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HKY Wow. Je ne
sais pas à quoi peut ressembler un concert de ce groupe -apparemment
tout jeune bien que composé de vieux briscards- et je ne le saurai
très certainement jamais (encore des parisiens qui ne sortent que
rarement de leur trou alors que je ne sors jamais du mien) mais je suis
bien obligé d'admettre qu'avec ce premier album HKY va se faire
beaucoup d'amis et pas que sur myspace, du moins c'est tout le mal que
je leur souhaite. A condition d'aimer le lent et le lourd, le massif et
les machins post Neurosis. Oui, encore un. Il va bien falloir s'y faire
et surtout, maintenant que l'avalanche s'est muée en un flot continu
et régulier -pas une quinzaine sans que n'apparaisse un postulant
au poste de nouvelle sensation métallo sentimentale- apprendre
à séparer le grain de l'ivraie est devenu plus facile quoique
lassant. HKY fait incontestablement partie du dessus du panier, un cador
de première catégorie avec ce sens rythmique n'oubliant
pas ce que ce signifie le mot énergie et des guitares d'un gras
assourdissant. Le coup de la tronçonneuse en mode sourdine et au
ralenti qui reprend un coup de jus juste quand il ne le faut pas -allez
hop, une tête (un bras, une bite, etc
) en moins : tu souffres
mais de quoi te plains-tu puisque tu aimes ça ? Haz (29/05/2009) |