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       Black 
        Cobra 
        Bestial - CD 
        Delboy records 2006 
        Feather And Stone - CD 
        At A Loss recordings 2007   
      Black Cobra, 
        jeune duo fringant et batailleur basé à San Fancisco, n'a 
        jamais été chroniqué dans Perte & Fracas. Aussi, 
        lorsque en toute innocence j'ai proposé d'évoquer ici le 
        nouveau mini album de ce groupe, le secrétariat m'a aussitôt 
        transmis cette note de service laconique : tant qu'à faire, autant 
        torcher le cas du premier album en même temps. Dont acte. Et je 
        vais même dire que cela m'arrange et que pour écrire cette 
        double chronique je ne vais pas trop me fouler. A moins que vous ne souhaitiez 
        lire deux fois la même chose. 
        On l'aura compris, ce n'est pas une surdité précoce qui 
        me fait confondre Bestial et Feather And Stone : ces deux 
        disques se ressemblent tant qu'en fait j'en viens à les confondre. 
        Alors si on ne découvre le duo que maintenant, l'effet de surprise 
        sera garanti et intégral, une bonne torgnole sludge core et on 
        n'en parle plus. Par contre, si Bestial faisait partie de vos disques 
        favoris de l'année 2006 et que vous persistez toujours et encore 
        dans vos goûts de primates décérébrés, 
        et bien Feather And Stone sera également votre disque préféré 
        pour l'année 2007, très loin par exemple devant le dernier 
        album de High On Fire ou celui d'Akimbo. Toutefois, pour ceux qui ont 
        un peu grandi depuis l'année précédente et bien ce 
        ne sera finalement pas très grave : Feather And Stone c'est 
        peut être exactement la même chose que Bestial mais en mieux, 
        donc on prend tout de suite et on bave.  
        Si je devais résumer le caractère éminemment barré 
        de ces deux disques, il me faudrait parler de ces riffs efficaces et carrés, 
        des rythmes allant du lourd appuyé au rapide martelé, de 
        la voix qui crache toute sa colère, des mélodies (si si, 
        il y en a un peu) porteuses d'autant de délicatesse qu'un char 
        d'assaut en rase campagne irakienne. Comme si Eyehategod allait plus directement 
        à l'essentiel. Ou si Buzzov'en ressuscitait enfin sous une forme 
        définitivement hard core. Tout simplement grandiose et jouissif. 
         
      Haz (25/11/2007) 
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