longings
echocanyon

Il était question de Will Killingsworth très récemment lors de la chronique de Demonbrother. L'ex-Orchid, Ampere, Bucket Full Of Teeth, Ritual Mess et tant d'autres rajoute un nouveau groupe à sa longue liste avec Longings. Avec Meghan Minior (basse, chant et responsable du très bel artwork de la pochette, poster inclus) et Cole Lanier (batterie), Longings aligne un premier album d'une simplicité et efficacité désarmantes. Du punk-rock de haute-volée, racines historiques versant aussi bien du coté d'un post-punk urgent qu'un hardcore-emo rugueux. Un disque qui ne saute pas aux oreilles à la première écoute mais rapidement, les mélodies ou les refrains de certains morceaux interpellent avant de rendre accro. Des titres comme On Display, Tarnished ou Critical Conditions, c'est de l'hymne punk en barre conduit par une guitare décidée et alerte, trois accords qui éclairent, poignants et à écouter les poings serrés. D'autres compos comme Vacancy ou Possession Mortality sont plus sombres avec notamment des lignes de basse marquées par le post-punk mais toujours ces rythmes soutenus, cette approche brute et l'intensité toujours prête à s'enflammer. Huit titres, un album qui file trop vite en 45 tours mais chaque morceau est plus attachant que le précédent et l'ensemble forme un disque qui s'écoute en boucle, un disque semblant ressembler à tant d'autres alors que sa personnalité finit par s'imposer par la force d'une écriture inspirée. Longings, retour aux fondamentaux.

SKX (24/12/2015)

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