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Rapider
Than Horsepower Une pochette bonbon rose, invitation au péché véniel. Tout est fait pour vous séduire. Le Rapider express est arrivé. Le violon est de sortie, tourne comme un moustique autour de ce 25 cm, semant le trouble dans l'habituelle guitare fois 2, batterie et la voix de l'illustre Michael Anderson. Le rock-noise guilleret et enlevé de RTH est toujours d'actualité. Le violon de Chris Dixon participe à l'envolée générale. Le Rapider est sur de bons rails. Now it's deserted est finement troussé, les guitares pavoisent, les structures s'alambiquent mais le Rapider a le don de rendre tout ça limpide. US Maple, plus que jamais, n'est pas très loin. Ce qui me chiffonne, c'est qu'il y a pas mal de remplissage. Sur les 50 minutes, seul 20-25 peuvent prétendre à s'appeler compositions (même si dans le monde de la musique moderne, beaucoup de merdes prétendent à ce nom !). Le reste comme Where am i going après une minute normale glisse vers dix minutes d'une corde de violon rester coincée sur la même corde ou le dernier titre Wonder Why et sa fin qui nous joue le même syndrome de la corde coincée avec un surplus de samples inutiles. Et là, je dois dire, malgré tout mon amour pour ce groupe, je trouve le temps un tantinet longuet! Malgré ces réserves, RTH nous délivre une sucette douce-amère dont ils ont le secret. Un pétillant aguichant. Après deux albums en 6 mois, deux splits 45 tours (un avec Sheryl's Magnetic Aura, l'autre avec Coke Dares), des morceaux sur des compilations, un futur split album avec The Saddest Landscape et un autre album à venir sur Alone records, tout ça pour 2005, on peut dire que Rapider Than Horsepower est... rapide. Très rapide! Que grand bien nous en fasse! SKX (26/01/2005)
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