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 triac a389 |
Triac Tout est dans le titre. Triac est là pour faire mal, Triac est là pour balancer quatre énormes décharges punitives dans les gencives. Un groupe de Baltimore traînant ses guêtres depuis 2003, subissant continuellement des changements de personnel, au point que seul le batteur Jake Cregger a résisté aux turpitudes de la dure vie de groupe DIY. Mais rien n'arrête Triac. Violence cathartique alliant la force de pénétration d'un Pig Destroyer, c'est-à-dire pas foncièrement grind mais à l'impressionnante vitesse et précision et empruntant les codes, pardon, explosant les codes d'un noise-rock on ne peut plus pointu et brutal, avec guitare brûlante et basse massue et distordue. Le son est épais comme un tapis de bombes larguées par un B-29. Les quatre titres vous napalment la tronche en six minutes. Longtemps que je n'avais pas pris une déflagration aussi jouissive, propre à ravir plus d'un public s'abreuvant aux musiques extrêmes. Finalement, Triac est là pour vous faire du bien. SKX (23/11/2011) |