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ZU Après
plusieurs albums en forme de collaboration où la part belle à
leur esprit aventureux et bidouilleur était privilégiée,
le trio italien Zu avait déclaré vouloir revenir à
quelque chose de plus rock. On se méfie toujours du terme rock
quand il est utilisé par des types bancales comme Zu mais il était
annoncé que ce nouvel album allait cogner dur, que cela allait
gicler et qu'on ferait pas les malins devant l'assaut qui se préparait.
Zu se vante également de sortir là son quatorzième
album. Mais à regarder de plus près, une fois enlevé
tous les disques en équipe avec Eugene Chadbourne (The Zu Side
of the Chadbourne en 2000), Fred Lonberg-Holm (The Way of animal
powers, 2005), Mats Gustafsson (How to raise an ox, 2005),
Nobukazu Takemura (Identification with the Enemy - A Key to the Underworld,
2006), le groupe Spaceways inc. sur Radiale et on va arrêter
là sinon l'écran va se noircir rapidement, Zu en tant que
tel (Jacopo Battaglia, Luca Tommaso Mai, Massimo Pupillo) n'a pas sorti
d'album depuis 2002 et le flamboyant Igneo. Un album s'entend où
ils sont la cheville ouvrière de toutes les compositions. Parce
que des invités, il y en encore à la pelle sur Carboniferous.
King Melvins Buzzo (pour apporter du poids ?), Giulo Ragno Favero (jamais
entendu parlé mais faites comme si), Allessandro Rossi (voir commentaire
du précédent) et surtout (hélas), le très
pénible Mike Patton. Ne cherchez pas, c'est physique. Rien que
voir sa tronche, j'ai envie de le claquer. Et je ne vous parle même
pas de la reformation de Faith No More, la pire grosse boursouflure de
groupe du monde. Une allergie profonde à son chant et ce n'est
pas ces borborygmes et ses sales manières vocales sur Soulympics
et Orc qui vont arranger les choses. Enfin bref, passons ! SKX (07/09/2009) |