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Yikes Avec un ex-Pink and Brown et actuel Coachwips, un Eric Park qui use les nerfs dans Curse of Birthmark et un Mike Donovan à la batterie qui s'est baladé dans moult groupes obscurs dont les seuls noms suffisent (Wearewolves, Sounds of the Barbary Coast), il ne faut pas s'attendre à une musique de tapettes propre sur elle. Ouch !! Là-dedans, c'est tout crade. Approche lo-fi d'un rock bruyant que n'aurait pas renié un Sebadoh avec le moral d'un The Fall. C'est tout en fracas, en distorsion et en short que le trio nous sert une face A supervisé par Weasel Mr. Flying Luttenbachers Walter. Ca craque, ça menace de rompre à chaque instant mais ça passe avec un petit hymne underground assuré, The Cars. Face B, c'est du live. Et pour être vivant, c'est du vivant. Je ne sais pas si vous avez déjà eu l'occasion d'assister à la répèt d'un groupe dans un local exigu, les amplis à fond et la douce sensation d'un bordel à peine contrôlé mais un concert de Yikes donne à peu près le même bonheur masochiste. Hey mec, tu pourrais pas baisser ta gratte, je suis sourd de naissance. Comme pour ses groupes précédents, Dwyer et sa bande tentent d'instaurer un maximum de plaisir, d'énergie communicative, un rock qui se latte sous toutes les conditions, la communion avec le public dans le plus simple appareil, le grain des instruments comme une seconde peau. Et c'est pas loin de fonctionner. Usant mais sympa ! SKX (21/09/2006) |