Dernières chroniques | Last reviews
publié le 09 septembre 2024  
Plexi Stad
Siren Dance 7’’
 
publié le 06 septembre 2024 publié le 04 septembre 2024
Kulk
It Gets Worse
Arse
Kaputt.
publié le 03 septembre 2024 publié le 30 août 2024
I’m Being Good
Sub Plot
Brain Cave
Foot Off The Gas
publié le 28 août 2024 publié le 26 août 2024
Cell Press
Cages
Porcelain
s/t
publié le 24 juillet 2024 publié le 23 juillet 2024
Moon Pussy
Death Is Coming
Bed Maker
s/t
publié le 22 juillet 2024 publié le 21 juillet 2024
Upright Forms
Blurred Wires
Palmar De Troya
II
publié le 20 juillet 2024 publié le 19 juillet 2024
Desolat
Get Sick And Let Me Watch You Die
Vangas
Slow Strum / Rushing 7’’
publié le 19 juillet 2024 publié le 17 juillet 2024
Penny Drop
Landscapes Made Of Pieces
Arrrgo
Mare
publié le 16 juillet 2024 publié le 16 juillet 2024
Strebla
Annegare
Carmona Retusa
Cento Occhi Urlanti
publié le 15 juillet 2024 publié le 14 juillet 2024
Blacklisters
This Is Not An Album By Blklstrs
Drahla
Angeltape
publié le 13 juillet 2024 publié le 12 juillet 2024
Machiavellian Art
Population Control
Girls In Synthesis
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The Art of Self-Defense
Department Of Teleportation / Forward Stories Told Backwards
Nouvelle transmission de Department Of Teleportation, toujours dans le monde du virtuel. Le groupe de Providence avait suscité un vif intérêt à la suite de Lifestyles Of The Spatially Unreasonable. L'attraction ne faiblit pas avec Forward Stories Told Backwards, huit nouveaux titres naviguant toujours aux frontières du noise-rock, du post-punk, de l'indie-rock avec une articulation qui leur est spécifique et Cop Shoot Cop toujours tapi dans l'ombre. La basse possède du coffre, ça tabasse mais c'est également mélodique. Nerveux et enlevé, syncopé et recherché tout en restant simple avec synthés/claviers et la trompette de l'invité Taylor Temple sur une poignée de morceaux pour rendre les étiquettes encore plus fragiles et incongrues. C'est surtout un plaisir continu de s'enfiler ces compos parfaitement agencées et fortement séduisantes de la part d'un groupe confirmant tout son talent à chaque sortie.
[publié le 07 septembre 2024]

Sheenjek / Sham Tivey
Sheenjek traîne ses guêtres depuis pas mal d'années désormais, depuis 2018 et un premier EP où ce groupe de Portland s'auto-décrivait comme Jesus Lizard et No Means No jammant dans l'espace. Tout ça est très incertain mais ce qui est sûr, c'est que Sheenjek s'égare de moins en moins dans l'espace et a de plus en plus les deux pieds sur terre pour asséner un heavy-noise-rock qui maintient fermement au sol. Sham Tivey, quatre compos dont les titres sont les noms de personnages de films ou séries et qui évoquent aussi et surtout toute la lourdeur sans le gras d'un Elephant Rifle ou Tad sur une rythmique plus nerveuse que massive et un art indéniable pour écrire des morceaux solidement charpentés avec juste ce qu'il faut de dérapages, de riffs qui sifflent et de structures accidentées pour vous convaincre que le meilleur de Sheenjerk est devant lui.
[publié le 05 septembre 2024]

