donvito
pneu
head



Don Vito/Pneu
Split – 7''
Head records 2015

La semaine dernière – oui parce que je ne suis pas comme le patron, je suis un vrai branleur, je n’écris vraiment pas beaucoup, en général une seule fois par semaine et plutôt le dimanche parce que le dimanche je m’emmerde – donc, bref, je disais que la semaine dernière j’avais failli tailler un short à Don Vito au sujet de son dernier album Comment Ça Va Light My Fire et puis je me suis retenu juste à temps, évitant de peu l’éjaculation précoce haineuse et sans fondement (quoique). Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, je me fais encore plus chier que d’habitude alors j’ai décidé de remettre ça. Rien de tel qu’une bonne branlette en ce jour béni par les fleuristes.

Don Vito, donc, avec un split occupé de l’autre côté par Pneu. Et à défaut de tailler un short au groupe, je vais cette fois enlever le bas et me montrer nettement plus prompt à la mansuétude, j’en ai plein les doigts et c’est dégueulasse. Tout ça parce que Don Vito passe nettement mieux en format court que sur LP. C’est pourtant pas bien difficile à comprendre. Avec ces deux titres qui durent à peine plus d’une minute, le trio fait ce qu’il sait faire de mieux, c’est-à-dire prendre son pied sans se préoccuper du reste. Je m’accroche aux stridences à la fois mathématiques et noise du groupe, je regrette un instant que Shuffle Your Feet To Guitar Fish soit un brin anecdotique et surtout déjà sur l’album susnommé et je me laisse alors malmener goulûment par le virevoltant et amphétaminé Schxxss Schwxxz (je ne suis pas très sûr de l’orthographe). Et c’est bon. Mais maintenant j’ai vraiment besoin d’une douche.

Et puis il y a Pneu. Si l’album Destination Qualité essayait de nous convaincre que le duo ne fait pas toujours la même chose, Yes To Rise est au contraire un pur concentré de Pneu. Un titre speed et énergique qui met la gomme (haha), avec son démarrage pied au plancher puis au milieu ce passage plus reluisant pour permettre aux barbus de mosher comme des touffe guys, avant le final trépidant qui nique tout sur les dancefloors. Là aussi c’est bon. Et la branlette c’est la vie, j’y retourne immédiatement.

Hazam (14/02/2016)