feedtime. Normalement
toujours écrit en minuscule, surtout la première lettre. On
va donc respecter cette coquetterie typographique bien que ce groupe soit
grand et mériterait une majuscule. Et parce que la seule explication
de feedtime quant à ce f minuscule est un laconique «Looks
better». Un groupe originaire de Sydney, formé en 1979, qui
ne sortira son premier album qu'en 1985. Avant de disparaître en 1989.
Puis réapparaître en 96. Puis disparaître à nouveau.
Et revenir en 2015 avec un single.
Une influence pour beaucoup de groupes avec Mudhoney en tête, Mark
Arm ne cachant jamais son amour pour le trio australien tout comme Tom Hazelmyer,
le boss d'Amphetamine Reptile, qui les sortira de la retraite en 1996 pour
un dernier album ou les pontes de Sub Pop qui ont réédité
les quatre premiers albums en 2012. Un groupe également adoré
par quelques figures emblématiques du rock comme Kurt Cobain, Jon
Spencer et Sonic Youth. Une liste qui est censée vous poser son groupe.
Ça ne garantit pas la qualité du groupe. Les stars ont également
le droit d'avoir des goûts de merde. Mais ça doit vous donner
envie de s'intéresser à feedtime et de continuer à
lire cet article. Parce que feedtime n'est pas le plus réputé
des groupes, parce qu'il est aussi glamour qu'un peloton de CRS et sa musique
n'est pas le genre à vous sauter de bonheur à la tronche,
à plaire instantanément. Je sais de quoi j'cause, ça
m'a fait ça à la première écoute. Et la deuxième
aussi. Je crois même que j'ai remis ça à plus tard.
Et grand bien m'en a pris. feedtime agit comme un rouleau-compresseur. Tous
les morceaux donnent l'impression de se ressembler. De plage en plage, d'albums
en albums. Et feedtime n'est effectivement pas le genre de groupe a multiplié
les notes et les rythmes. Toute l'idée et la force de feedtime sont
dans la répétition, l'intensité, trouver la ligne de
basse ou le riff parfait, sanglant, qui claque, qui rentre dans le ciboulot
et emmène dans une sorte de transe brutale et sauvage. Quand on a
pigé ça et que le doigt est pris dans l'engrenage, c'est tout
le bras qui est attrapé et le reste suit sans problème.
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feedtime
aura mis du temps à sortir son premier album. C'est en 1979
que Rick Johnson (guitare/chant) et Al Larkin (basse/chant) commencent
à jouer ensemble. Ce n'est qu'en 1985 que sort le premier album
sans nom de feedtime, en autoproduction d'abord puis sur Aberrant
records ensuite (et Megadisc pour l'Europe). Après avoir essayé
deux batteurs (dont Nella, la sur de Larkin), feedtime recrute
Tom Sturm pour s'asseoir sur le tabouret. Toute l'esthétique
de feedtime est résumée en un seul morceau, I
Wanna Ride. Les bagnoles et les motos, ils en sont dingues.
Tracer la route, avaler du bitume, faire défiler les kilomètres
sans se prendre la tête. La musique de feedtime semble être
la bande-son taillée sur mesure. Le rythme mécanique,
la propulsion d'un moteur à quatre temps dont rien ne peut
le faire bouger de sa trajectoire linéaire, faire vrombir les
chevaux, un gros bourdonnement de basse, aller de l'avant toujours,
varier l'intensité comme on change de vitesse, jouer sur une
corde (raide) un riff minimaliste et chanter son bonheur primaire
d'une voix rauque et les cheveux au vent. C'est pas plus compliqué
que ça feedtime et c'est énorme. L'autre morceau emblématique,
c'est Ha Ha. Ça ressemble à un titre de Flipper
mais ce n'est pas une reprise. Par contre, on y retrouve une certaine
affiliation, pour ne pas dire influence, pour le coté répétitif
et rustre. Sur l'insert de l'album, feedtime a photocopié des
extraits d'articles sur leurs concerts dont un qui dit : Their
music is a repetition that repeats itself and a difference that differs
from itself. Vous avez saisi le concept. Il ne faut donc pas non
plus être trop réducteur. C'est pareil mais ce n'est
pas pareil. L'album passe d'une traite sans sourciller, sans jamais
se prendre les pieds dans le tapis d'une musique qui manquerait de
diversité. Avec un peu de chant féminin, celui de Rhino,
le surnom de Carla, la femme du batteur. Une reprise, I Wonder
Whats the Matter With Papas Little Angel Child ? du
vieux blues man américain né en 1904 et mort en 72 Mississippi
Fred McDowell. Et des trucs plus graves et lents comme le triste Searching
The Desert ou Gee qui cassent l'image d'un feedtime trop
rustre.
