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Clockcleaner Ok Clockcleaner
n'est plus. Tout ça est déjà du passé. Le
cadavre déjà piétiné par des hordes de punks
sans foi ni loi qui ont piqué le flambeau pour continuer la politique
de la terre brûlée. Ce single est donc leur dernière
profession de foi (on ne compte pas le 12'' live Ready To Fight),
sorti par le bout du monde en Australie, là où Sharkey le
chanteur-guitariste aurait rencontré l'amour. Le con. On va donc
faire abstraction des six mois qui séparent la réalisation
de ce disque de la présente chronique. Six mois dans cette orgie
de productions, c'est un pet de mouche et Babylon
Rules vient juste de sortir. Pour fêter son départ,
Clockcleaner détrousse la nonne, fait sonner trompette (merci Kurt)
et résonner l'écho d'un Cramps éternel, tout ça
avec leur sens inégalable de la reverb, du bruit et d'une rythmique
qui vous fait danser voodoo toute la nuit. L'amour l'inspire. Face B,
Clockcleaner reprend Hate City, un morceau d'un vieux groupe plus
new-wave que punk même si on les met souvent dans le même
panier que les Saints ou Radio Birdman. Ce groupe se nomme X
(à ne pas confondre avec le groupe de Los Angeles), Amphetamine
Reptile avait repressé leur album Aspirations 20 ans plus
tard et le trio de Philadelphie se prend pour Killdozer reprenant comme
des pochtrons et en choeur (toujours avec la trompette de Kurt) un vieux
standard oublié datant de 1978. SKX (12/12/2009) |