|
A Day in Black and White - Golden Birds Lundi 11 avril 2005 Cafétéria de la fac à Caen Greg le bienheureux a eu le nez creux. Un coup de phone aux organisateurs dans l'après-midi nous a évité de nous cogner le nez (encore lui) à la mauvaise porte. Changement de dernière minute. C'est à la cafet' sur le campus de Caen qu'aura lieu le concert de A Day in Black and White (ADIBAW) et des Golden Birds. On arrive en plein championnat d'échec, la finale, c'est pour bientôt. Les tables sont pleines d'étudiants glandeurs. Ca fait plaisir de voir que l'esprit fac n'a pas changé. En plus, le prix de la bière défit toute concurrence. Plus qu'à se prendre la taille pinte. Par contre, voir un concert là-dedans fait grincer les dents. Pas trop l'endroit. Un bout d'estrade au fond sert de scène avec les affiches du ciné-club en déco, les tables qui resteront boulonnées au sol et les échecs qui perdurent. Pour notre plus grand plaisir (vous comprendrez pourquoi après), c'est ADIBAW qui débute les hostilités. Deux jours avant, on a eu l'occasion d'écouter leur nouveau split avec Navies et vu la gueule (très médiocre) de leurs compos, on se demande si on n'a pas fait le voyage pour rien. Mais toutes les craintes s'envolent rapidement. Le son déjà, plus que correct. Les enceintes pètent bien et les morceaux prennent toute leur ampleur sur scène. Le bassiste, genre rital trapu s'arceboute sur son engin. Le batteur taille bûcheron envoie le bois et le grand échalas de chanteur-guitariste s'égosille avec entrain. Si le deuxième guitariste n'avait pas été dans mon axe de vision, je jurerais encore que ADIBAW est un trio. Il a l'air carrément mal à l'aise, comme si on venait de le choper dans la rue, lui coller la gratte dans les mains et attacher sur scène. Devant lui, le bassiste (qui est aussi un membre de Navies et boss de Foilage records) s'agite comme un damné. Le groupe joue son post-hardcore noisy avec talent. Ils ne jouent pas mon titre préféré " forward/backward " du premier CDEP 5 titres mais il suffisait de leur demander vu que d'autres ne se gênent pas pour le rappel, le groupe s'exécutant sans rechigner ! Excellent concert, trop court mais qui mérite qu'on y retourne une prochaine fois. Golden Birds ont des gueules de golden boys. Le blond typique de la cote ouest, surtout le chanteur. Ya pas délit de faciès mais ces oiseaux de mauvaise augure ont bien fait de jouer en second, on sera ainsi rentrer plus vite. On reste écouter 2, 3 titres quand même parce qu'on est poli en Bretagne mais le chanteur en fait deux tonnes, chante faux en plus et leur indie-rock musclé est d'un banal ! Heureusement, un bon concert de Playing Enemy dans la caisse à fond (la musique pas la voiture) mettra tout le monde d'accord ! SKX (17/05/2005) |