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| Ritual
Mess Vile Art – LP Clean Plate 2014 Ritual Mess a donc décidé de donner une suite à leur single de 2012 qui avait tout l'air d'un coup unique et éphémère. Par contre, s'ils voulaient éviter qu'on parle trop de Ritual Mess comme une réunion d'ex-Orchid, c'est raté. Ils ont depuis rajouté un nouveau ex-Orchid au générique avec la présence de Geoff Garlock, bassiste d'Orchid de 1999 à 2002. Ce qui fait trois anciens Orchid dans Ritual Mess (seul manque le batteur) et cinq mecs au final prêts à en découdre et reprendre le flambeau d'un hardcore screamo et chaotique comme à la plus belle époque. Alors je ne sais pas si c'est le fait de ne pas avoir écouter ce style de musique depuis belle lurette mais ce Vile Art passe sans trop de problème le cap du décrépit dans la bouche. Les gars ont gardé le savoir-faire et surtout une ferveur intacte qui supplante aisément le poids des ans. Ça envoie le feu quasi comme si de rien n'était. Onze titres, vingt minutes, un son remis au goût du jour, deux guitares écorchées, bordéliques et fumeuses de riffs tranchants, des rythmes convulsifs et variés et un chanteur ayant le bon goût de ne pas hurler comme un âne bâté après tous les malheurs du monde mais gardant le contrôle de son bouillonnement intérieur. Le screamo, c'est tout un art et Jayson Green l'a toujours possédé et le possède encore. L'émotion est brutale, rugueuse, ça dépasse rarement les deux minutes. Mais quand ça arrive, Ritual Mess ne fait pas le déplacement pour rien, déroulant un tapis d'agitations contrastées, un rythme plus pesant, ambiance déchirante et oppressante sur les très bons The Last Shout ou Wasting. Ritual Mess va avoir du mal à éviter les comparaisons avec les vieux disques d'Orchid ou de Gravity records comme Antioch Arrow et Angel Hair, ce rappel au passé incessant mais avec un petit coup de peinture, leur hardcore tient toujours la route. SKX (26/09/2014)  
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