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      Arms All The Hits - CD Rip This Joint 2015 Quand un 
        nouveau groupe se crée avec un membre de Death 
        Pedals et un autre de USA 
        Nails, ça ne peut que donner l'eau à la bouche, voir 
        d'autres breuvages un peu plus costaud et effectivement, Dead Arms étanche 
        la soif jusqu'à épuisement des stocks. Quatre Anglais dont 
        l'envie d'en découdre n'est pas à prouver et qui mettent 
        toute leur science du raffut au service de dix compositions (ne pas se 
        fier au verso de la pochette, il manque un titre dans la liste ou plutôt 
        deux fondus en un) brutales et carnassières. La basse fait office 
        d'organe masticateur principal avec un magnifique son distordu, catégorie 
        Jesus Lizard et Unsane avec un surplus de grêlons tombant sur les 
        cordes et une présence aussi dominante que jouissive. Quant au 
        chanteur, il bouffe du papier de verre au petit déjeuner et mon 
        tout est un groupe qui a furieusement digéré les anciens 
        qui traînaient du coté de Wiiija records comme Sun 
        Carriage et Loveblobs 
        en rajoutant une couche de noise-rock ferrailleux, véhément 
        et mal élevé. Le groove est impénétrable mais 
        telle était ta mère aussi alors pas la peine d'y aventurer 
        un doigt, Dead Arms n'a pas choisi ce nom par hasard. Un moignon plus 
        tard, Interactive Whiteboard t'a tout fait péter chez toi 
        avec une indéniable force naturelle que ne contredira pas Superman, 
        Fuck You, petite fiotte qui ne tient pas la distance face à 
        un missile qui te l'enfonce profond en moins de deux minutes. Idem avec 
        le furibard et bien nommé 140 Characters of Hate. Dead Arms 
        n'a pas pour sale manière de faire traîner les choses, bien 
        que Manifest This ! et Residential Evil montrent qu'aller 
        au-delà des quatre minutes ne leur fait pas peur et qu'il ne faiblit 
        pas sur la bête. Car dans ces cas là, Dead Arms fait tourner 
        le rythme, développe ses instincts de tueurs, rajoute des cercles 
        de pression et libère des riffs toujours aussi pertinents que chaotiquement 
        supérieurs avec le break de basse qui achève. La pochette 
        donne pas envie mais franchement, ce qu'il s'y passe à l'intérieur 
        fait du bien aux intestins. |