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Pratiquement
un an jour pour jour, ce modeste zine se faisait l'écho du cinquième
album de American Heritage, le dénommé Sedentary, réalisé
en 2011 par le label américain Translation Loss. Mais c'était
du vulgaire CD et depuis, les français de Solar Flare (à
qui on doit l'album de Pigs)
et Prototype records, ont sorti en novembre dernier ce disque en vinyle
et nous ont fait l'honneur d'en envoyer un exemplaire ici. Nous ne pouvions
donc pas passer sous silence cet effort extravagant. De plus, il est bon
de rappeler l'énorme supériorité du vinyle sur le
CD, surtout quand l'artwork a été complètement revisité
(par Chris Eichenseer / Someoddpilot)
et qu'il sied beaucoup mieux à nos yeux aimant la pénombre
et le calme des sous-bois. Par contre, faut pas compter sur nous pour
refaire une chronique différente. L'avis n'a pas changé
et nous ne sommes pas des bêtes de travail. Vous pouvez donc directement
aller là
pour lire la chronique ou poursuivre la lecture ci-dessous, c'est la même
chose. Appeler son
album Sedentary, quand on est un groupe qui a considérablement
évolué dans le temps, est une boutade supplémentaire
à mettre à l'actif du répertoire d'un groupe qui
ne s'est jamais pris au sérieux (voir photo ci-dessous). Les titres
de certains morceaux de Sedentary sont une autre preuve (Morbid Angle,
Tomb Cruise, Fetal Attraction). American Heritage est donc
parti d'un noise-math-rock instrumental typé Chicago Sound pour
évoluer vers un hardcore-noise beuglé tirant de plus en
plus vers le metal et le trash. Mazette. Si vous prenez les choses en
cours, vous pouvez aller sur cette page
et suivre le darwinisme d'une drôle d'espèce en cinq chroniques
incendiaires. SKX (13/01/2012) |