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skingraft |
Sides
11-14 Dix ans pile après le précédent volume et poil le jour de la sortie de Black Ice, le nouvel album de AC/DC, Skin Graft l'Américain et Gasoline Boost l'Allemand réactivent cette série que l'on croyait encore plus morte que Bon Scott ! J'avais déjà entendu parler de rumeurs de reprises enregistrées et jamais sorties et pas des moindres (Dazzling Killmen et Tar) mais pour ce quatrième volume, aucun de ces noms au générique. Petit rappel des faits (pour les plus jeunes et ceux qui hibernent) d'une simplicité confondante : des reprises de AC/DC par la crème des groupes noise américains emballées dans d'incompréhensibles et incontournables comics dont Skin Graft s'est fait une spécialité. Si le premier volume paru en 1996 destinait cette série à un futur radieux, c'est vite parti en eau de boudin. Big'n et son T.N.T. et dans une moindre mesure US Maple et Shellac n'ont pas retrouvé d'équivalents en terme de qualité dans les deux volumes suivants malgré des groupes alléchants (Zeni Geva, Mount Shasta, Denison Kimball Trio, Killdozer, etc ). Cette nouvelle
livraison surprise oppose la jeune génération à l'ancienne.
Colossamite et Mule d'un coté, mort et enterré depuis longtemps
(toujours comme Bon Scott) et Pre et Yowie, des jeunes aux dents longues
qui ne sont pas près de réveiller Bon Scott. Honneur aux
seigneurs avec Colossamite. Même pour une reprise, le pouls s'accélère
parce que bon, hein, Colossamite, c'est Colossamite, un groupe qui compte
! Je vais pas vous refaire l'historique, vous avez tous les outils sous
le bout des doigts pour vous le faire vous-même. Et puis réentendre
la voix de Nick Sakes vaut bien les 12,50€ que je viens de lâcher
pour se procurer l'objet ! Et ça tombe bien, parce que c'est un
instrumental ! Un medley de plusieurs morceaux de AC/DC réunis
sous le titre de Anti-Christ Devil Child (c'est malin). Si le début
est prometteur dans le genre bordel bien acéré dont ils
avaient le secret, ça part vite en couille sur un bricolage qui
sent plus Gorge Trio que Colossamite. Ca fait cher la nostalgie. Passons
à l'autre face avec Yowie. SKX (08/12/2008) |