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| Dog Trash Temple – LP Drop Medium/100% Breakfast records 2017 Ce Dog américain a la rage. Un nouveau trio originaire de Patterson (New York), la bave aux lèvres tournant en rond comme un dingue dans une cage infestée de tiques. Il faut d'abord se demander à quelle vitesse tourne ce disque et choisir finalement le 45 tours par minute. Sinon, le chant de la demoiselle qui n'est déjà pas facile à identifier pour savoir si c'est mâle ou femelle apparaît vraiment comme un alien. A ses cotés, un duo guitare et batterie. Les trois ensemble, une drôle de meute qui ne sera pas l'animal de compagnie de tout le monde. Il faut aimer le bruit primaire et brutal, le retour à la vie sauvage. Ou si vous adoriez casser des jouets quand vous étiez gosses pour le simple plaisir de casser, Trash Temple est fait pour vous. Le son émis par la guitare ressemble à un drone fortement granuleux, tumultueux dont les finesses de la variations m'échappent régulièrement. Le batteur saccage son instrument avec passion. La chanteuse a bouffé une palette de papier de verre, imitant souvent et à la perfection le grognement ou le glapissement du chien. Ce qui sort de sa bouche (aidé parfois par le guitariste qui n'a pas non plus le souci de l'harmonie) joue pour beaucoup dans l'ambiance diabolique et complètement détraquée des onze titres. Heureusement, derrière tout ce furieux bordel faisant passer la no-wave pour une douce mélopée, Dog laisse traîner comme un esprit ludique et enfantin de grands gamins qui s'amuseraient à se prendre pour des attardés mentaux. Des bouts de riffs persifleurs, des agencements de rythmes entraînants, des structures qui s'avèrent gaillardes sous le déluge (Cyborg Messiah, Great Frog Diety Of The North ou Children Of The Swamp par exemple) pour un gros bordel qui ne se prend finalement pas très au sérieux. Dog est joueur, mord mais seulement pour s'amuser, court dans tous les sens sans qu'on y comprenne grand chose mais revient toujours parmi les siens. Il ne faut donc pas avoir trop peur de Dog. Sa compagnie a ses limites mais il est quand même bien distrayant. SKX (11/12/2017)  
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