de Eniac avec Stefan Day, lui aussi futur Eniac (et Huffduff)
alors que le chant est occupé par Rebecca Oehms. Neuf morceaux
dont les deux derniers sont sans titre et qui valent autant le détour
que la face Phillippé. Un noise-core-punk furibard et déjanté
avec des compos brèves et fulgurantes parfaites pour le mal
de crane vu que le crane, Guinea Pig lexplose. Ce groupe allemand
originaire de Trèves aura sorti deux autres singles
qui peut-être un jour seront soumis à votre soif insatiable.
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Phillippé/Guinea Pig split LP
info :
33rpm, insert with lyrics. Phillippé ist Flo, Hengel, Bertil,
David. Guinea Pig : Manu-guitarre, Stinki-bass, Oli-Schlagzeug, Becci-stimme.
Entstanden 96/97 in Trier.

 
Lannée suivante, Phillippé publie
Misamee, un single quatre titres et première référence
du label allemand Flowerviolence records. Le quatuor allemand continue
de brouiller les pistes en insufflant une aura plus noise-rock à
son emo-hardcore de base. Il avait même fait son petit effet
à lépoque si on en croit ces obscurs écrits.
Et cest vrai que Misamee tient toujours bien la route,
trouvant la balance idéale entre les coups de butoirs noise
et les poussées plus poignantes avec des structures plus travaillées
à linstar de Nicks Wife montrant un groupe
évoluant dans le (très) bon sens.
:: download
Misamee 7''
info : 33rpm, 1 insert with lyrics, 1 promo label insert. Florian
Brandel, Oliver Hengel, Bertil Blees, David Blumann. Recordings done
in may 1998 at Blubox, Troisdorf, with Sebastian Hack. Mixing done
in july 1998 at Blubox by Guido Lucas and Phillippé.

 
En 1999 sort un autre split mais en format single avec
leurs potes allemands de Universal. Sur linsert promo du label
Flowerviolence, il est écrit pour la description que Universal
est un croisement entre Born Against et Uranus. Ils étaient
bien gentils chez Flowerviolence. Oubliez Born Against, Uranus aussi
tant quà faire et oubliez Universal surtout, il est proposé
en téléchargement uniquement pour que ce split ne soit
pas boiteux. Par contre, Phillippé propose deux belles boules,
Ivory Throne et Big Brown Eyes. Deux furieuses compos
abrasives et enlevées qui montraient un Phillippé mordre
de plus en plus les plates-bandes du noise-rock. Cest la même
année que sort leur unique véritable album, The Essence
In Numbers, à titre posthume puisque le groupe sest
séparé avant la sortie. Reste une chronique
qui nen vantait pas les mérites même sil
subsiste de bons moments. Si vous cherchez bien et si le cur
vous en dit, vous en trouverez des traces sur linternet.
:: download
Phillippé/Universal split 7''
info : 33rpm, 1 insert, gatefold sleeve with lyrics. Phillippé
: David Blumann - Fender. Oliver Hengel - Rickenbacker. Bertil Blees
- Neumann. Florian Brandel - Remo. Recorded by Sebastian Hack, mixed
by Guido Lucas in may 1998 at Blubox, Troisdorf. Universal resultieren
aus: Arnd Eckstein am bass, Sascha Salipurovic am schlagzeug. Sowohl
Lars Ortlepp als auch Juergen Schueler dienen der gruppe als gitarristen.
Alex Assmann singt und ist fuer die inhalte aller bisherigen texte
verantwortlich. Diese aufnahme entstand im august 1998 unter anderem
durch die faehigkeiten von Lorenz Bluemler in seinem studio in Darmstadt,
wofür sich die gruppe Phillippé die wir im rahmen mehrerer
gemeinsamer konzerte konnten.
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