Ultra Panda avec tout un tas de boucs et autres cervidés sur la pochette, le concept m'échappe. N'étant pas un familier de Dame Nature, concentration maximale sur la musique. Ton corps bouge irrémédiablement, les rotules font des tours à 180 degrés dans le sens contraire des aiguilles d'une horloge sonnant le glas de toutes formes d'intelligences supérieures. Ultra Panda rime avec efficacité maximale. Tu ne cherches pas à comprendre. Tu scintilles déjà de l'intérieur. Boule à facette et puissance de l'esprit déserté. Ultra Panda n'échappera pas à la comparaison avec Death From Above 1979. Fera danser toute la nuit au rythme de la charge de fantassins à paillette. Section d'assaut basse-batterie. S'y connaît pour vous coller comme des mouches au tableau du rendement, quitte à voir de grosses ficelles débordées. Troisième pièce du puzzle, Seb, ex-chanteur de Bananas At The Audience. Le temps se gâte. Les chèvres sont sur le qui-vive. Un chant catchy, un chant mélodique, un chant parfois plus tendu mais sur l'échelle du répulsif, on monte d'un bon cran. Association qui défrise les vieux boucs comme moi qui n'aiment pas être brosser dans le sens du poil. Vous rajoutez quelques bidouilles synthétiques et les six titres du trio partagé entre Lyon, Tours et Paris finissent par devenir un sirop épais qui a du mal à franchir la glotte de la décence. Ultra Panda aurait pu rimer avec ultra bandant mais l'excitation est de courte durée.

SKX (10/12/2011)