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feedtime
est lancé. Dès l'année suivante, en 1986, le
trio sort Shovel. C'est le même mais en plus compact
encore, avec une écriture resserrée, percutante et des
titres courts qui senchaînent sans faille et sans temps
mort. La production est monté d'un cran pour encore mieux mettre
en valeur la puissance roborative du trio. La basse est un moteur
taillé pour les routes de la mort, pour affronter tous les
dangers. Sur elle, la guitare souvent en mode slide peut surfer avec
assurance, faisant au passage ressortir les approches blues de feedtime.
A propos de son jeu de basse, Al Larkin dira d'ailleurs qu'il était
plus un percussionniste qu'un joueur de basse. Ce que j'essayais
de créer était un rythme comme un drone hypnotique,
une force, une intensité répétitive. Le moindre
changement, une nouvelle harmonie et ça créait d'un
coup un effet nouveau et puissant. Mon travail a toujours été
de jouer un riff basique, le faire durer pour que la guitare de Rick
puisse tourner autour comme elle le voulait.
Avec ce second album, feedtime revient aux sources du rock. C'est
primaire, sauvage, rugueux, avec ce fond de désespoir qui suinte
de la guitare slide. Trois notes répétitives, essorées,
un rythme qui file droit, le grondement caverneux d'un chant qui assèche
les fonds de bouteille, toute l'hypnose et l'aridité des grandes
étendues australes. Et à la fin, avec Curtains,
feedtime tire le rideau sur les élucubrations free du saxophone
d'un certain Adrian dans une grande gerbe de bruit libéré
dans les méandres des Stooges perdus en plein désert
sur une autoroute sans issue. C'est beau un camion la nuit.
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Le
troisième album est une livraison spéciale. Cooper-S
est publié en 1988 et c'est uniquement un album de reprises
comme Nick Cave And The Bad Seeds l'avait fait avec Kicking Against
The Pricks deux ans auparavant. feedtime se fait plaisir et rend
hommage aux artistes qui les ont sans doute inspirés. Mais
c'est tellement fondu dans le moule feedtime qu'il faut vraiment se
pincer pour s'apercevoir que ce sont des reprises. Même un titre
archi-connu comme Paint It Black des Rolling Stones ne saute
pas aux oreilles, sauf pendant le refrain qui dure une poignée
de petite secondes. D'ailleurs, la première fois que j'avais
écouté Cooper-S, à aucun moment je n'avais
tilté que c'était un album de reprises. Surtout que
pas mal de morceaux ne sont pas très connus à la base.
feedtime ponce, récure, modifie, réagence, avec toujours
la basse bourdonnante au milieu et transforme ces morceaux pour les
faire sonner comme du feedtime. The Rolling Stones est le groupe qui
est le plus cité. Outre Paint It Black, feedtime reprend
Street Fighting Man, The Last Time et Play With Fire
quand les pierres roulantes optaient parfois entre 63 et 65 pour le
pseudo de Nanker Phelge. Dans les connus, on retrouve également
The Stooges (Ann), The Ramones (Loudmouth) dont la filiation
avec feedtime est toute trouvée. Autre groupe que feedtime
adore, ce sont les compatriotes de X avec le morceau I Don't Wanna
Go Out sur le premier album Aspirations. Ten Years After,
Beach Boys, Lee Hazlewood (Lightning's Girl) figurent aussi
au générique ainsi que les beaucoup plus obscurs The
Easybeats ou Mann And Weil. Un exercice de style, un plaisir personnel
pour un album qui sonne comme du feedtime mais qui ne possède
pas la hargne et le sel de leurs autres albums.
