|
|
The
Wolfnote A peine le temps de faire connaissance que Wolfnote se casse déjà dans le cimetière des groupes défunts. En provenance de Edmonton dans le Canada, Wolfnote tentait de faire danser les foules, comme bien d'autres, mais sous l'angle rock, façon The Red Light Sting ou At the Drive-In, les champions des groupes cités dans des chroniques quand il s'agit d'évoquer le moindre chevelu viril qui essaye de faire bouger les corps sous la chaleur d'amplis dans le rouge. Et d'angles, ce deuxième album n'en manque pas. The Wolfnote hurle sa rage la nuit venue avec un élan rock'n'rollesque communicatif. Le batteur a le feu au cul. Le chanteur est remonté comme des vieilles bretelles qui ne tiennent plus en place. Le synthé de la demoiselle tente bien que mal de se faire une place et la production de Alex Newport ne cherche en rien à les arrondir ces putains d'angles. Il donne à chaque instrument l'espace suffisant pour s'exprimer. Clairement. Fortement. Et si l'album n'accouche pas de dix morceaux indéboulonnables, il réserve de belles joutes comme Three Bells et les sept minutes d'un Rats in life dans le larsen. On pourrait en citer d'autres. Trente minutes qui se dégustent à fond la gomme, sans faute de goût pour un groupe qui aurait pu décrocher la timbale avec une telle musique mais qui a décidé de se saborder avant. Sales punks. SKX (23/01/2007) |