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| Penthouse My Idle Hands - LP Beggars Banquet records 1999 [publié le 28 janvier 2020]   En 1999, les Anglais de Penthouse (Fifty Tons Of Black Terror pour les États-Unis) sort My Idle Hands. Un deuxième album qui est dans la lignée du précédent Gutter Erotica, c’est à dire une grosse rasade sauvage de blues-punk-noise déjanté qui s’avale cul sec, au diable les conséquences. Charlie Finke, chanteur extraverti, n’hésitait pas à dire dans les interviews d’époque que se faire continuellement comparer à Jon Spencer Blues Explosion était une insulte (tout en reconnaissant que le contraire était sûrement aussi vrai pour Spencer). Il a pas tort (mais c’est si tentant) tellement Penthouse, s’il part d’une base rock’n’roll identique (celui d’Elvis), lui napalme la tronche sévèrement, lui distord les tendons, lui brûle la plante des pieds mais avec une infinie classe et un taux d’humidité satanique bien plus élevé que dans n’importe quels autres riffs, coups de semonce ou gémissements des New-Yorkais. Chaque morceau de My Idle Hands rend moite et dingue. Même quand Penthouse calme le jeu lors d’un magnifique Fool At Blue Gulley ou le plus tendu et vibrant Beautiful Be The Indolent. Pour le reste, Penthouse envoie l’enfer avec des tonitruants Giant Haystacks, Petit Sang ou Nudie Toon à la limite du chaos bruitiste, une basse qui aurait fait la fierté de plus d’un groupe noise-rock de Chicago et une guitare se transformant à plusieurs reprises en ponceuse libératrice. Toujours aussi jouissif et chaud comme la braise comme au premier jour.  
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