|
Vangas Dog Walker/Waltz In E Minor 7 Chunklet Industries records 2020 Vangas revient mordre les mollets après Facial Tissue, un premier album fort prometteur. Et avec ces deux nouveaux inédits, le groupe dAtlanta fait plus que confirmer, il se met directement sur lorbite des groupes dont chaque sortie sera attentivement guettée. Deux morceaux, deux face A+. Vangas a aiguisé ses armes ingénieusement dissonantes et subtilement désacordées. Vangas a pris de la consistance dans la composition sans perdre sa notion de la perturbation, un sens du bordel bien à eux qui sinscrit dans des structures plus maitrisées et vivifiantes. Dog Walker commence comme une promenade débonnaire mais les chiens finissent pas être lâcher à la mitan du morceau. La batterie donne alors comme des coups de fouet, les guitares lacèrent divinement les chairs, le chant qui était (bizarrement) parlé se met à brailler. Une accélération redoutable sachevant dans un grand bain syncopé, une nappe de bruits industriels et des pistons qui chauffent. Waltz In E Minor est une drôle de valse. Vangas joue une nouvelle fois à merveille sur les contrastes entre rythmique ou tonalité sur le qui-vive et brusques éruptions sur fond de chant de pochard qui ne sait plus où il habite, une avancée titubante qui se prend de dangereuses embardées, on jurerait même entendre comme un cuivre qui couine à la mort et lapparition dun gimmick obsédant et répétitif à la guitare parachève le travail. Ce groupe a de lidée, de la fraicheur dans son approche de la noise et deux impétueuses bombinettes à offrir pour rendre accro. SKX (04/03/2020) |