Demikhov - Nadsat / Calling All Evil Sons
Un split entre italiens. Si le dernier album en date de Demikhov avait laissé dubitatif, on savait très bien ce que le trio était capable d'asséner en matière de noise-rock expérimental. Avec ces deux inédits, Demikhov privilégie l'approche plus rock, rythmique, radicale, notamment sur le très bon Der Abend Der Schwarzen Rumore. Les six minutes et quelques de No Way, bien que plus barrées, n'en restent pas moins un beau moment de bruit vénéneux, intense et schizo. Demikhov en grande forme. Nadsat est un duo de Bologne. Son premier enregistrement remonte à 2016, plusieurs disques/albums à leur actif dont un Crudo en 2017 qui n'avait pas laissé un souvenir impérissable. Mais la grande nouveauté depuis l'album Torn Times l'année dernière, c'est que le duo instrumental a rajouté du chant. Et ça fait toute la différence. Le guitariste Michele Malaguti s'est mis à crier dans un micro et leur noise-rock matheux a pris des allures de pitbull mordant dans le même nerf que 400 Blows, ça vire beaucoup plus punk et c'est drôlement plus convaincant. Cassette éditée par Overdrive records et Produzioni Rumorose.
[publié le 31 août 2024]

Oort Cloud / Invest!
Oort Cloud, c'est suisse, un trio de Berne qui trompe son monde dans le genre inclassable sans avoir l'air d'y toucher. Un premier album en forme de cassette huit titres explorant différentes facettes du bruit avec l'angle expérimental en approche constante mais dans un cadre rock, rythmé, intense, nerveux. La mise en place, les structures, les articulations, les sonorités, les chants, tout contribue à faire sonner ces morceaux subtilement déviants, étonnants et haletants. Une manière bien à eux de mettre le noise-rock/post-punk dans un courant plus free et aventureux sans perdre l'urgence d'un propos qui peut aussi se mouvoir dans des ambiances plus aériennes, mélodiques, répétitives, avec du cuivre sur Fail! (tous les titres et les paroles sont tirés d'un manuel d'une console Nintendo), des digressions guitaristiques (Change Password!) et une multitude d'idées qui font de Invest! un enregistrement à prendre en haute considération.
[publié le 29 août 2024]

Muscle Vest / Every Day For The Rest Of Your Life
Le groupe anglais Muscle Vest se fait toujours désirer pour un premier album et continue d'égrener les courts formats. Le dernier né se trouve en CD recyclé quatre titres chez Muzai records et son contenu ne déroge pas à la longue liste qui avait été résumée sur Three EPs. Every Day For The Rest Of Your Life allume pétard sur pétard et ils ne sont pas mouillés. C'est même à longue mèche, ça grésille et ça flambe de partout avec surplus de hargne et une bonne dose de sarcasmes, notamment quand il s'agit de parler de Landlord Cull qui a gagné un truculent clip dont le quintet londonien a le secret. Et pour The Dentist aussi car ça fait mal et Muscle Vest n'a pas hésité à rajouter des couches d'abrasions, de fritures et de violence jamais gratuite pour muscler son noise-rock toujours aussi bouillonnant et déglingué. On n'ose même plus leur demander un véritable album mais ils seront toujours les bienvenus parce que ce groupe sait se faire aimer.
[publié le 27 août 2024]

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The Art of Losing (+)
Hooves Not Hands
Swollen - CD
Amplified Noise records 2010
[publié le 01 septembre 2024]



Réouvrons le dossier Bacon Wagon pour mieux définitivement le fermer avec Hooves Not Hands. Marcus Kinberg (guitare, chant) et Peter Johansson, batteur sur le dernier enregistrement de Bacon Wagon avant séparation à jamais se sont retrouvés quatre ans plus tard pour former Hooves Not Hands avec Andreas Hjort à la basse. C’est en 2010, c’est en Suède que ça se passe et Swollen est le premier et le seul disque connu sur terre du trio. Le gentillet ourson de la pochette est un leurre. Il va se faire bouffer tout cru par le loup figurant sur le CD. Qui prend des allures de Hammerhead période Ethereal Killer qui avait été cité à l’époque. Ça reste d’actualité mais c’est aussi réducteur. Punk, noise, frontal, urgent, lourdeur, un bon mélange avec un gros zeste de Unsane pour bien nettoyer autour de l’os et la vie paraît plus belle. Avec toute la fougue et la férocité lors de compositions tenant magnifiquement la route et qui n’ont rien perdu de leur force au fil des ans.

