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The
Days End Dans le lot tentaculaire et grouillant, il y a en a toujours qui se débrouille pour passer à travers les mailles du filet. The Days End a sorti son premier album en 2005 mais son écho n'arrive que maintenant. Et on aurait tort de l'ignorer. Un trio américain qui uvre sans basse mais avec deux guitares et un batteur infaillible. Autant vous dire de suite que ya de la guitare et qu'ils ne sont pas manchots. On se prend tout se suite à penser à Drive Like Jehu avec un art de la concision à la Shotmaker et The Plan. L'art de développer des émotions brutes qui percutent de suite, d'écrire de petites perles d'emo-noise qui rockent juste et fort. D'entrée de jeu, The Days End vous balance un Not Fast Enough et U.O.A. de deux minutes de moyenne avec des riffs incisifs, des voix qui se mélangent, une dynamique rutilante, que la bave sort déjà. Ensuite, le groupe montre qu'il sait s'épancher sur la longueur, instaurer des ambiances dont la tension monte progressivement à la manière d'un June of 44. Ce dialogue de guitares/batterie tour à tour ferme et en douceur, jusqu'à carrément claquer de magnifiques arpèges sur un magnifique Drown qui vous explosent inévitablement à la tronche avant que le morceau ne s'achève ou d'un Mute qui ne semble jamais vouloir partir. The Days End n'a pas l'air du groupe pressé d'en découdre, font tout pour être discret mais semble prêt à remettre le couvercle pour un nouvel album cette année En attendant, profitez de ces huit morceaux tout simples et tout beaux. SKX (05/07/2007) |