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feedtime
reprend le droit chemin en 1989 avec le quatrième et dernier
album de la première ère. Son nom est Suction
et comme pour bien marquer le coup et dire que ce ne sont plus des
reprises, All New Songs est écrit en gros et en orange
au verso de la pochette. Et effectivement, mis à part I'll
Be Rested débutant la face B et qui pourrait passer pour
la cover d'un vieux blues/cajun ringard, les douze autres morceaux
montent encore d'un bon cran le niveau. De blues, il en est encore
question avec le bien nommé Confused Blues. Mais excepté
l'harmonica avec des effluves sentant l'avarie et la sortie de route,
Suction a une puissance de feu accrue. Butch Vig, qui s'était
déjà frotté à Killdozer (autre groupe
d'une famille musicale proche de celle de feedtime) mais aussi King
Snake Roost, Laughing Hyenas, Tad et bientôt le Nevermind de
Nirvana, taille un son sur mesure au trio australien. Plus de basse,
plus de profondeur pour la batterie, plus de tout pour que la hargne
naturelle de feedtime puisse s'exprimer tout en accentuant la mise
en relief afin de mieux apprécier toutes les teintes des changements
modulant les compos. Et dans le domaine de l'écriture, feedtime
s'améliore et délivre ses morceaux les plus denses et
mordants. Motorbike Girl ouvre l'album et renvoie au I Wanna
Ride du premier album, l'épaisseur du bitume en plus. Drag
Your Dog sort les chiens avec Al Larkin ou je ne sais qui aboyant
littéralement sur ce morceau canin. Highway sort lui
la grosse artillerie avec une rythmique qui n'a jamais été
aussi rapide et n'a jamais fait autant de raffut. Et c'est comme ça
tout du long. feedtime continue de labourer le même sillon,
de jouer la carte de la répétition, de lâpreté
mais les nuances sont plus réussies, plus marquées,
les titres fusent, prennent de l'ampleur et de la hauteur. feedtime
est au summum de sa forme. Et se saborde en étant en haut de
la vague. Une vague toute relative car feedtime est toujours resté
dans l'ombre, dans l'ombre de l'underground, à savoir un groupe
largement ignoré et qui connaîtra un succès d'estime
une fois les lumières éteintes. Mais c'est surtout l'état
dépressif de Rick Johnson au retour d'une tournée américaine
qui met fin à l'aventure feedtime. Et comme Al Larkin n'allait
pas beaucoup mieux...
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Mais
sept ans plus tard, feedtime va mieux et remet le pied à l'étrier.
Tom Hazelmyer, boss d'Amphetamine Reptile et grand fan devant l'éternel,
réalise Billy, le cinquième album. Pour autant,
le batteur Tom Sturm refuse de revenir dans la partie. C'est John
Larkin, le petit frère du bassiste qui récupère
le tabouret. Un long silence qui n'a rien changé à l'indécrottable
formule de feedtime. Le trio revient tel qu'il nous avait laissé
avec Suction. C'est donc du costaud qui laboure les chairs
en profondeur, les piétine inlassablement. La basse est ce
tracteur lancé à fond sur les routes de l'oubli, regardant
droit devant un horizon qui ne change jamais mais qui finit par vous
hypnotiser. Et rendre dingue. You Don't Know My Mind, Long
Haul, feedtime met le paquet. G-Lap ne semble jamais vouloir
partir et monte la tension d'un bon cran. Les racines blues contre
la froideur, l'implacable répétition du quotidien, les
nerfs hyper tendus, la tête contre les murs. Le chant est encore
plus rauque, le batteur est un métronome, la guitare se plaque
sur la basse. Billy est un bloc. Tu le recraches ou tu l'ingurgites
sans mâcher. feedtime tire sa révérence pour la
deuxième fois.