:: download Hooves Not Hands CD

info : Hooves Not Hands : Marcus Kinberg, Peter Johansson, Andreas Hjort. All songs by Hooves Not Hands except "Discipline Finger" by Hooves Not Hands and Ola Flink. Additional vocals on "I'm A Disease" by Tijana Stajic. Recorded and mixed at Värmen by Andreas Söderlund Daniel Teodorsson. Mixing assitance by Julius Andersson. Mastered by Peter Wildoer.



 
Plows
Those People - CD
self-released 2008
[publié le 14 juillet 2024]



Encore un groupe sorti des décombres du noise-rock, un groupe dont personne n’a voulu, qui n’a pas fait long feu mais dont le premier album mérite franchement votre attention. Comme écrit dans la chronique à la sortie de Those People, Plows avait été découvert à la faveur d’un split single avec Young Widows. Evan Patterson figure d’ailleurs en bonne position dans la liste des remerciements. Et établir un parallèle musical avec Young Widows n’est pas déconnant non plus. Plows le faisait à deux avec David Brooks (chant, guitare) et Aaron Osbourne (batterie, chant) bien qu’un troisième larron, un certain Smither, soit crédité pour la compo de deux morceaux (Funny Man et King Louie). Neuf titres d’un noise-rock solidement charpenté et dont l’absence de basse ne se fait jamais sentir. C’est puissant sans jamais en rajouter, le son est parfait et est l’œuvre de Chris Owens (et non pas Albini qui n’aurait pas fait mieux), les accroches sont privilégiées à la démonstration de force, tout comme les ambiances ne manquant de cuisse et de profondeur. Je redécouvre cet album après des années à se morfondre dans son boîtier et c’est sûrement un des meilleurs disques dans le genre à être sorti cette année là en matière de noise-rock historique. Ce ne fût pas le cas hélas avec leur second album paru deux ans plus tard, I Hate My Car And I Want To Drive (coucou Kurt). Un disque qui parait-il a vu le jour sous la forme d’un CD auto-produit par le groupe mais rien n’est moins sûr. Jamais vu la couleur en tout cas. La qualité des compos n’est pas à remettre en cause mais l’enregistrement est défaillant. Il faut augmenter considérablement le volume et encore, ça ne fera pas oublier que ce truc doit sûrement être une prise live dans un local de répétition et rien pour l’améliorer. Il est quand même proposer en téléchargement parce qu’on sent bien que le duo de Louisville savait toujours balancer des morceaux qui lattent avec intelligence.

:: download those people CD
:: download i hate my car and i want to drive

info :: design by Dan Davis/Skeleton Royal. Recorded July 2007 with one very patient, and hard working Chris Owens. Plows is: David R. Brroks vocals/guitar, Aaron Osbourne drums/vocals. CDs made by Simple Disc Duplication.



 
Chisel Drill Hammer
s/t - CD
Hefty records 1999
[publié le 30 juin 2024]



Steve Albini n’a pas enregistré que des groupes noise-rock qui lattent et qui claquent. Il s’est adonné aussi à de la musique qui adoucit les mœurs. Tel est le cas de Chisel Drill Hammer. Un groupe de Iowa City qui s’était recentré à Chicago. Le monde du post-rock instrumental, du math-rock avec un parfum jazzy était leur credo. Après un premier single en 1997 dont on retrouve un titre (Elegy For The Original) sur ce premier et unique court album (à peine vingt minutes), Chisel Drill Hammer couche huit titres pour la postérité qui n’aura pas fait grand cas de son nom. Scott Adamson fera plus parler de lui ensuite avec Abilene et Kevin Duneman avec L’Altra ou lors de son passage à la batterie chez Ativin. En attendant, Chisel Drill Hammer s’était épanché avec une certaine classe et beaucoup de retenue dans les méandres d’une musique plus fluide que complexe arrivant parfois à s’énerver avant de revenir vite fait à des entrelacs de guitares claires. La chronique lors de la sortie du CD (il existe aussi une version vinyle) montrait bien qu’on était pas chaud bouillant. Vingt-cinq plus tard, ça ne s’est pas réchauffé mais ce disque bien ancré dans une époque et un son de batterie qui ne trompe pas n’est toujours pas désagréable à écouter.

