retox
threeoneg




Retox
s/t 7''
Three One G 2010

Retox ou comment capitaliser sur son passé. Et se contenter du minimum syndical. Avec Justin Pearson de The Locust (ex-Locust ??), qui a multiplié les groupes (Swing Kids, Holy Molar, etc…) et d'autres types qui ont traîné dans quasi tous les mêmes groupes que lui, un ancien Festival of Dead Deer et Crimson Curse aussi dans le lot, bref toute la famille Three One G records réunit, il ne fallait pas espérer autre chose que le pain quotidien que tous ces types de San Diego nous servent depuis des lustres. Mais on pouvait toujours croire à un vent de révolte qui ne cesse de parcourir les paroles de leurs morceaux. Que nenni.
Retox revient même à la base, un hardcore/punk hurlé et primaire, noise et furieux sur les bords et aux compositions aussi courtes que les idées. Huit morceaux, huit minutes et le pain quotidien se transforme en une dangereuse routine. Ca s'énerve pour le plaisir de s'énerver mais ça tourne en rond. The Locust sans les synthés, les mêmes plans au cordeau que tous leurs précédents projets sans oublier tous les autres dans le genre qui sont passé par là depuis, s'en sont inspirés et ont fait largement aussi bien. On pourrait se faire avoir sur la seule fois d'une écoute mais au bout de deux, on s'emmerde déjà. Malgré toutes les personnalités composant Retox, ce disque en manque beaucoup.
Un album (Ugly Animals) est annoncé pour août prochain… Retox ou intox ?

SKX (10/05/2011)