dirtdrinker
blacklake


Dirtdrinker
Plaguescape - 7''
Black Lake/Fuck Life 2012

Le lever de coude de Dirtdrinker est à la hauteur de l'agression sonore. Ce nouveau groupe écossais trinque à la santé de Botch, Ken Mode, Shikari et autres adeptes d'un hardcore-noise musclé et abrupt. Ne pas oublier de multiplier par deux. Domaine de l'ultra-violence, de la lourdeur métallisante, un son épais comme un mur de lamentations, une horde sauvage descendant d'Aberdeen, sauf que pour créer tout ce désordre et ce déferlement de nihilisme, Dirtdrinker n'est que deux. Stupéfiant. Un batteur avec quatre bras, un guitariste qui s'écorche les cordes vocales et dont l'accordage de ses cordes (de guitare) est carrément surprenant ou comment supprimer définitivement l'existence des bassistes de la surface de la terre. C'est bas, c'est grave mais ça grésille dans tous les sens et la grosse caisse fait le reste.
Trois titres qui donnent soif. Si on peut considérer Plaguescape comme le titre principal, ma préférence va à l'urgentissime et le plus violent Wastewalker alors que Husks occupe toute la face B, avec un peu plus de nuances et une fin tout en samples ou un type s'en prend à l'immoralité de son pays. Single tiré à 100 petits exemplaires dans un liquide qui en a vu couler d'autres mais cette putain de rasade à sec fait un bien fou.

SKX (29/08/2012)