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HEMS
I
Dreamt I Was My Own Cage
CD
Distorsion records 1993
[posté le
21 février 2010]
Thionville. Se résume à deux groupes. Davy Jones Locker
et Hems (et Pore, plus tard, avec juste le guitariste de DJL). Pas franchement
l'endroit où tu penses trouver de l'électricité et
du rock pour la faire vivre. Idreamtmyowncage, tout attaché,
compressé, pour mieux marquer qu'on étouffe dans ce monde
de merde. Metz est à quelques mines. Vous avez désormais
une Grande Triple Alliance, des AH Kraken, etc... Quinze ans plus tôt,
la musique des quatre Hems transpirait déjà ce dégoût,
la fin des illusions et les sarcasmes. Il faut de la discipline.
Et du détachement aussi, de la dureté, dans leur noise dont
le nom qui revenait le plus souvent était Jesus Lizard. Drôle
de bestiole. 10 ans que je n'ai pas écouté ça et
ça claque toujours autant. Malsain et beau à la fois. Whispers,
Trevor, Everybody's dead, la voix mégaphonée
souvent, Bark et sa basse tachycardique, I don't Float au
lieu de I can't swim et le titre sans nom. Cinq minutes d'admirable
enchevêtrement de samples et d'une ambiance à glacer le sang.
Je veux qu'tu m'baises maintenant qu'ma chatte est mouillée.
Album unique dont le rose n'a pas perdu de son éclat et la vis
de sa force de pénétration..
Vincent Ramseyer, Pierre
Kremer, Manuel Tichy et Alexandre Becker. Quatre types qui n'étaient
pas du genre à la ramener, pratiquement virés de la scène
des Tontons Flingueurs par un Sloy débutant dont les dents rayaient
déjà le parquet, plus proche d'un Prohibition avec qui ils
ont partagé quelques scènes.
Ils sortiront en 1994 un deuxième album, Lourd comme l'air.
Un tout autre genre, plus liquide ou aérien, c'est pareil, car
insaisissable, expérimental et oublié avec le temps.
infos
: digipack
disto 008. Distorsion / 5, rue Léon Bloy / 92260 Fontenay aux
Roses / France. |
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