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Japanther Brooklyn, NY. Duo DIY avec leur coffre à jouet refermant guitare, basse, batterie, synthés pour gosses, machine à sampler et une boite à rythme en roue de secours. Seulement quelques années au compteur mais une poignée de singles et quatre albums. Ou des trucs qui y ressemblent. Le dernier en date se nomme Yer living grave. Huit titres décousus où Japanther se livre à son sport favori. Tout casser, ne rien respecter, s'amuser le plus possible, surfer sur ses racines punk, les pervertir, y insuffler une bonne dose d'humour et de je m'en foutisme. Entre les écorchures d'un Pink and Brown, le punk minimalisme de The Intelligence ou A-Frames et les revendications anarchiques d'un Yip-Yip. Forcément, avec une telle débauche créative, ya à boire et à manger. De leur album fourre-tout Leather wings regroupant des singles et des raretés, des seize titres qui pullulent Dump body in rikki lake ou du court Wolfenswan avec son tube imparable du même nom, Japanther s'est tissé une toile tour à tour virulente ou anecdotique. Avec le présent objet de cette chronique, Japanther s'amuse encore et toujours à sampler le rap, tenter de vous faire danser sur des savonnettes, écrire de vrais morceaux auxquels on se raccrochera comme l'excellent The Gravy et sa mélodie tout bête et entêtante ou Furrs is gone, pasticher Plastic Bertrand, se rappeler au bon souvenir de Godheadsilo et finir par un morceau caché, reprise d'un groupe tellement hyper connu que je m'en rappelle plus (au blind-test je suis zéro). Sur scène, ça s'annonce très extraverti. Vous pourrez juger sur pièce avec une tournée européenne débutée le 24 septembre et qui s'achève le 13 octobre à Metz. Poil au fesstz. |