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Means No Les vétérans du punk-rock, mais qui ne se sont jamais arrêtés eux, sur le devant de la scène une nouvelle fois pour un nouvel album studio, six ans après No One. Un titre à plusieurs niveaux. Pour les germanophobes, ausfarht signifie sortie et pour les anglophobes, toutes les routes mènent donc à la sortie. A moins que en langage canadien, c'est une autre façon de dire que toutes les routes mènent à Rome. Ou en dialecte punk, ça veut dire que ce groupe a trop tourné et fréquenté les autoroutes allemandes. Ou qu'en signal fumeux, c'est par là la sortie pour No Means No qui fréquente le circuit depuis 20 ans. Alors, l'album de trop ? J'avoue avoir décroché l'affaire No Means No depuis 0+2=1 en 1991 (comme tout le monde non ?!). Les albums suivants ont leurs bons moments mais c'est pas (plus) ça. Et là, c'est pareil. On file droit par moment tout content de retrouver ce groove fiévreux et purement rock'n'roll chers aux canadiens. On rate la sortie de route à plusieurs occasions. Et on se paye le fossé dans 3, 4 virages bien trop serrés. In Her Eyes, Mr . In Between sont des morceaux qui donnent envie de se bouger comme au bon vieux temps pendant que les deux seuls morceaux de plus de six minutes sont apres et épiques juste comme il faut. Au milieu et entre, une pelleté de morceaux plus basiques, punk-rock mélodiques à l'énergie qui ne me communique rien du tout. La face No Means No que je n'ai jamais aimé. Voir de pitoyables morceaux et effets de manche comme un sorte de vocodeur sur So long, l'orgue et le sale refrain sur Mondo Nihilissimo 2000 et des trucs à gauche à droite pas franchement inspirés qu'on aurait préféré qu'ils réservent pour leur side project des Hanson Brothers. Tout ça fait bien mince à l'arrivée. No Means No n'arrive plus à trouver le bouton avance et propose depuis une dizaine d'années la même bonne vieille recette. Qui ne marche plus que rarement. Toute sortie est-elle définitive ? SKX (17/09/2006) |