 |
 |
 |
 |
|
||||||||||
|
| Movie
Star Junkies Your Pretty Fangs 12'' Wild Honey 2015 Inépuisables Italiens de Movie Star Junkies. Depuis leur toute première sortie en 2006 avec le single Dolls Come In, pas une année ne s'est écoulée sans qu'un disque de Movie Star Junkies ne pointe le bout de ses sillons. Même en 2013, année sans nouvel enregistrement, ils ont trouvé le moyen de sortir une compilation avec deux vinyles regorgeant justement de tous leurs singles disséminés aux quatre coins de labels internationaux. Et alors que Evil Moods, leur dernier album en date, est encore chaud d'un beau retour de flamme, les Italiens reviennent avec Your Pretty Fangs. Très beau disque tiré à 470 exemplaires dont 50 sérigraphiés couleur or comme ce que vous voyez sur les photos (et disponible uniquement sur le site de Striped Music). Une seule face est donc gravée avec de la musique dessus, trois titres qui ne sont pas que de la nouveauté mais on va faire comme si. Le morceau Baltimore est sans doute le même Baltimore paru sur un single en 2012 sur Goodbye Boozy records mais comme je n'avais jamais entendu ce disque, c'est comme si c'était un inédit et il est de haute volée. Les deux guitares font toute la magie de cette composition, arpèges hyper classe sur un groove légèrement funky sur les bords, morceau qui décolle lentement et fait planer l'ombre d'une sombre mélancolie pour finir dans un fatras de bruitages hétéroclites. Le premier titre Your Pretty Fangs est inspiré par Deus Lhe Pague, un titre du chanteur brésilien Chico Buarque. Merci à Movie Star Junkies de nous l'avoir précisé, bien que les deux versions suivent effectivement un rythme enlevé similaire. Mais la version des Italiens est marqué du sceau d'une énergie punk comme on leur connaît soutenu par du hand clapping du plus bel effet, mélangeant allègrement leurs influences rétro, exotiques et leurs racines rock-garage. Du très bel ouvrage. Quant au dernier titre, c'est Plain Gold Ring, une reprise d'un grandiose titre interprété par Nina Simone. Et là encore, c'est une totale réussite. La ligne de basse est immuable, socle sur lequel Movie Star Junkies va peu à peu tisser sa toile, faire monter la tension et faire durer le plaisir, doublant la durée de l'original pour terminer dans un grand élan généreux de guitare et de dissonances mais moins que la version de Nick Cave & The Bad Seeds qui avaient aussi repris ce morceau sur Live Seeds datant de 1993. Que trois titres mais ils sont de la couleur du disque, or brillant et une belle noirceur autour. SKX (11/07/2015)  
|