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Mais feedtime
revient. Encore une fois. Et avec le batteur d'origine. Parce qu'ils sont
aimés. Par Scott Soriano, le boss de S-S records et par Jonathan
Poneman, un des pontes de Sub Pop. 2012 devient ainsi une année faste
pour le trio Australien qui est sur le devant de la scène sans rien
composer de nouveau. A l'origine de ce retour, Soriano qui avait invité
feedtime pour les 10 ans de son label en mai 2011 pour un concert à
San Francisco qui aurait dû être le seul avant le retour à
l'anonymat. Mais le concert s'était tellement bien passé que
feedtime a retrouvé
le goût de la musique et en a profité pour donner d'autres
concerts en Australie. Ainsi qu'une tournée de onze dates, toujours
en 2012, aux États-Unis à linitiative de Sub Pop. Car
à la même époque, feedtime entend parler dans une interview
de Poneman, lors d'une émission de radio, que parmi les cinq disques
que Sub Pop aurait aimé publier figure Shovel, le deuxième
album de feedtime. Comme le trio cherchait un label pour rééditer
leurs quatre premiers albums réalisés par Aberrant records,
il envoie illico-presto un message à Poneman pour lui demander si
Sub Pop était intéressé. C'est ainsi que voit le jour
en 2012 The Aberrant Years, un coffret comprenant le 1er album, Shovel,
Cooper-S, Suction ainsi que les singles en bout de pistes
avec la fameuse grenouille en plein croassement sur la pochette, le logo
officiel de feedtime. Mais si vous possédez la totale de feedtime,
ce coffret est d'un seul coup beaucoup moins utile (sauf pour le livret
de douze pages ?).
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Attardons
nous plutôt sur Today Is Friday, la compilation de S-S
records. Car cette compile a la particularité de ne regrouper
que des inédits. Quinze morceaux (feedtime est toujours généreux
sur chacun de ses disques) issus des sessions d'enregistrement du
premier album, de Shovel mais aussi du cinquième album Billy.
Des demos également datant de 1994 et des lives de 1984 à
Sydney. Un sommaire alléchant pour tous les fans de feedtime.
Hélas, si ces morceaux n'ont pas eu le droit de citer à
l'époque sur les sorties officielles, c'est qu'il devait bien
y avoir une raison. C'est le tout venant, sans compter que la qualité
de son est aléatoire. Ce ne sont donc pas les meilleurs compositions
de feedtime. Même si I Don't Care About You bien hargneux
ou Garbage Scow s'écoutent avec plaisir. Et pour les
puristes, trois autres titres (Life, une reprise de Flipper,
Ebgd et Tatts Willie) qui ne se trouvent sur aucun enregistrement
sont au générique. Et surtout, à regarder de
plus près, de nombreux morceaux sont des versions démo
de titres figurant sur leurs albums et à part d'être
encore plus âpres, ces versions n'apportent pas grand chose
de neuf. Car feedtime est déjà naturellement âpre.
On peut tout de même noter la reprise de Street Fighting
Man datant de 96, bien plus appuyée et noise que l'originale
sur Cooper-S en 88 ou la version sauvage, voir bordélique
de Southside Johnny.
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feedtime est donc reparti pour un tour. Personne ne sait, et sans doute
eux non plus, combien de temps il va durer. Mais ce retour a déjà
donné un single en 2015, Flatiron sur Sub Pop et c'est déjà
beaucoup.
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feedtime,
ce sont aussi des formats courts qui dans l'absolu, leur va comme
un gant. Le premier est sorti en 1986 sur Aberrant records avec trois
morceaux : Fractured, Rumble et Safari. Fractured
se trouve à l'identique sur Shovel. Face B, deux inédits
en mode instrumental. Très court et anecdotique pour Rumble.