:: download Chisel Drill Hammer CD

info : The Chisel Drill Hammer is Scott Adamson, Kevin Duneman, Jacob Jordan, Jesse Seldess. Recorded by Steve Albini at Electrical Audio 2.24.98-2.25.98 and 2.27.98. Mastered by John Golden. Photos by Matt Clark.

 
The Birthday Party/Lydia Lunch
Drunk On The Pope's Blood/The Agony Is The Ecstacy - LP
4AD records 1982
[publié le 16 juin 2024]



Il avait déjà été question de la grande histoire d’amour/haine entre The Birthday Party et Lydia Lunch lors de Honeymoon In Red. Mais c’était la bande de Nick Cave et la reine de la no-wave en même temps. Alors que sur ce disque, c’est chacun sa face. Et c’est un live. Officiel parce que des pirates de Birthday Party, c’est pas ce qui manque et c’est 4AD en 1982 qui l’a publié. Jamais trop goûté les concerts sur disque mais là, ça claque. Une face Drunk On The Pope’s Blood enregistrée en novembre 81 à Londres et sous-titrée 16 minutes of sheer hell ! car un véritable enfer, c’est ce qu’à dû vivre le public ce soir là et je l’envie grandement. Quatre titres qui commencent par des hurlements stupides de pure défoulement en intro de Pleasure Heads. Le son est parfait, c’est comme si on y était mais en fait, on y est pas et c’est encore plus frustrant de ne jamais avoir vu ce groupe en live. L’interprétation de Zoo Music Girl et King Ink donne des envies de se jeter du haut d’une falaise en espérant dégommer le plus de mouettes possible sur le chemin du vide. Trois titres qui se sont retrouvés en 1999 sur la compilation Live 1981-82. Ce qui n’est pas le cas du dernier morceau, Loose, une reprise de Stooges. Il existe une version Peel Sessions et sans doute sur d’autres bootlegs live mais ce titre qui ressemble à un rappel vu tous les applaudissements et cris du public en ouverture est unique à ce disque, c’est toujours ça de pris, surtout qu’il vaut le déplacement. De l’autre coté du vinyle, c’est la face The Agony Is Ecstacy avec Lydia Lunch en maîtresse de cérémonie, Christian Hoffman à la batterie, Steven Severin (premier bassiste de Siouxsie & The Banshees) à la guitare, Murray Mitchell à la guitare rythmique. Si la face était 16 minutes d’enfer où il est bon de se faire flamber, là c’est 16 minutes de pure agonie. Une seule longue compo synonyme de descente aux enfers, l’ecstasy frelaté, le sale trip, le morceau qui donne envie d’être clean parce que sinon, c’est possible autant de souffrances et de lugubre. Pour un titre qui reste inédit à ce disque. C’est plus raisonnable.

:: download The Birthday Party/Lydia Lunch LP

info : 33 rpm + 1 insert. Lydia Lunch's insert photo : Chris Stein. The Birthday Party's cover photo : Bleddyn Butcher.

 
Silverfish
Organ Fan - LP+7''
Creation records 1992
With Scrambled Eggs - 12''
Creation records 1992
[publié le 27 mai 2024]



