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Rosolina
Mar Avec Rosolina Mar, c'est tout le soleil d'Italie qui débarque à votre table ! En directe de Vérone avec une musique quasi toute instrumentale, gaie, sémillante, un avant goût de l'été en ce glacial février. Un trio guitare-basse-batterie. Tout ce qu'il y a de plus classique. C'est plutôt complexe mais pas trop. A une époque, on aurait facilement parlé de math-rock. Et dans leurs greniers traînent sûrement quelques disques en provenance de Chicago, quelques cartons où jaunit des pochettes de June of 44 et tout ce qui va avec. Bref, que de l'engageant. Mais dans ce grenier, ils ont également trouvé des vieux vinyls des années soixante dix et là, les choses se gâtent. Alors qu'on s'apprêtent à vivre un large moment de félicité, les pieds en éventail sur une musique qui ne se prend pas la tête sous ses aspects de prime abord ardus, on échoue sur un disque qui s'égare sur des rythmes funky et un guitariste franchement pénible qui veut rentabiliser à mort l'achat de sa toute nouvelle pédale wah-wah. De June of 44, on passe à Karate et Geoff Farina. Ca craint. Je freine des quatre pieds qui ferment leur éventail. Ca ne sera ni avant ni après le dîner. Et encore moins pour l'apéro. Si la section rythmique se tient encore et offre des passages intéressants, le guitariste me bloque définitivement toute envie de soleil. Ce n'est plus gai et sémillant. Juste pénible frôlant parfois le mauvais goût. Un beau gâchis. SKX (26/02/06) |