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Madraso The Theme Of Consequence - CD Self-released 2006 Van Horne - LP+CD Pseudo records 2009 [publié le 03 octobre 2016] Un groupe pas si vieux que ça mais tellement passé inaperçu qu'il mérite bien un brin de dépoussiérage. Madraso était (ou est, après tout, ces énergumènes sont tout à fait capables de revenir du diable vauvert, c'est l'époque qui veut ça ma bonne dame) un trio de Seattle dont le credo était le noise-rock fulmineux avec une approche à la Ken Mode, groupe auquel Madraso fait le plus penser sur The Theme Of Consequence, premier album en 2006 ou plus exactement mini-album (7 titres, un peu plus de vingt minutes), notamment pour le chant que Madraso pratiquait à deux. Leur noise-rock est donc viril mais correct, puise dans le post-hardcore et envoie tout valdinguer en sept morceaux puissamment charpentés, véloces et remplis de germes très accrocheuses. Le reste de la chronique est à lire par ici (avec un lien vers leur site totalement obsolète). Dans le téléchargement, vous trouverez deux titres bonus (When Warm Hands Hold Cold Motives et Trophy Wife). Ils sont extraits d'un premier single en 2005, single avec trois titres à l'origine. Mais comme Razorblades & Metaphors est une compo pyramidale, Madraso l'avait remis sur The Theme Of Consequence sans changer une stricte note. Tout était déjà parfait. Comme ce disque. Trois ans après The Theme Of Consequence, Madraso offre son unique album à ce jour, le grandiose Van Horne (un split single était sorti l'année précédente). Le trio affûte ses armes, peaufine sa condition physique, fait couler du sang de poulets et invoque les hautes instances du noise-rock pour accoucher d'un album qui, dans un monde parfait, devrait figurer sur toutes les étagères des mélomanes. Ou tout du moins, sur toutes les étagères où se trouvent déjà les discographies complètes de Ken Mode, Craw, Dazzling Killmen et Glazed Baby. Et d'autres certainement mais on va se contenter du gratin. Le temps d'un Vanhorne IV placé en fin d'album, les Melvins auraient pu être cité pour la lourdeur ancestrale de cet instrumental mais ça serait fausser l'idée générale d'un disque vif, percutant, lumineux et pas dénué de surprise comme les neuf minutes de To The Grave Uh ?. Madraso savait prendre des risques, sortir le piano, s'embarquer dans des ambiances plus personnelles et introspectives même si la tempête n'est jamais loin et que les plans de folie s'enchainent. Du grand art. Si vous trouvez que ce n'est pas assez convaincant, lisez la chronique de 2009. Jetez vous sur Van Horne et faites lui enfin honneur.
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