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The Smitten Love Song Comp. LP Karate Brand 1994 [posté le 03 juillet 2014] Cette compilation présente un double avantage. Premièrement, elle réunit parmi ce qui se faisait de mieux en matière de groupes noise-rock au début des années 90 et deuxièmement, la plupart des morceaux sont toujours inédits à ce jour. Si ça c'est pas une raison de briller en société, je vois pas ce que je peux faire de plus pour vous. Slug, Engine Kid, Godhead Silo, Cherubs, Johnboy. C'est bon, ça suffit ou j'en rajoute ? OK. Steel Pole Bath Tub, Distorted Pony, Unwound. Un générique de winners, la crème de la crème et en plus, dédié à l'amour sous toutes ses formes. Incroyable. Excepté pour Jonhboy (l'excellent 10w40 se trouve sur leur deuxième album Claim Dedications), Cherubs (le difficilement trouvable I Want Candy qui se trouvait aussi sur un split avec Fuckemos, celui sorti sur Trance Syndicate, pas l'autre split single avec Fuckemos sorti par Unclean) et Unwound (New Radio Hit, inédit à l'époque mais figurant par la suite sur la compile A single History 1991-1997), le reste est uniquement gravé pour ce disque et le restera à jamais. Je m'y engage. Bon, pour Lifelikeweeds (Life like quoi ? jamais entendu parler et les 7 minutes de leur titre à rallonge donnent pas du tout envie d'en savoir plus), Soul-Junk (un projet annexe d'un des mecs de Trumans Water) ou Grifters, je ne suis pas allé vérifier si c'était de l'inédit ou non parce que faut avouer, je m'en tape un peu beaucoup et je saute leur piste à chaque fois. Ce qui n'est pas du tout le cas pour le Choker de Slug. En 1994, Slug était au top du top et ce morceau aurait eu sa place sur leur bouquet de singles tueurs ou l'album The Out Sound. Avec Insulate, Engine Kid n'était pas encore la machine impitoyable de Angel Wings, il lui subsistait des restes du premier album Bear Catching Fish mais le trio en prenait le chemin. Du Slint viril. Avec Spoon, Godhead Silo démontre toute sa violence en une bonne minute dévastatrice avec seulement une basse et une batterie. Ludiquement jouissif. Je crois bien que The Seventh Hour of the Seventh Day par Steel Pole Bath Tub ne m'avait pas trop convaincu à l'époque mais ce long morceau assez coulant pour du Steel Pole, annonciateur de ce qu'ils allaient devenir avec leur album suivant, Scars From Falling Down, ne manque finalement pas de charme et de nerf. Pour Distorted Pony, David U disait à propos d'Insatiable Times que cette chanson avait été écrite dès 1988. I really wanted to write a New Order/Joy Division song based around a melodic bass riff. This is it. Heureusement qu'il le précise car l'affiliation ne saute pas aux oreilles (perso, j'aurais plutôt parié sur Steppenwolf et Born to Be Wild !). Mais c'est pas grave, le morceau reste intéressant sous l'angle d'un travail de jeunesse avant la grande branlée qu'ils mettront ensuite à la terre entière. Reste les cas de Jawbreaker présentant un inédit à l'époque mais Housesitter se retrouvera en 2002 sur la compilation Etc pour un titre qui s'en sort bien (n'aurait pas dépareillé sur l'album 24 Hour Revenge Therapy) et les deux petits derniers. Les très méconnus Beekeeper. Une très longue tirade épique et mélodique de sept minutes (Sore Fingers) invoquant aussi bien Unwound, Bakamono que Steel Pole Bath Tub. Deux singles à leur actif. On en causera sûrement un jour dans un autre Art of Losing. Idem pour Big Damn Crazy Weight qui mériterait qu'on se penche sur leur cas et leur famélique discographie avec un Teenager Went attirant la sympathie. J'ai beau posséder leur troisième single sur Karate Brand, j'en ai strictement aucun souvenir. Techniquement parlant, le vinyle était fourni avec un single sur lequel figuraient les morceaux de Johnboy et Cherubs. Quant à Distorted Pony et Big Damn Crazy Weight, leurs morceaux sont uniquement sur la version CD. Dans notre grande bonté, le téléchargement qui suit comporte la totale.
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