|
|
L'Ocelle
Mare Il faut sans
doute s'imaginer une vie différente, une vie en dehors des circuits,
une vie qui vous fait voir la musique autrement. Thomas Bonvalet, de par
son passé dans Cheval de Frise, traîne toujours dans le circuit
rock. Mais pas besoin d'être une lumière pour s'apercevoir
que son travail dans son projet solo s'adresse à tout autre public.
Ne me demandez pas lequel. D'ailleurs existe-il vraiment un public pour
L'Ocelle Mare ? Engourdissement est son troisième disque
et s'éloigne de tous les canons musicaux. Musique de l'isolement
comme si son autarcie physique rejaillissait sur sa façon d'entreprendre
la musique. Une musique naturelle, au sens stricte du terme, faite pour
son environnement naturel. L'humain n'a qu'à se débrouiller
avec ça. On doit sûrement pouvoir recentrer L'Ocelle Mare
sur la musique concrète et autres asociaux des codes musicaux mais
n'étant pas familier de ce monde, on va juste essayer de se faire
happer par l'atmosphère d'Engourdissement. Ou pas. La principale
nouveauté de cet enregistrement, c'est l'abandon de sa fidèle
guitare acoustique au profit d'une caisse à outil et d'instruments
d'un autre âge. Ce n'est pas en lisant les notes d'une pochette
d'une (toujours) rare sobriété que vous le saurez mais en
visitant sa page myspace (qui est partout, même au fond des bois).
SKX (08/02/2010) |