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|  bitches | Bitches Bitches LP Self-released 2013 Bitches augmente 
        le tarif. Première longue durée après une série 
        de formats courts. 
        Sauf que ça ne dure que dix-sept minutes. Les dix compos en moins 
        de deux minutes, sauf la dernière, Cholula, atteignant les 
        deux minutes vingt. De la totale inconscience. Le couple londonien ne 
        sembarrasse pas de superflu. Ils viennent comme ils sont. Une batterie, 
        une basse qui sonne comme une guitare, une prise de courant et c'est parti. 
        Sobre, rugueux, pas d'embellissement, d'effets de manche ou de complexités, 
        ligne de conduite quasi austère. Heureusement qu'ils mettent de 
        l'entrain et des chants à deux plein de hargne conviviale, leurs 
        ritournelles piquantes deviennent ainsi du punk-rock noisy sans prise 
        de tête. Le challenge quand vous avez une recette avec aussi peu 
        d'ingrédients, c'est de sortir la mélodie qui fait mouche, 
        la compo qui accroche avec trois fois rien. A ce petit jeu, Bitches n'a 
        pas réussi de miracle. Quand le meilleur morceau reste un titre 
        figurant déjà sur un précédent single datant 
        de 2010, c'est pas bon signe. En même temps, il a un nom prédestiné 
        puisqu'il s'appelle Winner. 
        Par contre, les autres morceaux n'ont pas une tête de gagnant. Stacey 
        Owen et Blake Ivinson ont beau mettre de la conviction et de lagressivité, 
        pas de quoi se retourner sur Bitches. Des compos punks dans l'âme, 
        désarmantes de simplicité, honnêtes mais qui se ressemblent 
        toutes et sont aussi vite oubliées qu'elles sont jouées. 
        Lenchaînement des titres révèlent un manque 
        cruel d'inspiration alors que Bitches est bien plus performant sur une 
        passe courte pour faire illusion. |