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Candy Machine A Modest Proposal CD Eastwest/Atlantic 1994 [posté le 14 mai 2014] Candy Machine, acte II. Dans ma mémoire largement défaillante, ce deuxième album de Candy Machine n'a pas laissé beaucoup de traces. Il n'a pourtant rien à envier à son prédécesseur, juste l'effet de surprise en moins expliquant sans doute un attachement et un souvenir périssable. Candy Machine, malgré une section rythmique complètement renouvelée avec le retour de Jamie Panzer, bassiste sur la toute première mouture de Candy Machine, ne change pas son fusil d'une épaule toujours solidement arrimée à l'esthétique Dischord records. Son passage sur une major (Eastword est une sous-division de Atlantic records) n'altère pas non plus son propos à une époque post-grunge où le passage de nombreux groupes indés sur des majors fait rageusement débat. Candy Machine enchaîne les morceaux de classe dont le seul défaut est d'en proposer trop (16 titres, 50 minutes). Car pour le reste, Candy Machine est un orfèvre de précision et de passion, de retenue et de fulgurances fiévreuses avec toujours cette voix unique de Peter Quinn, plus parlée que chantée, qui aurait dû, dans un monde idéal, faire de Candy Machine l'égal d'un Jawbox, Lungfish ou Hoover. Deux ans plus tard, justice sera rendu à Candy Machine avec un troisième album, Tune International, enfin sur Dischord records (conjointement avec Desoto records), le groupe n'ayant pas vendu son âme au diable pour être suffisamment bankable pour une major. Hélas, pour des raisons inexpliquées, cet album m'était complètement passé au-dessus d'une tête partie chercher d'autres eldorado musicaux. Et c'était le cas pour pas mal d'autres personnes pour un courant musical plus à la page et sur lequel Candy Machine n'a jamais pu malheureusement surfer, même au plus fort de la vague.
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