Lack - Amanda Woodward - Le Baron Noir
Mondo Bizarro - Rennes
Lundi 17 octobre 2005

Le Mondo, once again ! Que ferions-nous sur Rennes sans cette antre du rock'n'roll damned !! Fidèle à moi-même, je rate superbement le premier groupe Le Baron Noir. Une réunion d'anciens pirates de Flying Worker et Judoboy. On repassera une autre fois donc. Le temps de retrouver quelques potes au bar (où voulez vous qu'ils soient (à la table de distro de Paranoïd records par exemple, bonne achalandage d'ailleurs mais le prix du demi est plus attractif)) et Amanda Woodward, les Caennais, entament leur set. Je suis ça de loin. Les premiers rangs s'agitent. Eux sont bien dedans. Je dodeline subrepticement (pas facile à dire) de la tête tout en gondolant légèrement du genoux gauche. Ya pas à chiquenauder, Amanda Woodward, ça le fait bien mais les sensations ne sont pas là. C'était peut-être une soirée à faire un rami. Lack revient deux ans après dans le même endroit. Entre temps, leur statut a changé. La foule est plus nombreuse et la moyenne d'âge frôle les vingt printemps. Tout un tas de kids surexcités et une poignée de vieux hirsutes. Je me rapproche. Leur second album est joué en majorité. Tous les tubes y passent. C'est exécuté à la perfection. Aucune surprise mais quand c'est bien fait, c'est bien fait et donc euh bin c'est bien fait. Mais comme sur l'album, vous vous surprenez à parfois serrer des fesses sur certains passages un poil trop poli (poli = poil), quand le sirop s'échappe des compos et remplit l'espace de façon trop généreuse. Quand ça envoie, c'et le pied mais quand tu marches dans la merde ça pue et impossible de s'en débarrasser. N'empêche que les Danois ont la classe. Une putain de classe même dans les postures et les mouvements qui n'ont rien de frimeurs. C'est du vécu et du tendu. Les djeunes reprennent certaines paroles en chœur. C'est beau. Manque plus que les briquets. Et comme me disait GwenK, inaltérable fin observateur du monde moderne, c'est là qu'on voit toute l'importance des logiciels de peer-to-peer. Lack, en France, c'est introuvable en magasin, ne bénéficie d'aucune promotion et tout ces kids qui connaissent ces compos par cœur ont bien dû les écouter quelque part avant ! Ne voulant le contredire… pour une fois. Un rappel plus tard (ou deux, je sais plus) et deux, trois vieux morceaux en rab, Lack s'éclipse. Du bon boulot.

SKX (04/11/2005)