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Divorce
Party Beaucoup de Divorce en ce moment. Après les Divorce écossais, les Divorce Party de Ypsilanti, Michigan, un bled entre Ann Arbor et Detroit. Je fais comme si j'avais passé mon enfance là-bas mais c'est juste pour me donner un genre. Après un premier EP deux titres uniquement disponible dans le monde virtuel, Divorce Party passe au dur. Cinq titres sur Aphonia records, un label de Seattle et Boom Boom Rikordz, label du sud de notre bonne vieille France, tous gravés sur la même face pendant qu'une maginfique neige tombe sur l'autre. Le monde de Divorce Party est comme celui de leurs collègues écossais, un monde où les assiettes volent bas, dans un grand éclat aigu et de multiples échardes qui rentrent sous la peau. Cinq titres qui piquent, qui frittent les oreilles, monde noise-rock à la croisée de cinglés comme les Daughters, Locust, Arab on Radar et Flying Luttenbachers. Sur une bétonnade rythmique qui arriverait presque à faire danser parfois ou rendre jaloux Badgewearer, Divorce Party cingle l'air avec des arpèges de guitare très acérés, une voix hyper trafiquée, perçante, et comme si l'air ne manquait déjà pas, ils bouchent les maigres trous par une couche de samples et d'effets électroniques. C'est éprouvant, il faut savoir maîtriser l'apnée mais en dix minutes, ça passe allègrement, c'est même carrément bandant, sorte de nouveau Melt-Banana de l'étrange, de l'impossible et barbus. Bienvenue à ces nouveaux tarés. SKX (18/11/2011) |