totalcontrol
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Total
Control
Henge Beat - LP
Iron Lung 2011
Iron Lung,
label de boulons de feu et d'éclats d'obus, ne nous avait pas habitué
à ça. Entre les Useless Children, True Radical Miracle,
Slices et Pig Heart Transplant, Total Control fait tâche. Petits
joueurs. Tarlouzes à synthé. Est-ce pour cette raison et
un snobisme néo-colonial que la maison était passée
à coté de ce disque dont l'âge remonte déjà
à plus d'un an, soit une éternité pour les chasseurs
de têtes et les petites bites ?! Ici, on ne recule devant rien.
Total Control, c'est pas l'Australie dans toute sa splendeur, c'est pas
l'Australie qu'on connaît et son swamp-rock qui a trop chauffé
sous le soleil. Total Control, c'est un mec de Eddie Current Suppression
Ring, un mec de UV Race (je cite ces groupes comme si on était
super potes mais j'ai jamais entendu parlé d'eux) et d'autres mecs
dont on n'en a rien à foutre d'où ils viennent. Henge
Beat, c'est un disque fourre-tout mais qu'on se fourre dans le pif
sans sourciller. C'est une facilité de morveux pour vous torcher
des mélodies qui collent aux pattes et de vrais glaçons
pour vous refroidir dans des ambiances robotiques. Ca passe du rock-garage
crade et ludique à du synth-wave de culs congelés qui ne
donnent pas envie de ramasser la savonnette. Du post-punk mécanique,
des ritournelles minimalistes, du Suicide pillé encore et toujours
(See More Glass), un vrai batteur qui se fait plié par une
boite à rythme à deux balles, des tubes interplanétaires
de l'underground (au hasard, One More Tonight et Carpet Rash),
du kitsch fondant dans la bouche (The Hammer), une esthétique
lo-fi et un sentiment général de bricolage génial
de la part d'un groupe aux facilités au-dessus de la moyenne et
en total dilettante. Encore une fois, Iron Lung a eu le nez creux (sauf
pour la pochette qui pique un peu).
SKX (25/11/2012)
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