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| Sky:Lark LP2 SuperFi, Boslevan, Deadwood, Dingleberry 2016 LP2 parce que c'est leur deuxième disque. C'est d'une implacable logique. Toujours une pochette sérigraphiée avec de l'encre végétale, de l'amour et toujours aussi Anglais. Par contre, changement de personnel chez Sky:Lark. Le quatuor perd un guitariste et se fait trio. Je me disais bien que quelque chose avait changé dans le son des Londoniens. Comme plus étriqué et sec. Ce qui ne les empêche pas de ruer dans les brancards comme à leur habitude. Cependant, ça les incite à les voir autrement. Alors que j'envisageais plutôt ce groupe comme du noise-rock avec des éléments de hardcore énervé, je me demande s'il ne faut pas les voir par l'autre bout de la lorgnette. Un groupe emo-hardcore aux frontières du chaos qui s'essaye parfois au noise-rock. Bon, ok, tout ça n'est pas très concluant. Disons que Sky:Lark est traversé d'éclairs multiples. Hardcore et noise-rock, vous l'aurez pigé, mais aussi complexité math-rock, des pointes de screamo dans le chant, émotions à fleur de peau et esthétique globale vouée à la baston et l'énergie bouillonnante. Voir limite free-noise quand l'invité Kye souffle drument dans un saxophone sur l'instrumental d'ouverture Inner Ear Destruction et le dernier Scenic. En voiture Simone. Sky:Lark repart sur le grand huit d'une musique spasmodique. Neuf titres qui ne changent pas foncièrement la donne. Sky:Lark aime taper dans tous les angles qu'ils ont pointus, faire secouer les crinières, la jouer volcanique et jeunes chiens fous. Cela n'interdit pas un certain contrôle et des accalmies pour mieux repartir de l'avant. Le trio anglais connaît la recette et sait parfaitement tirer les ficelles d'une musique qui en a vu d'autres dans le genre. Car aussi excellemment que cela puisse être exécutée, la musique de Sky:Lark ne surprend pas vraiment et à rater l'occasion de franchir un palier. Le plaisir durera le temps qu'il peut mais je ne suis pas certain qu'il se prolonge longtemps. SKX (30/09/2016) 
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