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       Neptune Neptune se 
        déchaîne. Les éléments discographiques du désormais 
        trio new-yorkais pleuvent à tout va. Entre cdrs réduits 
        à quelques titres, cassettes old school et 12'' un d'obscur label 
        hyper DIY avec pochettes maisons inclus mais toujours soignées, 
        Neptune tente de semer l'auditeur. Vous rajoutez des morceaux titrés 
        uniquement d'un numéro, que l'on retrouve sur d'autres enregistrements 
        avec un véritable nom fait de véritable lettres
 quand 
        ce n'est pas dans une autre version... Inutile de s'obstiner à 
        comprendre et recouper. C'est la zone. Ce nouveau disque au format album 
        arrive à point nommer. Figer dans le temps la foisonnante créativité 
        des New-Yorkais. Et dire que ce disque, comme la plupart des précédents 
        enregistrements, sont autoproduits (ou sorti à l'époque 
        sur Mister records, le label qui n'a jamais défrayé la chronique 
        du batteur d'alors qui s'est fait la malle depuis). Quand est-ce qu'un 
        label digne de ce nom va se charger de répandre la bonne musique 
        de Neptune à travers le monde ?! Tous leurs confrères sont 
        unanimes, à commencer par The Ex. Ce groupe, c'est de la balle. 
        Patterns reprend donc quatre morceaux du maxi Mice 
        and Worms et un autre d'un cdr cinq titres datant de 2005. Et 
        des inédits. Un assemblage qui tient la corde. Des morceaux bourrés 
        d'électronique qui rockent. Des morceaux plein de rock qui électronisent. 
        Des machines pleines de scritch et de crizzzz qui envoient le bois. Des 
        morceaux qui crissent et qui crachent tout en spleen urbain. Des morceaux 
        pleins de rythmes tribaux. Neptune ne fait pas que sculpter ses instruments. 
        Ils s'inventent un langage musical, un monde plein de fils, de pédales 
        d'effets et de boutons à triturer avec le souci de mettre le rock 
        et son énergie au milieu. Depuis le départ du batteur, l'autre 
        percussionniste a pris la place sur le tabouret. Le guitariste alterne 
        avec la basse. Le chanteur-guitariste-sculpteur pète ses mélodies 
        dans un amas de ferraille. Neuf titres bourrés d'idées, 
        de rythmes frappant et tordus, de finesse et de mystère. Il y a 
        une vie après Cop Shoot Cop.  SKX (01/10/2006) 
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