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The
Creeping Nobodies - Downtown Cuckoo - Komandant Cobra Mondo Bizarro - Rennes - 12/10/2007 On a cherché une plume neutre pour raconter le concert d'hier soir et on a trouvé. Merci à toi GwenK. Putain de parigos, bande d'enc . Oups, je
reprends la main. A peine quinze heures que mes pieds sont sortis du Mondo
Bizarro et je m'attaque à ce report. Record battu. Par contre,
ma tête y est toujours et je m'accroche au clavier. C'est que je
me fais vieux. A l'heure de l'apéro bien tassé, la K-Fuel
team au grand complet vient juste d'accueillir les Canadiens de Creeping
Nobodies. Paris, c'est l'autre bout du monde, c'est bien connu. C'est
surtout un autre monde. Le report de la veille lu sur un
site de pseudo-parisiens tenu d'une main de fer par un pseudo-américain
rend l'équipe de véritables bretons KFouël dubitatifs.
Et dans dubitatifs, il y a dub et surtout tif. Ce qui ne veut strictement
rien dire. Et Creeping Nobodies va le prouver car de bémol, il
n'y en aura point ! L'air de la Bretagne, ça vous gagne, c'est
bien connu et se faire accueillir par des gens aimables ayant bon goût,
ça vous change un groupe. La soirée
avait commencé en cassant du bois sec. Les braisent prennent et
la bière coule. Arrive le
moment de vérité. The Creeping Nobodies ne sont pas six
sur scène mais cinq
Honneur aux dames avec une guitariste
devant laquelle je me plante mais en fait c'est pour être plus près
de Gregoula. Je m'y sens en sécurité. De l'autre coté
(on dirait que la scène du Mondo fait 20 mètres mais à
pieds joints, on y arrive et sans élan en plus), la seconde demoiselle
plantée devant un synthé. Au milieu, derrière, devant,
dans le public et autour, le chanteur-guitariste binoclard (Gregoula me
souffle qu'il devrait penser à foutre une élastique pour
attacher ses lunettes, il passe tout son concert à se les remettre
sur le nez), secondé d'un bassiste qui finira à la place
de la guitariste (quelle drôle d'idée) par échange
d'instruments interposé et un batteur qui ne quittera pas sa capuche
avant, après et surtout pendant le concert. Ce mec ne doit pas
avoir de glandes sudoripares. La scène du Mondo bas de plafond
est réputée par son écrasante chaleur sous les spotlights
et lui, il est habillé comme si il avait toujours vécu dans
un sauna. Un pseudo-canadien sans doute. Bon là arrive le moment
où je dois être capable de vous fournir la liste des morceaux
joués mais je suis nul à ce jeu, pire qu'un blind-test (quoique).
Ils jouent en priorité des morceaux de leur nouvel album, Augurs
& Auspices dont le grandiose Psychic Weapons réclamé
à corps et à cris lors du premier rappel par un public conquis
qui finira pas dépasser allégrement la centaine. Avant,
vous avez eu le chanteur qui fait son show mais pas trop. Une fille devant
son synthé qui va peu à peu se décongeler avec une
guitare entre les mains et un joli brin de voix. Tout comme sa compère.
Le bassiste sort sa flûte noire à bec blanc comme au collège.
Mais si on m'avait appris à en jouer comme ça, j'aurais
peut-être arrêté de bricoler le radiateur. Il en sort
des sons stridents en mettant un micro tout contre et en soufflant n'importe
comment. Pour le reste, c'est à l'énergie, tour à
tour en finesse ou en stridence mais toujours en cadence par un parfait
batteur excepté sa capuche de moine. SKX (13/10/2007)
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