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Pimps & The Glamazons Jazz 4 Johnny – LP Feel It records 2021 Un nouveau nom issu de la fertile scène de Cleveland. Fashion Pimps & The Glamazons, tout un roman qui en met plein la vue. Mais à l’intérieur de cette scène, comme dans de nombreuses scènes, ce sont souvent les mêmes personnes que l’on retrouve de projet en projet. Steve Chainsaw (basse et chant), alias Steve Peffer, qui se démultiplie depuis des années et entendu récemment chez The Cowboy. Jason Gerycz à la batterie et officiant aussi avec Knowso ou Cloud Nothing. Deux solides piliers qui se sont associés à Noah Anthony (Form A Log) aux synthés et Richard Rodriguez (guitare) pour publier Jazz 4 Johnny, un premier mini-album sept titres qui n’a pas lésiner sur la pochette qui se déplie malgré la brièveté de l’enregistrement. Il faut que ça brille. Et que ça pète, ce qu’arrive très bien à faire le quatuor. Un marécage trouble où ça scuzz, fuzz, musique baveuse et belliqueuse avec des sonorités qui semblent foireuses entre la guitare et le synthé pourvoyant un drôle de fourbi. Un son bien à eux aussi déroutant qu’attirant. Free World commence comme du Spray Paint avec ce petit vent froid et rigide soufflant constamment, une sensation auquel le chant n’est pas étranger. Mais avec Fashion Pimps & The Glamazons, ça patauge plus dans le cambouis garage-punk-noisy bizarre, glisser sur de minces couches de graisse alors que le désir de vitesse est palpable et d’ailleurs, le groupe ne s’en prive pas. Jazz 4 Johnny n’arrête pas de gicler et faire turbiner les pistons. Sept compos homogènes avançant comme une seule avec des petites mélodies sinistres, de traviole et bourdonnantes pour (tenter de) les distinguer. Avec ce coté étrangement divertissant alors que ça grince à toutes les entournures. Cleveland frappe encore avec un groupe s’inscrivant parfaitement dans le son de la scène tout en proposant sa propre mixture singulière et décalée et c’est pas pour me déplaire. SKX (11/12/2021)   
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