Plus consistant pour Safari bien que du feedtime sans voix,
c'est comme un kangourou sans sa poche, il manque quelque chose.
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Don't
Tell Me/Small Talk sort en 1987, toujours sur Aberrant, juste
avant l'album Cooper-S. Et ce qui est bien avec ce single,
c'est que de l'inédit. Sauf si vous possédez la compilation
Why March When You Can Riot (Aberrant records 1985). Mais les
deux titres ont été enregistrés, ouf. Sur la
face chien, Don't Tell Me monte au feu sans coup férir.
Rythme trépidant et tout à fond comme si de rien n'était.
Quant à Small Talk dont les paroles ont été
composées par Yvonne Duke, c'est le retour d'Adrian au saxophone,
le même que celui de Curtains sur Shovel. Une
touche de mélodie et de suavité chez feedtime ne fait
jamais de mal. Sur les ronds centraux du vinyle, il est indiqué
Don't surround yourself with arseholes.
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En 1988, feedtime sort un split single avec les compatriotes de King Snake
Roost sur Aberrant encore une fois. Allez faire un tour ici,
tout avait déjà été dit ou presque lors de la
Oldies consacrée à KSR.
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Autre
split single mais huit ans plus tard avec les New-Yorkais d'Unsane
sur Black Hole records, à loccasion de leur retour avec
l'album Billy. feedtime se fend d'un inédit, Weekend
Warrior, que vous ne retrouverez pas sur la compilation The
Aberrant Years. Et c'est dommage car c'est du très bon
feedtime. Mordant, revêche avec ce phénomène répétitif
toujours aussi aliénant. Unsane est également généreux
avec No Soul, un inédit mais qui était aussi
sorti en 1996 sur un single de Man's Ruin records et l'année
d'après sur le label marseillais Pandemonium lors de la série
Erase Yer Head #5. Du Unsane pur jus.
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Autre
inédit, Take The Buick, une rareté se trouvant
sur un single compilation qui s'était glissé dans le
magazine Away From The Pulsebeat et co-produit avec Red records en
1988. Take The Buick, toujours l'amour des bagnoles. Ça
ne vous emmène pas faire un tour inoubliable. La seule coquetterie,
c'est la présence d'un second chanteur, un certain Rhino, qui
était pourtant présent sur une poignée de titres
du premier album et de Suction. Mais il ne s'était pas
fait entendre, contrairement à ce titre. Les trois autres groupes
du single sont Nikki Sudden & The Jacobites, The Broken Jud et
Redd Kross. Vous pouvez allez faire un tour ailleurs. |
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Il
est encore question de bagnole avec Plymouth Car Is A Limousine,
un inédit sur un autre single compilation aux cotés
de Bastards, Drunks With Guns et Venom P. Stinger. Que du lourd qui
vaut le déplacement. Cette compilation s'appelle Scumbait,
c'est le #2 et Treehouse records l'avait sorti en 1990. Plymouth
Car Is A Limousine est un titre beaucoup plus court que les voitures
de luxe dont ça cause. Mais le niveau de bordel affiché
est relativement satisfaisant. D'autres disques ont peut-être
échappé à notre vigilance, mais je ne vois pas
lesquels ! Longue vie à feedtime !
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SKX (06/02/2017)
Discography :
Albums :
. s/t (Self-released 1985/Aberrant records 1987)
. Shovel (Aberrant 1986)
. Cooper-S (Aberrant 1988)
. Suction (Aberrant 1989)
. Billy (Amphetamine Reptile 1996)
. Gas (In The Red 2017)
Compilations :
. Today Is Friday (S-S records 2012)
. The Aberrant Years (Sub Pop 2012)
Singles :
. Fractured (Aberrant 1986)
. Don't Tell Me/Small Talk (Aberrant 1987)
. split with King Snake Roost (Aberrant 1988)
. split with Unsane (Black Hole 1996)
. Flatiron (Sub Pop 2015)
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