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Tubers Derrière cette pochette Village People se cache un des albums les plus chaleureux en ce mois de février, ce qui en ces temps d'âpreté hivernal fait du bien au cœur et au corps et réchauffe notre vieille couenne mal léchée. Normal direz-vous pour un groupe qui vient de Floride que de nous apporter un brin de rayon de soleil. Tubers en ait déjà à son troisième album. Les deux premiers avaient touché nos tympans mais sans qu'on en retienne grand-chose. A l'écoute de ce nouveau, il va peut-être falloir s'y repencher. Anachronous est un disque au plaisir immédiat. Douze morceaux à la courte durée de vie, à l'écriture simple, aux riffs cinglants et un chant (ou plus exactement l'un des deux chants) qui vous fait croire le printemps. Impossible de rester insensible à un titre comme The Expense of Flight. Dans Tubers, il y a tube et ce titre en est un beau. Ce groupe de St Augustine mélange un post-punk anguleux, sec comme un coup de trique à un punk-rock teinté d'emo viril que l'on retrouvait dans leurs anciens groupes (Twelve Hour Turn, Strikeforce Diablo, True North) et plus au nord, à Washington DC avec Fugazi dont le souffle se fait sentir à plusieurs reprises sur la nuque de ces jeunes vétérans, époque In on the Killtaker. Une pleine besace de morceaux à l'énergie saine et communicative, appuyée par des chants à deux dont celui plus frêle très attachant, une batterie qui pulse l'ensemble, un harmonica du plus bel effet sur 68 et un coup de mou sur la fin qui passe presque inaperçu. Un des belles surprises de ce début d'année. SKX (15/02/2010) |
