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Marvin Barry - CD Africantape 2013 Dans le concert de louanges accompagnant la sortie de Barry, troisième album du trio montpelliérain Marvin, voici une chronique d'un gros connard réac' fasciste marxiste-léniniste noiseux snobinard intégriste dédaigneux. Franchement, j'ai parcouru de long en large le web, lu des chroniques sur du vrai papier, en français principalement mais aussi en anglais et c'est impressionnant le nombre de commentaires dithyrambiques. Ya que ça, rien de négatif. L'unanimité totale et générale. Ca fait même peur. Alors du coup j'ai l'air malin de trouver cet album indigeste et creux ! Dites moi que je ne suis pas seul contre ce troupeau bêlant ?! Parce que sincèrement, je ne peux pas. Barry file droit vers la galaxie du néant. J'ai rien contre les disques bourrins, bien au contraire ma bonne Dame, mais Barry glisse à fond la caisse sans rien accrocher, vide de chez vide, tout lisse, sans provoquer la moindre émotion, un peu de tension, de beauté ou je ne sais quoi, ce petit truc qui te prend un minimum aux tripes ou te file le frisson. La seule chose que ça m'évoque, c'est Star Wars en accéléré, les jeux vidéos décérébrants, la fête foraine et quelquechose de tout rose et dégoulinant. La guitare sonne comme un synthé, la rythmique est une machine lobotomisante, les morceaux sont grandiloquents, voir putassiers, le vocoder est toujours aussi atroce, ya des synthés/korg coulant de partout, l'enregistrement signé par un mec de Electric Electric est taillé pour l'autoroute et les camionneurs. Marvin a réussi le grand chelem : l'horreur de la musique prog des années 70, le factice des années 80 et la dance-music pour hard-rockeurs (et inversement). Bref, je vais m'arrêter là parce que je vais devenir aussi objectif que tous les chroniqueurs qui voient en Barry un album incontournable et inestimable. Atroce. SKX (24/09/2013) |