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Metz Metz, ce n'est pas le bout du monde mais c'est quand même de l'autre coté de l'Atlantique. Il aura fallu plusieurs mois pour qu'enfin traverse l'océan le second single des canadiens, sorti depuis mai déjà. Bien des péripéties plus tard d'un colis réfractaire, on se retrouve une nouvelle fois le cul par terre. En plus de faire des vers. Metz a le don de me mettre la tête à l'envers, ce qui n'était pas gagné d'avance avec un patronyme de crise. Mais avec ce Metz là, c'est tous les jours la fête et les lendemains qui chantent. La base noise-rock sent toujours l'accointance avec Young Widows. L'aspect rythmique sans doute. Là-dessus, ils vous là jouent perso avec un son enrichi, un traitement sonore plus expérimental et des compos plus originales qui dépasseront largement l'effet de l'addiction immédiate qui ne durent pas dans le temps. Ripped On The Fence, c'est six minutes de noise enfumée. Des volutes épaisses de guitares bruyantes, un chant fantomatique perdu dans la masse pour un titre où la boucle devient hypnotisante, la voix aérienne et leur noise-rock lourd comme une tonne de plume. Hein ?? On tourne le blanc crémeux de la face et Dry Up, plus direct mais tout aussi grandiose, lave et essore encore plus blanc un noise-rock qui n'avait pas connu de tels méfaits bienfaiteurs depuis longtemps. Ce single est le deuxième d'une série qui en compte trois. Ça c'était la théorie parce que dans les faits, Metz compte finalement passer directement au format long et on va sûrement pas s'en plaindre ! SKX (28/10/2009)
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