Un groupe de Londres formé en 2010, sortant son premier album après deux splits singles et qui s'est formé suite à une annonce où les maîtres mots devaient être Hot Snakes et Rocket From The Crypt. Enfin ça, j'en sais rien. Si ça se trouve, ils sont potes depuis la maternelle. The Carvery est donc un grand moment de rock'n'roll, brutal, urgent, sale, agressif. Car Death Pedals ne s'est pas contenté de l'inspiration (bien présente certes) de Froberg & Reis, ils ont recraché tout ça avec la force du grand dragon noir armé d'un lance-flamme de douze mètres de haut, burn London burn. Une attaque punk et garage incandescente, une boule de nerf qui ne fait pas dans le discernement. Entendez par là que les neuf titres sont comme une seule longue décharge d'adrénaline furibarde où chaque morceau n'est pas marqué par une forte identité par rapport à son prédécesseur mais Death Pedals n'est pas le genre de groupe à faire dans la dentelle. Et puis c'est suffisamment entraînant, avec son lot d'accroches piquantes et comportant assez d'énergie pour éclairer toute l’Angleterre jusqu'aux Maldives pour qu'on ne fasse pas la fine bouche. On verra ça pour plus tard. En attendant, poussez les meubles du salon et défoulez-vous.

SKX (15/01/2014)