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Ox
Scapula Stoke-on-Trent, Royaume-Uni. Ox Scapula, après un split single remarqué avec leurs compatriotes de Wooderson, sorte l'album, le premier et ils peuvent en être fiers. Ca vient de l'autre coté de la Manche mais c'est vers l'Atlantique que l'on se tourne. Chicago, carré et anguleux, comme une version de Big'N sans les mêmes capacités pulmonaires, celles de l'Anglais étant plus proche du tuberculeux, ce qui confère fragilité mais n'empêche pas un sentiment d'urgence. Du coup, c'est plutôt vers Neutrino que l'on se penche. Les rythmiques qui tournent, l'impression de riffs en boucle, de constructions qui rajoutent couche sur couche sans pouvoir sortir du labyrinthe. Deux guitares qui s'imbriquent comme dans du beurre. Ca l'air sale dit comme ça mais c'est beau à entendre. Mais Ox Scapula ne s'arrête pas à Chicago. On peut également faire une halte à Washington D.C., Hoover et toute la clique. Pour le chant, toujours, mais aussi mais pour un parfum exalté qui s'en dégage, une pointe d'écorché, des moments plus éthérés, d'instabilité entre deux riffs acérés. Hui titres homogènes et ça sera le seul bémol de Hands Out. L'impression à la longue d'entendre toujours un peu le même morceau, la même rythmique, la caisse claire qui vous martèle les tympans, ce qui n'empêche pas de distinguer quelques morceaux du lot comme II, Taking Liberties ou l' instrumental et entêtant D.T. Ox Scapula, un nom à retenir. SKX (09/10/2010) |