The Peep Tempel, Melbourne, Australie. Ca ressemble bien à une nouvelle pépite de l'autre bout du monde, un nouvel acte rock'n'roll fiévreux s'inspirant des anciens et bottant le cul au présent. Vous prenez quelques légendes vivantes comme The Saints, The New Christs ou The Scientists, vous rajeunissez le son, vous mettez du Hot Snakes au milieu, de l'urgence, de l'abrasif, un sens du riff accrocheur, de la mélodie brûlante et The Peep Tempel vous prend de court. Un trio parti duo, soutenu par un timbre de voix incandescent, alignant les morceaux incroyables qui auraient tous droit de cité au fronton du morceau favori et encore meilleur que le précédent. Dix titres concis, secs, tueurs comme un McLusky des Antipodes. La guitare rougeoie sous le soleil et déchire tout, le chant de Blake Scott remonte encore d'un cran la température. C'est basique mais jamais simple, l'intensité à fleur de peau de cow-boy, le blues n'est jamais très loin (Do What You Want), l'envie de danser non plus, les effluves garage-rock minimalistes marquant leurs débuts à deux transpirent toujours sous la pointe du couteau mais avec l'arrivée d'un bassiste, The Peel Tempel a pris de l'assurance et de la consistance, avance en rangs serrés et offre un premier album terriblement addictif.

SKX (24/04/2013)