En 1992, Silverfish donne une suite à Fat Axl avec leur second et dernier album Organ Fan. Cette fois-ci, c’est Silverfish qui fait le voyage vers les USA, non pas pour à nouveau être enregistré par Albini mais par une autre pointure, JG Thirlwell (Foetus) à New York qui produit le disque avec Martin Bisi à la technique. Il en résulte une approche moins sauvage et abrasive, Lesley Rankine ne fait pas que mordre et aboyer, elle a appris à chanter ou du moins reposer ses cordes vocales mais ça reste quand même du Silverfish qui secoue et malmène les rotules comme sur le génial Suckin’ Gas. Thirlwell étoffe la palette sonore de Silverfish, apporte sa touche cuivrée sur une poignée de titres comme Joos ou Scrub Me Mama With That Boogie Beat, co-écrit l’excellent et plus élaboré Fuckin’ Strange Way To Get Attention culminant à cinq minutes, chose rare pour du Silverfish. Ça n’empêche pas la guitare de Fuzz de couiner, déraper, s’agiter dans tous les sens et la rythmique de détoner nerveusement mais on sent que la démarche est un brin plus cadrée. Silverfish remet le single Big Bad Baby Pig Squeal, évoque Bo Diddley sur Elvis Leg, s’entiche de français à la traduction approximative (comme l’orthographe) en chantant dans notre langue sur Dechainee et reprend étonnement Rock On de David Essex écrit en 1973, repris et encore plus popularisé ensuite par Def Leppard ou Michael Damian. Certaines versions de Organ Fan comme celle à que vous avez à l’écran étaient accompagnées d’un single bonus. Deux titres live (T.F.A. et Jimmy) enregistrés au CBGB’s le 14 avril 92, soit exactement pendant la période d’enregistrement de l’album qui avait eu lieu du 6 au 23 avril. C’est compris dans le téléchargement ci-dessous, histoire d’aviver un peu plus les regrets de ne jamais avoir vu ce groupe en concert.

:: download Organ Fan LP

info : 33 rpm + 7'' 45 rpm. 1 insert Club T.F.A stuff to but sheet. L.F. Rankine - Vocals. Fuzz - Guitars. Chris P. - Bass. Stuart - Drums with Joe Colarusso - Trumpet, J.G. Thirlwell - Brass, Reverend Ruin - Extra Voice. Produced by J.G. Thirlwell. Recorded and mixed at Bisi Studios Brooklyn New York USA 6th April-23rd April 1992. Engineer - Martin Bisi.





La même année, Silverfish se lance dans la recette figurant au verso de la pochette des œufs brouillés avec With Scrambled Eggs, métaphore toute trouvée pour parler des tensions au sein d’un groupe qui va se séparer dans la foulée. Si on retrouve les quatre morceaux de With Scrambled Eggs sur certaines versions CD de Organ Fan qui seront publiées par la suite, ces quatre titres étaient totalement inédits en 92 et ils montraient un groupe au meilleur de sa forme. Ça commence par Crazy, une reprise d’un morceau écrit par Armando Trovaioli, Carlos Pes et Doug Fowlkes pour la bande-son d’un obscur film Vedo Nudo (1969) où Lesley Rankine a remplacé le ''woman'' de I’ve never seen a woman like you par ''man''. Les trois suivants, Jimmy, Vitriola pour qui j’ai un petit faible et Jenny sont également de belles boules intenses venant conclure une discographie courte et impeccable, prolongée quelques mois plus tard par le nouveau single Damn Fine Woman (aucun inédit en face B) de la part d’un groupe qui avait sûrement dit l’essentiel avant que tout ne s’édulcore dans les brumes d’un futur qui n’aurait pas pu rimer avec concession. C’était parfait ainsi et Lesley Rankine pouvait déménager à Seattle pour former Ruby avec Mark Walk (Skinny Puppy, Pigface) dans un tout autre registre sur lequel il est inutile de s’attarder alors que les trois autres membres ou plus ou moins disparus de la circulation.

:: download with scrambled eggs 12''

info : L.F. Rankine - vocals/feedback/general bitching. Fuzz - guitars/feedback/snoring/guitar trumpet. Chris P. - bass noises. Stuart - Drums. Produced by Grant Showbiz (& Silverfish). Recorded at Joe's Garage Clapham Common London. 1st 2nd 3rd November 1991 and at Matrix London WC1 6th November 1991. Engineer - Martin Hanks. Assistant Engineer - Chris London. Mixed at Joe's Garage 16th-18th November 1991. Engineer - Kenny Jones. Assistant Engineer - Chris London.

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