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Wolfhounds EP 001 - CD Vollwert records 2012 Cheer Up - 7'' Odd Box 2013 C'était dans les tuyaux depuis un bout de temps. Depuis 2005 déjà et un concert de reformation pour fêter les 20 ans de la sortie de Cut The Cake, le premier maxi des Wolfhounds. Quinze ans qu'ils n'avaient pas rejoué ensemble. Et puis les concerts se sont enchaînés. Et le fun est revenu, le démon de la composition aussi car comme dit Dave Callahan lors d'une interview pour un blog brésilien en mai dernier : I'm one of those people who can't have fun for long without turning it into a bit of a song and dance, and I write as a reflex reaction to life so it's good to have somewhere to direct my efforts. And I'm still having fun, having both nothing and everything to prove at the same time. L'histoire a recommencé en avril 2012 par un modeste CDEP réalisé à 100 exemplaires par le label allemand Vollwert. Trois morceaux datant d'avant Cut The Cake mais que le groupe n'avait jamais réussi à conclure. Trois morceaux pour se refaire la main. Des compos écrites par les cinq membres de la formation originale d'où ne subsiste plus que Callahan et le guitariste Andrew Golding. A la basse, Dave Oliver qui n'était arrivé que sur l'album Bright and Guilty et un certain Pete Wilkins à la batterie, débarqué dont ne sait où. Retour donc en pleine période C86. Etrange sensation que Skullface balaie rapidement car le titre principal aurait largement eu sa place sur Cut The Cake ou sur tous les maxis suivants jusqu'à se retrouver compilé sur The Essential. Pop-noisy et acide comme à la plus belle époque. 6000 Acres est du même acabit, un léger ton en-dessous et que les Wolfhounds ne semble toujours pas avoir dompté tellement la fin du morceau est abrupte. Quant au troisième titre, Rats on a Craft, ce n'est, techniquement parlant, pas un inédit puisqu'il figurait sur un flexi sorti en 1986. Mais le relifting et les craquements en moins valent bien qu'on fasse fi de ce détail. Janvier 2013.
Dave Oliver repart à la retraite et est remplacé par Richard
Golding (le frère de l'autre ?). Cette fois-ci, plus de morceaux
ressuscités. Que de la nouveauté, trois morceaux pour être
précis. On pouvait légitimement se demander à quelle
période des Wolfhounds les nouvelles compos allaient se rapprocher.
Les débuts pop et noisy, la fin de vie beaucoup plus noise, vicieuse
et habitée ou l'entre-deux, la période où tout commence
à basculer avec Bright and Guilty ? Cheer Up met
fait au suspens dès les premiers arpèges. Wolfhounds ne
se laisse pas abattre et Cheer Up reste bloqué sur 1986.
Une ritournelle acidulée comme ils n'ont jamais perdu le secret.
Face B, change la vitesse et passe en 33 tours pour Security. Punition
identique. Je me demande même si ce titre n'est pas meilleur que
le principal, quelquechose de plus mordant et plus persiflant. Quant à
The Devils looks after her own, c'est une gentille ballade à
la guitare acoustique. Mais n'attendez pas de moi que je dise du mal des
Wolfhounds... SKX (10/07/2013) |